Playoffs des générations – 2002 vs 2003 : la question du vainqueur se pose-t-elle vraiment ?

À quelques semaines des Playoffs, nous nous sommes posés pour voir ce que la lutte pourrait donner. Puis on a complètement craqué en pensent aux légendes qui risquaient de nous quitter cet été, ce qui a fait tilt dans nos cerveaux. À quoi ressemblerait un tableau jusqu’au titre si les différentes générations de Draft encore présentes dans la Ligue s’affrontaient ?

Rappel du principe de la compétition ICI

Deuxième série de ce premier tour avec un duel a priori déséquilibré sur le papier entre la génération 2002 et celle de 2003. D’un côté une liste de joueurs de légende et de l’autre… on ne sait pas trop comment les qualifier. On a beau retourner le problème dans tous les sens, on ne voit pas trop comment une équipe menée par Mike Dunleavy et Amar’e Stoudemire peut espérer quoi que ce soit face à la grosse cylindrée des LeBron James, Dwyane Wade et autre Melo.

Présentations des équipes

Draft 2003 : les futures légendes

5 majeur : Kirk Hinrich, Dwyane Wade, LeBron James, Chris Bosh, Zaza Pachulia

6ème homme : Carmelo Anthony

Reste de la rotation : David West, Chris Kaman, Leandro Barbosa, Steve Blake, Mo Williams, Kyle Korver, Nick Collison, Boris Diaw

Mascotte : la touche sourire de l’équipe, Kendrick Perkins

Draft 2002 : le vomi

5 majeur : Mike Dunleavy, Matt Barnes, Tayshaun Prince,  Amar’e Stoudemire, Nene

6ème homme : Luis Scola

Reste de la rotation : Drew Gooden, Rasual Butler, Caron Butler

Les jeunes retraités qu’on réveille : Carlos Boozer, John Salmons

Les Européens qu’on rapatrie : Juan Carlos Navarro, Nenad Krstic

Mascotte : des chiottes pour vomir

Les points forts

On cherche toujours une raison d’espérer du côté de 2002. En vain. Allez, on va dire que le fighting spirit sera de leur côté, entre Thugleavy, Matt Barnes et la grinta de Luis Scola et Nene. Ensuite ? C’est à peu près tout. En bonus, une petite touche internationale pour éventuellement poser quelques soucis tactiques, mais rien de plus.

En face, c’est l’artillerie lourde qui avance sereine dans le sillage de l’ancien Big Three du Heat, le tout accompagné de role players plus qu’honnêtes qui ne feront pas de l’ombre aux stars. Un savant mélange entre talent et cols bleus qui se présente certainement comme un épouvantail de la compétition avec du muscle, de la défense, des mecs capables de scorer, quelques shooteurs et de l’expérience. Que demander de plus ?

Les points faibles

On a vraiment galéré pour offrir une équipe à la génération 2002 et ça se voit. Pas de meneur, pas de véritable arrière, pas de star en état de jouer… on a même dû récupérer des mecs en Europe ou à la retraite pour compléter l’effectif. Conclusion, il n’y a rien de chez rien qui puisse pousser à l’optimisme et finalement chaque poste est un point faible potentiel. Le pire restant tout de même le banc. Ne cherchez pas la génération la plus foireuse qui évolue encore en NBA, elle est ici.

On peut se dire que le poste de meneur, à partager entre Kirk Hinrich, Steve Blake et Mo Williams est un peu juste. Mais est-ce que la génération 2003 a besoin de plus que de mecs capables d’attendre derrière l’arc pour shooter ? Zaza Pachulia n’est peut-être pas le meilleur pivot de la Ligue, mais il fait le taf, surtout celui bien sale qui rebute les stars, et de toute façon c’est largement suffisant avant de laisser place au small ball. Il n’y a pas que des grands noms, mais un bel équilibre qui fait peur.

Les facteurs X

JuanCa pourrait être la bonne surprise de 2002 qui envoie des bombes en sortie de banc qui font mal à l’adversaire. Dommage que cela soit inutile puisque les titulaires auront déjà tellement pris le bouillon qu’il ne sera là que pour alimenter la marque pour éviter un naufrage record.

En face, c’est Melo qui jouera les incendiaires. Dans un rôle de sixième homme, il n’aura pas à porter le poids de l’équipe, et c’est certainement son meilleur rôle. On vous laisse imaginer les périodes où il sera associé à LeBron, Dwyane et Chris pour un sacré casse-tête pour la défense adverse. Comment ça il n’y a pas de défense en face ?

Le duel

Pas vraiment de choc frontal dans cette opposition, mais un potentiel bar fight entre Nene et Zaza Pachulia, pas les joueurs les plus fins de la Ligue quand il s’agit de réfléchir avant de se chauffer. On observera donc avec attention leur lutte au poste qui pourrait bien être la seule animation de la série.

L’avis de la rédaction

On se demande s’il y a le moindre doute quant à l’issue d’une telle confrontation. 2003 a piqué tout le talent que 2002 avait laissé et c’est donc le choc le plus déséquilibré de ce premier tour qui demande votre attention aujourd’hui. On vous laisse deviner notre avis. Un indice, chez vous : on ne croit pas un instant à la victoire du petit Poucet.

À vos votes !

Selon vous, qui remporterait un tel duel aujourd’hui avec l’état de forme actuel des joueurs ?

Résultat des votes : 91% pour 2003, 9% pour 2002

Source image : motocons.com et cliparts.co, montage TrashTalk