La NBA empêche John Wall d’arrondir les fins de mois de son assistant : encore plus de turnovers en 2016 ?
Le 09 janv. 2016 à 09:48 par Benoît Carlier
Peu soucieuse de la situation financière des assistants coach de Washington, l’Association a donc prié John Wall de rompre sa promesse datant d’avant le début de la saison régulière qui consistait à reverser 100 dollars à chaque fois qu’il concédait plus de deux turnovers dans un match. Un vrai trou dans le portefeuille du principal bénéficiaire de cet arrangement.
L’affaire Karabatic a fait du bruit jusqu’aux US et la NBA ne veut probablement pas avoir affaire à un scandale de ce genre. Un représentant d’Adam Silver a donc fait savoir au meneur des Wizards à la mi-octobre qu’il ne pourrait respecter son engagement auprès de Howard Eisley sous peine d’enfreindre la réglementation en vigueur comme le confirme J. Michael de CSN Mid-Atlantic.
« Ils ont annulé ça très tôt dans la saison, » expliquait John Wall avant d’affronter les Raptors à la Maison Blanche. « Ils nous ont appelé. J’imagine que c’est considéré comme du pari, ce qui est interdit par le protocole. »
Un manque à gagner énorme pour l’assistant de Randy Wittman qui a ainsi déjà dû renoncer à 2600 dollars qui correspondent aux 26 matchs lors desquels « Jean Mur » avait dépassé la limite qu’il s’était imposée en début de saison sur les 33 qu’ils a disputé. On comprend mieux désormais la tendance du point guard à encore moins prendre soin de la gonfle cette saison – il tourne à 4,3 turnovers par match, sa pire moyenne en carrière – depuis qu’il sait qu’il ne doit finalement pas mettre la main à la poche à chaque cadeau réalisé à l’adversaire. Bon joueur, il a quand même avoué qu’il emmenait parfois Eisley au resto pour se faire pardonner. Au McDo sans doute, faut pas déconner non plus…
« Je l’invite à dîner de temps en temps, » a expliqué John Wall.
On en vient du coup à se demander si l’engagement de « Gérard » est bien légal alors qu’il pourrait provoquer, à terme, la délocalisation de l’Amazonie au cœur de Cleveland. Mais on imagine que tant que notre porte drapeau n’aura pas publiquement annoncé qu’il pensait planter des pieds de ganja à chaque banderille, Adam Silver ne devrait y voir que du feu.
Source : CSN Mid-Atlantic
Source image : duelingcouches.blogspot.com
