Les Cavs prennent une gifle à Miami, 3ème défaite de suite : le petit Kyrie est demandé à l’accueil…

Le 06 déc. 2015 à 07:55 par Bastien Fontanieu

Cavs

Un déplacement bien médiatisé à Miami, deux revers consécutifs à effacer avec une grosse victoire en déplacement, résultat final ? Une rouste pour les potes de Gérard, qui n’ont jamais vraiment existé face au Heat : 99-84, on n’aime pas décembre dans l’Ohio.

La surprise du chef. Lequel ? Difficile à dire selon certains, le corner droit nous indiquant David Blatt pendant que le corner gauche pointe vers le numéro 23. Alors que pas mal de monde attendait ce comeback du côté de South Beach avec Dwyane Wade face à lui et une équipe des Cavs en galère, LeBron a finalement été ‘mis de côté par son entraîneur’ à quelques heures du début de la rencontre. Choix du King, choix de son serviteur-entraîneur, chacun son avis. Mais au final, c’est en costard qu’on a retrouvé la bête plutôt qu’en sneakers, James s’asseyant sur le banc avec pour difficile mission celle de voir ses copains se démerder face à un Heat remonté à bloc. Il faut dire que la salle et les joueurs d’Erik Spoelstra avaient entouré en rouge cette affiche, surtout après la leçon reçue à Cleveland plus tôt dans la saison. Côté Cavs ? Difficile de pointer un joueur en particulier et dire qu’il a tiré son épingle du jeu, les épingles étant plutôt enfoncées dans le short de Kevin Love (5 points à 2/11) pendant que Richard Jefferson jouait au Bingo (0/7 du parking). Une troisième défaite consécutive après les revers face aux Wizards et Pelicans, une certaine fatigue palpable après un début de saison intense, le point d’exclamation intervenant justement à Miami ce samedi.

Le score final ? Loin de traduire la domination du Heat à domicile, Gerald Green et Dwyane Wade faisant péter les arceaux locaux en abusant des rotations des Cavs, surtout en première mi-temps (60-42 à la pause, près de 30 points d’écart dans le troisième quart). L’arrière s’est encore une fois régalé en accueillant LeBron chez lui, ses dernières rencontres montrant un Flash bien en jambes et particulièrement motivé par la réception de gros clients. Mais le plus inquiétant, finalement, c’était bien le jeu produit par ces Cavs un peu sur les genoux, souhaitant voir la trêve débarquer plus tôt que prévu et du renfort se manifester prochainement. On saluait constamment les efforts de LeBron sur le mois de novembre, l’ailier faisant en sorte que sa franchis se cale en tête de l’Est avant que Kyrie Irving ne revienne, c’est peu dire si le meneur représente le besoin numéro 1 dans l’Ohio aujourd’hui, quand on voit le manque d’énergie, de création et de scoring qui hante le vestiaire de David Blatt. Cependant, on est encore très loin de devoir activer l’alarme, ces Cavs ayant l’expérience et les fondamentaux nécessaires pour réaliser une seconde partie de saison similaire à celle de l’an dernier. Mais à l’heure actuelle, l’absence d’Irving comme celle d’Iman Shumpert font beaucoup trop de mal. Dans quel sens ? Tout simplement car lorsque LeBron souhaite s’offrir un petit luxe, qu’on appelle du repos chez nous autres humains, le reste de l’équipe ne suit pas, meetings entre coéquipiers ou non. La réception des Blazers cette semaine devrait faire le plus grand bien, avant de se déplacer à Orlando puis Boston. Il ne faudra pas se foirer, car la pole-position de l’Est a déjà trouvé un nouveau propriétaire…

Difficile de pouvoir souffler la moindre seconde en ce moment, car l’effectif est un poil juste. Déjà qu’avec LeBron on ressentait une grosse fatigue générale, sans lui ni Kyrie le moulin a pris feu. Une fois ça passe, deux fois aussi, trois fois pourquoi pas : l’heure est venue de se reprendre, en priant pour qu’Irving reçoive bientôt le feu vert des médecins…

Source image : Twitter


Tags : Cavs

Dans cet article