Les Mavericks grignotent les Nuggets 91-82 : en même temps un 16-0 en neuf minutes ça aide

Les Nuggets auraient très bien pu repartir de l’American Airlines Center avec une sympathique victoire. Il faudra juste les prévenir qu’un match ne dure pas 39 minutes mais bien 48. Sûrement un coup de Joffrey Lauvergne ça. #FIBAStyle

Cette équipe de Denver est surprenante cette saison. Sans véritable fond de jeu et laissant les rênes de sa destinée à un gamin de 19 ans venu de Chine, la franchise du Colorado a tout de même réussi à gagner pour le moment autant de matchs que Houston, Washington ou Milwaukee et, à défaut de voir du basket structuré, on n’a pas encore assisté au WTF géant annoncé en début de saison mais seulement au parcours d’une équipe sur courant alternatif, proposant de bonnes choses sur certaines courtes séquences quand d’autres cirques comme les Lakers ou les Sixers sont pour leur part bien à la place qui leur était réservée.

Et le match de cette nuit face à Dallas n’a pas dérogé à la règle puisque les hommes de Mike Malone étaient encore en tête à la pause, portés par une belle prestation d’un Gallinari au four et au moulin. Puis arriva donc ce moment de flottement, consécutif à une mi-temps durant laquelle on soupçonnera donc Sam Hinkie d’être passé pour faire une petite intervention. Car de 52-48 en leur faveur, les Nuggets vont voir le score passer à 52-64 pour les Mavs, soit vous l’aurez calculé une bourrasque de +16 pour les Texans en 9 minutes, période durant laquelle Emmanuel Mudiay et ses potes ne trouveront pas une seule fois le chemin des ficelles. 16-0 donc et 25-5 sur le troisième quart, suffisant pour voir les coéquipiers du GOAT Pachulia (16 points, 12 rebonds, 2 passes, 3 steals et beaucoup d’amour) mettre la main sur le match. Denver ne reviendra plus et ce sont bien les hommes d’un Rick Carlisle sûrement très reconnaissant envers son vis-à-vis qui s’imposeront 92-81, validant avec cette victoire leur présence dans les hautes sphères d’une Conférence Ouest pour l’instant assez illisible si l’on met de côté Spurs, Warriors (costauds costauds) et Lakers (rigolo rigolo).

Des Mavs qui s’en iront maintenant défier Milwaukee lundi dans l’enclos à daims, tandis que Mike Malone ira rendre visite à ses anciens psychopathes de joueurs du côté de Sacramento et pourra de nouveau compter sur l’ami Jo Lauvergne, de retour hier soir après quinze jours d’arrêt.

Source : nba.com

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