Question à 100 balles : que donnerait cette NBA si les grosses stars jouaient dans leurs régions d’origine ?

Le 10 nov. 2015 à 16:59 par Giovanni Marriette

régions d'origine

Après avoir fait la part belle à LeBron James durant l’été 2014, on parle aujourd’hui de plus en plus d’un éventuel retour de Kevin Durant sur ses terres natales, notamment avant le match de ce soir. L’occasion de faire un point précis sur ce que serait la NBA aujourd’hui si les meilleurs joueurs de la Grande Ligue décidaient tous de revenir ambiancer les quartiers de leur enfance. Une redistribution des cartes originale, dans laquelle New-York gagnerait enfin des matchs et où les Spurs n’en gagneraient par contre plus aucun…

Le Business Insider nous avait fait don l’an passé d’une bien belle enquête sur les joueurs NBA et les villes dans lesquelles ils ont grandi, nous laissant rêver à une refonte évidemment utopique de la Grande Ligue en imaginant ce que cette dernière pourrait donner si l’attachement aux racines devenait plus fort que l’appât du gain. Au premier coup d’œil en analysant les franchises qui ne s’en sortiraient plutôt pas mal, on remarque que les Clippers pourraient en finir définitivement avec cette image de losers, tandis que Washington et Chicago ressembleraient fort à des citadelles imprenables, sachant que Jahlil Okafor a lui aussi fait ses gammes autour de Chitown. Quant à New York, si le starting five n’offrirait pas forcément des garanties de titre, gageons que le Madison aurait de quoi vibrer de nouveau… Entre Kemba Walker et Kyrie Irving, bonjour les défenseurs envoyés aux urgences avec des chevilles en lasagne.

Villes natales 1

Les gros marchés sont évidemment en première ligne dans cette rigolote simulation. Bon courage néanmoins pour partager un ballon entre Kevin Durant, Carmelo Anthony et Rudy Gay, ou encore entre Russell Westbrook, James Harden et Paul George… La suite du classement nous laisse à penser que LeBron ne tarderait pas à se re-barrer de Cleveland vu les nouveaux coéquipiers qu’il se coltinerait. Exécuter un pick and roll avec Byron Mullens ou Kosta Koufos, y’a de quoi terminer aisément dans Shaqtin tous les matins. Quant aux Sixers, Kobe ou pas Kobe, le simple fait d’avoir de vrais joueurs de basket pourrait suffire à combler le bonheur des fans : Kyle Lowry appellerait les pompiers à cause de ses coups de chauds, les frères Morris géreraient la police. Joli combo également à Charlotte avec un potentiel duo Stephen Curry/Chris Paul qui pourrait faire lécher pas mal de babines, on a le poignet joyeux chez Jordan et compagnie car Anthony Morrow a quelques notions dans l’art du parking…

Villes natales 2

Pas de chance par contre pour les Warriors qui auraient bien du mal à conserver leur titre avec Damian Lillard et Jeremy Lin dans le rôle des Splash Brothers. La nouvelle version de Rush Hour aurait une bien mauvaise gueule, sans parler d’une raquette Drew Gooden/Chuck Hayes à faire pâlir les associations de maçons… Ci-dessous, l’équipe des Raptors serait la même que la sélection du Canada et probablement le futur plan de recrutement de Masai Ujiri du côté de T-dot, alors que les Rockets présenteraient le front-court le plus efficace de l’histoire en attaque avec DeAndre Jordan et Kendrick Perkins. Sortez les moufles, y’a des mains bien grasses dans la région.

Villes natales 3

Ambiance plus que swag dans le Massachusetts quand on voit la gueule du cinq majeur, avec la touffe de Nerlens et le charisme de Bonner, sans mentionner MCW qui nous ravit tous les jours avec sa dégaine. Attention à ne pas sous-estimer Milwaukee, où des joueurs plus thugs que jamais ont grandi dans les années 80. Entre Dunleavy et Butler, ça envoie des tartes à la pelle et Novak serait parfait pour distribuer les glaces en sortie de stade. Hommage enfin à Blake Griffin dont le niveau de random est exceptionnel dans son cinq majeur, on dirait presque Kobe avec les Lakers aujourd’hui, non ?

Villes natales

villes natales

La fin de notre classement sonne comme un glas pour les Spurs et le Thunder, deux franchises complètement oubliées par les hommes et les femmes désirant fabriquer de petits basketteurs… Si Gregg Popovich règne en maître dans sa ville depuis qu’il y est devenu entraîneur, les maternités pleurent en voyant des marchands de tapis se succéder plutôt qu’un bon gros produit local, formé au AT&T Center et prêt à bombarder les jumpers avec la planche tout en répondant aux conférences de presse avec l’exubérance d’un lampadaire.

A noter que parmi les 30 rosters ci-dessus, seuls Derrick Rose, Deron Williams, LeBron James et Cory Joseph peuvent aujourd’hui annoncer fièrement jouer pour leurs “vraies” couleurs. Dollar 1, Patrie 0 : on attend le match retour avec impatience, sauf à San Antonio bien sûr.

source texte : uk.businessinsider.com

source image : @artkor7


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