Stephen Curry et sa bande explosent les Grizzlies à l’Oracle : 119 à 69, Memphis est un chef-lieu…

Le 03 nov. 2015 à 07:28 par Bastien Fontanieu

Encore une démonstration de la part du meneur et de ses coéquipiers, mais à un niveau exceptionnel de domination cette fois-ci puisque les Grizzlies sont repartis avec 50 points dans le museau… Que peut-on faire face aux Warriors ?

Cela ne fait même pas une semaine que la NBA a repris et la consternation s’affiche déjà publiquement chez les franchises qui ont croisées le chemin de Draymond Green et compagnie. Des Pelicans aux Rockets en passant par les hommes de Dave Joerger, les superlatifs manquent lorsqu’il faut tenter de décrire le jeu proposé par le champion en titre, notamment son meneur qui a clairement décidé de heat-check le reste de la compétition pour une seconde année consécutive. Commençant sa soirée assez calmement, puisque les visiteurs mèneront même d’un petit point en fin de premier quart-temps, on se dit que Stephen va enfin redescendre sur notre planète et que Golden State devra suer un peu pour l’emporter cette fois-ci. Suer ? Disons plutôt s’amuser, again and again and again… Lançant un run typique dans le second quart-temps sous l’impulsion de Draymond à distance, l’écart se creuse et Marc Gasol ne peut vraiment répondre avec le peu d’armes offensives l’entourant (-19 à la pause). Car s’il est fort sympathique de pouvoir défendre durement et jouer à l’ancienne, comment faire en 2015 lorsque des extra-terrestres comme Curry ou le système de Warriors prennent feu ?

C’est une question à laquelle le pivot espagnol et ses copains ont malheureusement obtenu la réponse, dans le troisième quart-temps, grâce à l’explosion tant attendue du numéro 30 à domicile. Déjà qu’il avait planté 24 et 28 points dans les 1er et 3ème quart-temps lors de 2 de ses 3 premières rencontres, Chef Curry a planté 21 unités juste après la pause sur la région d’Elvis et personne ne pouvait véritablement contester les choix de l’intéressé. Comment vouloir défendre un type qui recule exprès dans le corner pour prendre un trois-points contesté ? Comment anticiper le fait qu’il va passer la balle dans son dos avant de lâcher un caviar en rythme pour un dunk de McAdoo avec la faute ? Régnant sur l’échiquier actuel et possédant environ 15 coups d’avance, Stephen a une nouvelle fois mené la voie et ce sont ses coéquipiers qui ont suivi en gardant les deux pieds sur l’accélérateur : + 30, +35, +40, +45 et enfin +50 au score final, le banc du Tennessee ne pouvant tenir face au culot de celui des hôtes, notamment Ian Clark qui s’est cru dans un jeu-vidéo (15 points à 100% au tir). Bien lointaine semble la série de Playoffs accrochée qui avait liée ces deux équipes.

66 à 35 en seconde mi-temps, 27% au tir pour les visiteurs dont 13% à trois-points : la couverture médiatique sera tirée par le Babyface Assassin mais que les choses soient claires : c’est toute la franchise des Warriors qui est concentrée et en feu actuellement… Prochain client ? Les Clippers ce mercredi. Absolument im-man-quable.

Source image : SlamOnline