La Grèce écrase la Belgique à sa façon : 75 à 54, rien à faire quand ça défend trop dur…

Le 12 sept. 2015 à 16:22 par Bastien Fontanieu

On attendait ce match avec impatience, car il nous proposait un des trois grands favoris de cet EuroBasket 2015. Difficile de se dire qu’on va devoir possiblement affronter ces monstres en demi-finale si on veut aller au bout…

On en parlait notamment hier soir, lors de l’apéro en direct proposé à la communauté. La Grèce, derrière la Serbie ou plutôt côtes à côtes avec la Serbie tout en haut de cet Euro ? Les copains de Giannis ont clairement envoyé un message au reste de la compétition sur ce huitième aisément remporté à Lille, avec une seconde mi-temps tout simplement hardcore pour la pauvre Belgique. Pourtant motivée et inspirée d’entrée avec ce coeur de lion qu’on connait bien chez eux, la bande à Lojeski arrivait à agresser une défense plutôt laxiste et parvenait à faire de cette rencontre un petit match bien sympathique à regarder. Si Kosta Koufos fait un chantier sur les 20 premières minutes avec un quasi-double-double (11/9), les Belges tiennent bon en rentrant leurs bombinettes du parking et en haussant leur intensité physique : 34-31 à la pause, seulement 3 points de retard, tout est encore possible et imaginable chez Léon.

Le problème, c’est que la Grèce ne jouait pas. Ou à peine. Remontés comme des pendules au vestiaire, les soldats d’Athènes retournent sur le parquet et décident de faire littéralement vivre un cauchemar à leur adversaire. La Belgique respire avec une seule paille, atteindre l’arceau devient une mission digne des plus grands films d’action, rentrer un tir sans avoir un poing dans la gueule se fait rare. Doucement mais sûrement, donc à la grecque, le favori retrouve son jeu et creuse l’écart : +7, +11, +15, +19, +23… C’est Bourousis qui se charge de prendre le relais sur cette seconde période et de montrer sa polyvalence, puisqu’il tape un alley-oop, rentre un trois-points, tarte un arrière et défenestre un intérieur en 2 minutes. Le genre de séquence qui te casse une équipe et sublime l’autre, le public et les téléspectateurs ne peuvent continuer à voir cette torture. Les blancs sont en parfaite cohésion, le moral belge est fracassé : un match grec, tout simplement. Du coup, c’est bien en quart et face au vainqueur de Pologne-Espagne que l’équipe de Spanoulis tentera de confirmer son statut, avec une performance de 40 minutes plutôt que 20.

Rouleau compresseur, voilà l’impression qu’aura donné la Grèce sur ce huitième remporté avec deux mains sur le volant. Son prochain match sera nettement plus relevé, mais qu’on ne s’y trompe pas : quand ça défend comme en deuxième mi-temps, qui peut attaquer cette équipe et rester vivant ?

Source image : Basket Express


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