Les notes du 28ème game dominical : Trevor Ariza crame les filets, et la gorge des Clippers

Le 18 mai 2015 à 01:42 par Clément Hénot

Pour ce 28ème bulletin de notes dominicales, un Game 7 qui sent la poudre et les épices entre les Rockets et les Clippers. Après avoir été mené 3-1, Houston a su trouver les ressources pour arracher cet ultime match face à des Clippers très tranchants sur toute la série mais qui se sont probablement vus trop beaux trop vite…

De retour dans leur Toyota Center, les Texans ont donc découpé les Californiens dans tous les compartiments du jeu et ce n’est pas un come-back en trompe l’œil des Angelinos en fin de match qui va atténuer cette impression, celle que l’on a trop souvent vu cette saison, que les Clippers n’arriveront pas à gravir cette marche malgré leur talent indéniable. Pourtant privés de Motiejunas et Beverley, les Rockets étaient juste intouchables ce soir et vont donc se coltiner les Warriors. Mais pour l’heure, place aux notes.

Houston Rockets

Dwight Howard (B+) : il a donc remporté son duel de mains carrées avec DeAndre Jordan. Très précieux sous les panneaux, il a également été adroit aux lancers-francs (sic) et se sera même permis de choper une barre après un lancer avec la planche.

Josh Smith (B) : d’habitude, le bonhomme est un énorme maçon mais pour ce Game 7, il a décidé de canarder ses adversaires avec une grande efficacité, le sosie de The Game est un troll ambulant.

Trevor Ariza (A-) : toujours bien servi par ses coéquipiers, il aura été très piquant à 3 points, ça tombe bien, il retrouvera Stephen Curry au prochain tour. Reste à savoir s’il tiendra la comparaison, tant niveau adresse que niveau épices.

James Harden (B) : des pourcentages médiocres et toujours trop de pertes de balles, mais il aura su faire jouer ses coéquipiers qui lui auront bien rendu, puis il aura quand même fait son match hein, aux lancers, as usual.

Jason Terry (C) : un petit match de la part du JET qui aura surtout laissé son ancêtre se mettre en valeur. En même temps, un type titré avec Dallas, qui a le logo des Celtics tatoué sur le bras et qui joue à Houston, ça fait un peu bizarre non ?

Terrence Jones (B) : toujours plutôt infernal sous les panneaux mais à peu près infecte lorsqu’il s’écarte, TJ fait pourtant la sourde oreille, ne veut rien savoir et continue de jouer en périphérie. Un peu comme si Gérard Jugnot essayait de pécho Kate Upton…

Pablo Prigioni (B+) : il a beau avoir été absent le jour de la distribution du swag, cependant il s’est rattrapé en étant un véritable charognard des balles perdues. Moche mais assez efficace pour l’envoyer en finales de conférence. Les Knicks aiment ça, Shumpert et “Gérard” aussi.

Corey Brewer (B-) : comme à son habitude, du sérieux et de l’application à revendre. Il a beau être épais comme un câble de frein à main, il joue toujours pied au plancher des deux côtés du terrain.

Clint Capela (non noté) : Clint Capela et Yannick Noah sont désormais amis.

Kostas Papanikolaou et Nick Johnson (non notés) : bonsoir, à bientôt.

Los Angeles Clippers

DeAndre Jordan (B-) : à défaut d’avoir été élu Meilleur Défenseur de l’année, DJ aura ce soir gagné le trophée officieux de “Main de Playmobil d’Or”. C’est vrai quoi, les lancers bordel.

Blake Griffin (B+) : il a frôlé l’arrêt cardiaque lorsqu’il s’est rendu compte qu’il a envoyé Glen Davis au alley-oop, mais pour le reste, il s’est débattu comme il a pu avec Chris Paul. Dommage

Matt Barnes (D) : la maman de James Harden se demande encore s’il a osé jouer ce match.

J.J. Redick (D+) : être aveugle, ce n’est pas pratique. Être aveugle lorsque l’on est joueur de basket, ça l’est encore moins. Mais être aveugle lorsque l’on est joueur de basket professionnel supposé excellent tireur, c’est quand même légèrement incompatible non ?

Chris Paul (B) : le pauvre aura absolument tout tenté, même de se jeter sur Dwight Howard tel un tigre sur un zèbre dans un documentaire animalier, mais il était bien trop esseulé. C’est pourtant bien lui qui devra une nouvelle fois subir une salve de critiques.

Jamal Crawford (D+) : un mix plutôt maladroit entre le croquage de Jordan Crawford et le manque de talent de Billy Crawford. D’ailleurs, pour lui, ce match est rapidement parti en un featuring avec Tragédie.

Austin Rivers (C-) : 5 minutes de jeu, 3 fautes, puis le black-out total. En fait, le fiston avait juste eu un Game-Breaker sur les Games 1 et 3. Chassez le naturel, il revient au galop comme on dit.

Glen Davis (non noté) : pas suffisamment sur le terrain pour être évalué. Pour dire, son principal fait d’arme sur ce match est d’avoir fait passer Austin Rivers, qui a vu sa vie défiler devant lui, à 2 doigts de l’amputation en retombant sur son genou.

Spencer Hawes (non noté) : parfois, le catogan, ça peut faire gladiateur, mais sur ce bon Spencer, ça fait campagnard. Quitte ou double quoi.

Dahntay Jones (non noté) : tu sais que tu joues les bouche-trous dans un club quand tu dois juste rentrer pour faire du hack-a-Dwight. VDM

Lester Hudson (non noté) : bonsoir, à bientôt.

Bonus

Donatas Motiejunas et Patrick Beverley (respectivement A+ et Z-) : tandis que le Lituanien a fait un minimum d’efforts, s’est mis sur son 31 et affichait une certaine classe en mode agent immobilier, le meilleur pote de Russell Westbrook s’est pointé dans le plus grand des calmes avec une dégaine de fermier texan, chez lui, au Toyota Center, pour un Game 7. A cet instant précis, personne sur cette planète n’avait moins de dégaine que lui. On savait qu’il n’en avait pas grand chose à secouer, mais il y’a quand même des limites à ne pas franchir Patoche…

C’est donc une fin de parcours cruelle pour les Clippers que beaucoup voyaient bien plier la série à l’issue du Game 4, malheureusement, les vieux démons les ont rattrapés et la lose reste collée à leur peau. Houston, pendant ce temps, va pouvoir fêter cette qualification comme il se doit avant d’affronter l’ogre Golden State. Sur ces belles paroles, on vous dit à dimanche prochain pour le 29ème bulletin de notes dominicales.

source image : Anto Hollywotion


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