Coiffé au poteau pour le COY, Steve Kerr se consolera avec le prix Rudy Tomjanovich 2015

Le 27 avr. 2015 à 21:03 par Leo

Si les votants pour le trophée du ‘Coach Of the Year’ ont préféré primer les talents de Mike Budenholzer plutôt que les siens, Steve Kerr, prenant la relève de Mark Jackson aux Golden State Warriors, vient peut-être de trouver son lot de consolation…

En effet, au terme d’une année faste où ses joueurs se sont hissés à la première place de la Ligue avec 67 succès en poche, le quintuple champion NBA en tant que joueur – 3 avec les Chicago Bulls de Jordan et 2 avec les Spurs de San Antonio de Coach Pop – vient tout juste de recevoir le prix Rudy Tomjanovich 2014/2015, un prix remis par l’ensemble des organes de presse qui salue l’intégrité remarquable de l’intéressé sur le terrain ainsi que l’entente cordiale et respectueuse dont il a su faire preuve avec les médias et les fans. Toujours le sourire aux lèvres, Kerr ne manque pas de cultiver les liens qu’il a pu tisser dans le milieu professionnel aux quatre coins de la Grande Ligue, entre une longue carrière d’analyste pour la télévision nationale (chez TNT avec le Shaq et toute la clique) et un passage dans les bureaux des Phoenix Suns où il a occupé le poste souverain de General Manager/Président des Opérations Basket pendant trois ans.

Très apprécié par ses pairs et se tenant disponible aux moindres interrogations de la sphère médiatique, l’ancien sniper de 49 piges succède ainsi à Frank Vogel des Indiana Pacers pour le gain de ce trophée louant les qualités humaines de son détenteur. Bon, c’est pas tout à fait la même chose que le prix Red Auerbach du ‘Meilleur Entraîneur de l’Année’, mais Steve Kerr a prouvé cette saison qu’il avait de la ressource. De toute manière, il a d’autres chats à fouetter en ce moment ; ses Guerriers viennent d’impitoyablement sweeper les Pelicans d’Anthony Davis et attendent, a priori, d’en découdre avec les Oursons de Memphis.

Après tout, Rudy Tomjanovich est aussi un grand coach donc, pas de doute là-dessus, Steve Kerr s’en contentera avec ce grand smile qui lui va si bien…

Source texte : probasketballwriters.org

Source image : Justin Sullivan/Getty Images Sport


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