34 points et 8 passes : Derrick Rose a pris sa DeLorean pour faire le trajet vers Milwaukee
Le 24 avr. 2015 à 08:05 par David Carroz
Huit matches après son dernier come-back d’une trop longue liste, Derrick Rose a sorti une performance haut de gamme pour permettre aux Bulls de venir à bout de Bucks accrocheurs. En pénétration, du parking ou en distribution, il a dicté le rythme de l’attaque des siens, contrôlant la rencontre et achevant Milwaukee lors de la deuxième prolongation.
Sa ligne de stats résume assez bien son influence sur le jeu de Chicago. Avec 34 points -son meilleur total depuis mars 2012- à 12/23, 8 passes et 5 rebonds, il a été productif et efficace. Ses 5 ogives lancées du parking (sur 9 tentatives) sont un record pour lui en Playoffs. Que demander de plus ? De la défense, et de ce côté aussi, son activité lui a permis de voler 3 ballons. Tout ceci en 48 minutes de jeu, de quoi pousser le front office des Bulls à l’agonie pendant que Tom Thibodeau se marrait sur son banc. Mais ce que ces chiffres ne montrent pas, c’est à quel point Derrick Rose était motivé et a embrassé son rôle de leader. Parlant aux uns, replaçant les autres, donnant de la voix et glissant des conseils, son attitude a guidé les Bulls. Et pour une fois, on a même eu le droit à de l’émotion, comme si enfin il revivait après toutes ses blessures.
GIF: Derrick Rose OMFG, man pic.twitter.com/J20g1xTf8F
— CJ Fogler (@cjzero) 24 Avril 2015
Après avoir été facile lors du Game 1, après avoir compensé sa maladresse en s’appuyant sur d’autres secteurs du jeu lors du Game 2, Derrick Rose a cette fois-ci été celui qui a inspiré les Bulls en leur donnant la victoire. Même s’il manque un lancer-franc crucial en fin du quatrième quart-temps.
J’ai raté un put*** de lancer franc ! – Derrick Rose.
Peu importe cet échec, ses 6 points lors de la seconde prolongation ont plié le match. De retour en mode agressif, il a impressionné Jason Kidd.
Il joue à un très haut niveau. Il joue comme un MVP avec sa capacité à contrôler le match. – Jason Kidd.
Pourvu que ça dure, on le préfère largement enthousiaste sur le parquet qu’en costume sur le banc.
Source image : Chicago Tribune
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