La rancoeur d’Isaiah Thomas a ses raisons que les Suns n’ignorent plus
Le 24 févr. 2015 à 09:25 par David Carroz
Le regard qui en dit long. Envoyé par les Suns à Boston dans les dernières heures avant la deadline des transferts, Isaiah Thomas a assassiné ses anciens partenaires pour son retour à Phoenix avec ses nouvelles couleurs. Décisif en fin de match, il n’a pas hésité à toiser son ancien banc pour leur faire comprendre sa valeur et sa rancoeur. Cette nuit, ils ont payé.
Alors qu’Eric Bledsoe venait de rentrer un 3 points pour permettre aux locaux de revenir à 101-100, Isaiah Thomas a décidé de montrer qui avait la plus grosse paire entre lui et son ancien coéquipier. Profitant d’un écran de Tyler Zeller, il arme à son tour derrière l’arc pour prendre le tir sur la tête de son remplaçant aux Suns, Brandon Knight. Pris de vitesse, ce dernier fait la faute. Ficelle tout de même pour I.T. qui se tourne alors vers le banc de Jeff Hornacek. Sans rien dire, mais pas sans arrière-pensée.
Cette action a été le point d’orgue de la soirée d’Isaiah Thomas, par ailleurs auteur de 21 points à 6/16 et 7 passes décisives en 27 minutes dans son rôle de 6ème homme. 8 de ses points ont été inscrits dans les dernières 97 secondes du match, pour apporter la victoire 115 – 110 à Boston.
Il faut dire que le nouveau lutin des Celtics n’a pas forcément apprécié ce qui a pu se dire à son sujet. Si Goran Dragic s’est plusieurs fois plaint de la rotation sur les lignes arrières, Isaiah Thomas a tenu à mettre les choses au clair, ce n’était pas son cas.
I. Thomas on reportedly complaining about playing time, “The guy that complained, you seen it in the media. I didn’t say anything.” #Suns
— Jeffrey Sanders (@JeSanders11) 24 Février 2015
I. Thomas sur les rumeurs disant qu’il se plaignait de son temps de jeu , “Le gars qui se plaignait, vous l’avez vu dans les médias. Je n’ai absolument rien dit.”
En plus de ce petit tacle glissé pour Goran Dragic, Isaiah Thomas a reconnu lui-même après le match que c’était un plaisir de battre l’équipe qui l’avait tradé. Pas d’animosité pour autant avec ses anciens partenaires de vestiaire, puisqu’il considère qu’ils sont ses amis, en dehors du parquet en tout cas. Cette nuit, comme souvent, il voulait la balle pour être le héros. Il l’a eu et il l’a fait. Phoenix l’a bien compris.
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