Bilan de mi-saison, édition Mavericks : Rajon Rondo redonne la folie des grandeurs à Dallas !

La barre des 41 matches joués est presque dépassée, l’occasion parfaite pour réaliser un premier diagnostic de chaque franchise après une demi-saison digérée ! Bienvenue à Dallas, où l’on se permet de rêver grand depuis l’arrivée de Rajon Rondo…

L’état des lieux

Les Mavs ont fait un gros ménage dans l’effectif l’été passé et le résultat est très net. Les retours de Tyson Chandler et José Juan Barea ont redonné une forme de stabilité aux joueurs texans et l’acquisition de Chandler Parsons s’est avérée très bénéfique. Après des débuts encourageants, Dallas a enchaîné une série de six victoires consécutives durant le mois de novembre avant de connaître quelques difficultés. Source des problèmes : le trio de meneurs (Jameer Nelson, Raymond Felton, Devin Harris) n’a pas eu les effets escomptés par la franchise et un changement radical est survenu le 18 décembre : l’arrivée de Rajon Rondo chez les Mavericks ! Dallas s’est depuis installé comme un solide concurrent dans le Top 8 de l’Ouest. Quatrième de la Conférence Ouest (30 victoires – 13 défaites), la franchise est au coude à coude avec deux autres gros clients Memphis (que les Mavs viennent de battre chez eux) et Houston. Point négatif : des trois rencontres face à leurs voisins texans, les Mavs ne sont parvenus à l’emporter qu’une seule fois.

Il a assuré : Monta Ellis

Les années passent mais Monta Ellis reste toujours au sommet ! Revitalisé depuis son arrivée à Dallas, l’arrière de 29 ans est cette saison encore l’homme à tout faire des Mavericks. Ellis a participé à toutes les rencontres de son équipe depuis la fin octobre et s’impose clairement comme une pièce-maîtresse de la rotation de Rick Carlisle. Avec 20,2 points de moyenne par match et 45,4% de réussite au tir, l’ancien feu-follet des Bucks est toujours aussi dangereux à mi-distance que dans ses attaques de la raquette. Ses qualités de passeur sont elles-aussi une nouvelle fois au rendez-vous : avant que Rajon Rondo ne fasse son apparition dans le Texas, c’est Monta qui a le plus rempli le rôle de facilitateur pour ses coéquipiers (4,5 passes décisives par match). Désormais en duo avec l’ancien meneur des Celtics, il va pouvoir intensifier son apport du côté du scoring et peut-être même redresser son adresse derrière la ligne de 3-points (33,1%).

Il a abusé : Al-Farouq Aminu

Débarqué l’été dernier dans le Texas, l’ancien ailier/intérieur des Pélicans devait devenir la doublure de Dirk Nowitzki. S’il n’a bien entendu pas le talent de la légende allemande, Rick Carlisle comptait sur Al-Farouq Aminu pour espacer le jeu offensif des Mavericks et renforcer la défense dans la raquette, notamment au rebond. À la mi-saison, la constat n’est pas brillant pour l’ailier nigérian. En 36 rencontres, il ne totalise que 4,6 points et 3,2 rebonds de moyenne et n’a transformé que 25% de ses tentatives derrière la ligne des 3-points. À plusieurs reprises délaissé au profit de Charlie Villanueva, Aminu sort peu à peu de la rotation des Mavs et n’a désormais qu’un temps de jeu réduit (14,3 minutes par match). Le joueur de 24 ans possède une option dans son contrat l’année prochaine. Mieux vaut pour lui qu’il l’active !

L’action de la saison

Et la suite ?

La course aux PlayOffs dans la Conférence Ouest est plus compétitive que jamais. À couteaux tirés avec les Rockets et les Clippers, Dallas ne peut se satisfaire de cette place de cinquième et va chercher à grimper dans le classement. Afin de s’assurer une position favorable pour les phases finales, les Mavs vont devoir améliorer leur bilan face à leurs rivaux de la Southwest Division (3 victoires – 3 défaites) et prendre le pas sur leurs voisins texans. Rick Carlisle possède désormais un effectif solide, composé de vétérans titrés et de quelques jeunes joueurs prometteurs. Dallas a son mot à dire dans la bataille de l’Ouest et pourrait bien être l’équipe qui crée la surprise. Bilan projeté : 52 victoires pour 30 défaites.

Source couverture : Ronald Martinez, Getty Images