Sur le banc des accusés : Carlos Boozer craque mentalement et Jeremy Lin boit pour oublier

Le 09 déc. 2014 à 14:21 par Clément Hénot

Dimanche soir, les Lakers ont encore enquillé une défaite, la troisième consécutive, face aux Pelicans qui ont accepté l’offrande sans sourciller. C’était l’occasion pour Byron Scott de tester sa nouvelle tactique, exit Carlos Boozer et Jeremy Lin donc, place à Ed Davis et Ronnie Price. Voilà voilà.

Le “Booz” justement, n’a pas vraiment réussi à dissimuler sa frustration derrière quelques passage en mode langue de bois vis-à-vis de son benchage en règle. L’ancien intérieur de Chicago n’avait jamais réellement connu une telle situation en NBA et a donc une nouvelle fois décidé d’augmenter le volume pour faire part de sa frustration.

“Évidemment, c’était une surprise pour moi, je ne m’y attendais pas, mais si ça aide l’équipe alors c’est tant mieux, je veux jouer pour l’équipe. Je sais que Byron Scott cherche la formule pour faire gagner l’équipe, il a fait des changements, c’est son opinion, j’en ai une différente. Mais je vais continuer à travailler.”

Même son de cloche chez Jeremy Lin, plutôt  déçu également mais cherchant également des motifs de satisfaction pour le moins improbables. On savait l’ancien étudiant d’Harvard très croyant, mais là tout de même, il faudrait vraiment marabouter la Conférence Ouest pour rendre les rêves de Lin accessibles. Ou alors opter pour la gnôle, ce qu’il a visiblement fait pour le coup.

“J’ai envie d’être un meneur titulaire dans cette ligue et je pense pouvoir l’être. Forcément, je suis très déçu car c’est un objectif pour moi. C’est l’une des choses les plus dures que j’ai vécu depuis mon arrivée dans la ligue.”

“Mais je continue d’y croire, les gens vont peut être me prendre pour un fou mais je m’en fiche, je pense sincèrement que l’on peut faire les PlayOffs. Je pense qu’on en est capables, d’autres gars sont dans le même état d’esprit que moi. Certains vont rire, tant mieux pour eux mais on peut le faire. J’ai toujours été un grand rêveur et je crois aux miracles, Dieu en a déjà réalisé beaucoup dans ma vie.”

Comme on dit, l’espoir fait vivre, mais celle là, seul The Pandas Friend (qui s’appelait encore Metta World Peace à l’époque) avait osé en rêver à l’époque ou Dwight Howard n’était pas encore un mec soft selon Kobe. Pour rappel, les Lakers ont actuellement 16 défaites en 21 matches.

Ah qu’il est loin le temps où Carlos Boozer ridiculisait ses adversaires au poste et qu’il leur cassait les reins et les oreilles… Ah qu’il est loin le temps ou Jeremy Lin mettait le Madison Square Garden à ses pieds et changeait même le cours de la bourse grâce à ses exploits… Il vous faudra bien du courage pour limiter les quantités de Doliprane cette saison.

source image : LA Times

source texte : SLAM Online


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