Milwaukee Bucks : et si Bambi était un film gore ?

Le 01 déc. 2014 à 19:40 par David Carroz

Milwaukee Bucks pari

TrashTalk Service Announcement : cet article n’a d’autre but que de vous dresser le portrait d’un joueur, d’une franchise ou de tout autre acteur de la NBA en jouant sur les mots pour vous divertir, en visant un contenu ludique. La lourdeur des blagues composant cette rubrique n’ayant d’égal que la légèreté avec laquelle nous vous conseillons de la lire, nous vous remercions de votre grande mansuétude.

Un nuit froide d’hiver. Lyon, Parc de la Tête d’Or. L’effectif des Milwaukee Bucks, en déplacement pour le cadre de NBA Europe pait paisiblement dans son enclos réservé. Le “Gros Chien” – Glenn Robinson de son nom – veille sur le troupeau, ou plutôt il accompagne Kendall, le Marshall des eaux et forêts qui doit s’en occuper. Ils ne savent pas encore que le pire est à venir, nous non plus.

Milwaukee Bucks

Le backourt de Milwaukee tranquille lors de la promenade d’avant match.
Source : http://www.panoramio.com

Pour mieux comprendre ce qui va suivre, replongeons-nous dans les origines du drame et retournons donc à Milwaukee. Si nous ne sommes pas des visiteurs assidus, la ville a eu son compte de visiteurs. Pas Godefroy de Montmirail ou Jacquouille, mais des missionnaires et explorateur français qui venaient au XVIIème siècle pour troquer avec les Indiens. D’ailleurs Milwaukee est indien comme nom. Ca se prononce Millioké et ça signifie en Algonquin “la bonne terre.” Et la Bonne Mère à Marseille, c’est de l’Apache ?  

Nous sommes donc au point de départ de l’équipe des Bucks, quelque part le long des rives du Lac Michigan, à proximité de la rivière Kinnickinnick comme des lapins. De toute façon, il n’y a pas beaucoup plus à faire dans le coin, surtout que maintenant le troc avec les Indiens parait compromis. Mais à l’époque, Salomon Juneau, un Franco-Canadien, né de la grossesse non désirée d’une adolescente de 16 et du chauffeur de Victor Pivert, un certain Salomon, s’est établi dans un endroit pourtant austère (seul Minnesota fait plus dans le froid que Milwaukee) car il y trouvait son compte. Quoi Salomon était Juif ? Il sera aussi maire de Milwaukee et père de Joseph Juneau qui donna le nom à la ville de… Juneau en Alaska.

Milwaukee Bucks

Pendant ce temps-là, à Milwaukee, un joueur blessé est raccompagné chez lui.
Source : http://meanwhilein.org

De longues années après donc, la franchise des Bucks voit le jour dans le Wisconsin. Lorsque la NBA autorise le groupe Milwaukee Professional Sports and Services Inc. à prendre part à la grande ligue, les présidents Wesley Pavalon et Marvin Fishman se demandent Wisconsin, mais la réponse est simple, toujours en bas de la page. Les Daims peuvent alors faire leur entrée dans l’arène, mais pas dans la reine, la NBA désapprouvant l’érotisme inter-espèce.

Cette histoire commence plutôt bien puisque dès le troisième printemps des Faons (pas encore devenus cerfs), le titre revient dans le Wisconsin. Il faut dire qu’avec Oscar Robertson et Lew Alcindor, la foule de Milwaukee elle ne s’en dort pas pendant les matches. Mais la joie sera de courte durée. Alcindor devient Kareem Abdul-Jabbar, “le généreux serviteur du puissant“, et rejoint quelques années plus tard les Lakers après avoir demandé à rejoindre New-York ou L.A. Il faut croire que le Wisconsin n’est pas ce “puissant” ou que Kareem a jugé qu’un titre pour Milwaukee, c’était bien assez généreux. La période alcindorée des Bucks prend fin.

Milwaukee Bucks

Chut, y a Bambi qui Alcindor
Source : http://www.planete-ducati.com

Depuis, des générations se sont succédées, dont une avinée avec Baker. C’est peu de temps après celle-ci qu’apparait notre chien de garde, qui contrairement aux chiennes du même nom, apprécie de regarder des bi(t)ches. Car oui, Glenn Robinson ne s’était pas rendu compte que seuls des mâles peuplaient le troupeau des Bucks. Il cohabite alors aux côtés de snipers comme Sam Cassell et surtout Ray-Ray. Ce dernier shoote à en perdre Allen et ce “big three” – à ne pas confondre avec un big tree où les cerfs peuvent s’abriter – arrive jusqu’en finale de conférence où cette fois-ci, c’est l’Allen de Philly – rien à voir avec la laine de verre – qui leur donne la réponse : la période de gloire pour le Wisconsin, c’était dans les années 70 – “That 70’s Show” en version originale.

Mais revenons-en à nos moutons, ou à nos daims plus précisément qui sont donc pépères dans leur enclos. À Lyon, Parc de la Tête d’Or pour ceux qui n’ont pas suivi ou qui ont une mémoire de poisson rouge. Profitant de la proximité de Grenoble, l’une des plaques tournantes de la drogue en France, Larry Sanders s’est échappé quelques heures pour aller toper. Il revient accompagné de sa femme, Cindy, qu’il a rencontrée et épousée à Vegas. Le prêtre étant aussi bourré qu’eux, il oublie un ‘s’ sur le contrat de mariage et notre jeune mariée devient Cindy Sander pour le plus grand malheur de nos oreilles. Pour s’amuser, Larry – a priori un ami qui ne vous veut pas que du bien – fait fumer l’ensemble du troupeau et tout l’effectif des Bucks commence à avoir des hallucinations : ils voient des papillons de lumière qui leur volent autour et ils commencent à devenir fou.

À Milwaukee, Jaba rit Source : https://reneedezvous.wordpress.com/

Complètement défoncé, Jaba rit Parker.
Source : https://reneedezvous.wordpress.com/

Difficile alors pour “Big Dog” et le Marshall de gérer le troupeau. Chacun est pris de la faim ou de la soif du tox’ avec des envies loufoques. Jerryd veut boire du Bailey’s pendant qu’O.J. rêve d’un kebab sauce mayo. Rien ne va plus, surtout qu’un danger encore plus grand guette les cervidés. En ce Vendredi 13, Jason Kidd est transformé. Il portait déjà un masque stupide lors de l’entrainement, et le voilà maintenant qui s’approche des ses joueurs armés d’une machette. Avec lui, un revenant. Si la carrière de Michael Redd is dead à l’instar de ses genoux, l’ancien de la maison est avide de vengeance, et il veut faire payer ses successeurs de l’avoir déjà oublié.

Milwaukee Bucks

Jason Kid(d)
Source : http://www.gopixpic.com

Petit faon deviendra grand, pourvu que Dieu lui prête vie disait Jean de La Fontaine. Sauf que là, Dieu laisse les Bucks à la merci de deux psychopathes. Jason et le communiste sanguinaire sont même rejoints par un troisième homme, Orelsan Ilyasova, qui après avoir massacré le rap français veut en faire de même avec le basket américain. Sur le coup on commence même à flipper de voir Black M et Maitre Gim’s, ce qui serait annonceur d’une torture sans précédent. Mais la Sexion d’Assaut est désolée, elle se tire, le parc n’étant pas dans sa direction.

Face à eux, personne ou presque. Seul Brandon, un chevalier un peu téméraire ose se lancer. Sauf qu’un pachyderme nommé DeAndre et égaré dans l’enclos lui tombe dessus et l’écrase. Triste fin pour celui qui voulait jouer les sauveurs. Surtout qu’il espérait tenir au moins jusqu’au lendemain pour sortir, lui qui est atteint de Saturday Knight Fever.

Milwaukee Bucks

Brandon Knight, après le passage de DeAndre
Source : http://www.meltybuzz.fr

C’est finalement Giannis Antetokounmpo mais aussi ante-christ qui fait fuir les assaillants, à coup de phalanges immenses. Bilan de l’attaque : 3 morts en plus de Brandon Knight. Patrick O’Bryant et Nate Wolters, dont tout le monde s’en fout, avaient été envoyés en première ligne pour retarder les tueurs. Bonne idée. Jared Dudley a lui aussi succombé, mais il est juste mort de faim alors qu’il découvrait la fin de l’innocence. Et Damian Inglis, qui lui a passé la nuit pépère dans l’enclos de D-League à côté, le remplacera dans l’effectif.

Je vous raconterais bien la suite, mais Walt Disney, tombé sous la charme de cette idée originale, vient de me faire signer un contrat pour écrire les films Bambi 3 à 5. Le montant : one buck, un dollar, pas plus. Je vais mettre Michele Roberts sur le coup pour défendre mes droits comme elle était prête à le faire pour Jeff Taylor. Je vous laisse, mon cerveau bouillonne. J’ai trop chaud. Ca doit être l’effet de cerf.

Source image  : Frederic Desmette via fredericdesmette.com