Mark Cuban est humain et se remet en cause : “Laisser partir Steve Nash a été ma plus grosse erreur”
Le 08 nov. 2014 à 16:43 par Clément Hénot
L’heure est aux confessions pour Mark Cuban. Même si le proprio déjanté est connu pour ses différents excès et certains succès, il est également assez lucide pour revenir sur ses échecs en tant que propriétaire. En toute objectivité, il revient sur sa plus grosse erreur chez les Mavs.
Et elle concerne le double MVP et meilleur défenseur Steve Nash. S’il est actuellement déclaré inapte à jouer pour cette saison, le meneur canadien est sous le feu des critiques après avoir montré que son dos semble aller mieux en exposant son swing sur Instagram (le post a depuis été retiré). Cuban avait déjà déclaré qu’il ne pensait pas que la carrière de son ancien meneur tiendrait aussi longtemps. Mais aujourd’hui, il va encore plus loin, et pense même que c’est la pire erreur de sa carrière !
“Ma pire erreur ? Laisser partir Steve Nash, évidemment. J’ai appris une grande leçon récemment : le plus dur travail d’un Manager Général n’est pas forcément de gagner un titre, mais de garder son boulot. Aujourd’hui, c’est facile de regarder en arrière et de reconnaitre mes erreurs… J’aurai préféré être assez intelligent pour m’en rendre compte plus tôt, mais malheureusement je ne l’ai pas été. J’aimais trop prendre des risques pour ça.”
Sauf qu’à l’époque, on en est encore qu’en 2004, et il manquait probablement encore plus de cases à ce bon Mark Cuban à ce moment là. Du coup, il laisse filer un Steve Nash en pleine bourre lors de cette free-agency. Les Suns le font signer, passeront dans une autre dimension suite à sa signature et son entente avec Amar’e Stoudemire, et il gagnera dans la foulée ses deux titres de MVP consécutifs en 2005 et 2006 au pays du cactus. Aujourd’hui, Steve Nash est sur les rotules et approche de ses 62 ans, mais il aura rayonné avec les Suns, et cela donne d’immenses regrets à Mark Cuban.
Le proprio des Mavericks peut toutefois se réconforter en se disant qu’il a réussi à ramener sa franchise jusqu’au titre en 2011. Mais c’est effectivement très effrayant que de se demander ce qu’aurait donné cette équipe de Dallas avec un Steve Nash stratosphérique comme il l’a été à Phoenix.
source image : USA Today
source texte : Pro Basketball Talk
