Deron Williams en mode Utah, Brooklyn en mode Nets : le Merdico a respecté son surnom !
Le 08 nov. 2014 à 09:00 par Bastien Fontanieu
On l’a commentée en direct en espérant que cette rencontre soit aussi serrée qu’une rue de Venise, on a plutôt eu droit à un boulevard haussmannien construit par les Nets : le premier Merdico revient à Brooklyn sur un score large, 110 à 99.
Le score final ne reflète d’ailleurs pas vraiment l’écart entre les deux équipes hier soir, le duel ne durant véritablement qu’un quart-temps avant que New York s’écroule devant l’application des hommes de Lionel Hollins. Une défense collective active, des joueurs en jambes qui se donnent et communiquent, une vilaine défaite face à Minnesota qui a piqué certains dans leur égo : voilà peut-être le cocktail étonnant qu’il faut créer pour obtenir la meilleure version possible de ces Joe Johnson et autres Deron Williams, le meneur local réalisant le meilleur match de sa saison grâce à un bagage offensif enfin à son ancien niveau. Lui qui martyrisait les pauvres soldats adverses à l’époque du Jazz grâce à sa technique et son corps bien tanké, Deron a rappelé de bons vieux souvenirs en allant martyriser les pauvres Iman Shumpert et Tim Hardaway Jr de son imposant booty, envoyés au poste 1 pour cette soirée exceptionnelle. Autant rassurer Derek Fisher tout de suite, si l’essai était intéressant sur le papier le coach aura certainement compris que ces deux hommes n’ont rien à faire à la mène.
La soirée deviendra également cauchemardesque pour Melo et ses potes, lui qui finira à 5/20 au tir notamment grâce à l’énorme boulot effectué par Johnson en défense individuelle, mais aussi par le manque d’aide dont dispose l’ailier aujourd’hui quand on voit les blessés ainsi que certaines rotations imposées par Fisher. Très peu de Dalembert, de Jason Smith également malgré des soucis de fautes, beaucoup trop de Stoudemire et d’isolations quand certains tirs ne rentrent pas : plus les matches avancent et plus on commence à comprendre ces Knicks, qui peuvent montrer un jeu collectif ravissant par séquences puis retomber dans de vieux démons en oubliant le mouvement de balle qui leur a permis de remporter déjà deux beaux matches cette saison. Le squad de Manhattan laisse son cousin de quartier lui marcher sur la gueule, c’est sûr que c’est assez difficile de l’emporter quand tout le monde tire avec efficacité derrière l’arc en face mais laisser Deron Williams se balader et Brook Lopez (20 points et 9 rebonds en 10 tirs seulement) se faire plaisir est une sentence à éviter. Le genre de torture qui est assez difficile à regarder à 3h du matin, alors à vivre sur un parquet on ne préfère pas imaginer.
La troisième défaite de suite est pour les Knicks, pendant que les Nets se refont une santé. Encore un Merdico qui aura terminé en leçon, mais on peut dire que le commentaire en direct aura été épique : quitter le match en plein troisième quart parce que les autres rencontres sont serrées à côté, il n’y a qu’un Merdico pour vous faire vivre de telles choses. On se retrouve le 2 Décembre ?
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