On touche juste avec les yeux ! Brett Brown loue déjà les qualités de Dario Saric
Le 08 sept. 2014 à 22:40 par Benoît Carlier
Futur Sixer, Dario Saric a fait le bonheur de son sélectionneur tout au long du Mondial 2014 qui se déroule actuellement en Espagne. Depuis la Pennsylvanie, Brett Brown a aussi apprécié ce qu’il a vu du Croate. Mais Philadelphie devra encore s’avérer patiente, Saric ne traversera pas l’Atlantique de si tôt…
Au fil des saisons, les Sixers se sont fait une spécialité de dénicher ces jeunes au talent irréfutable mais indisponibles pour des durées plus ou moins longues. Bon, très longues en fait. Après Nerlens Noel et sa saison blanche en 2013, Philly s’est surpassée cette année lors de la Draft. Car en plus d’avoir sélectionné Joel Embiid en troisième choix, lui qui est d’ores et déjà annoncé forfait pour la campagne à venir dans son intégralité, les 76ers ont envoyé Elfrid Payton au Magic pour récupérer les droits de Dario Saric. Or, à 20 ans, ce dernier est encore en phase d’apprentissage et avait annoncé qu’il irait se perfectionner dans le club turc d’Anadolu Efes pour les deux saisons à venir avant d’effectuer le grand saut en NBA.
Cela n’a pas empêché Brett Brown d’admirer les qualités de son futur ailier fort pendant son parcours avec la Croatie lors de la Coupe du Monde en Espagne. Interrogé par Rigas Dardalis d’EuroHoops.net à propos de la marge de progression qu’il reste à Saric, le coach des Sixers a eu ces mots :
« Je pense qu’il pourrait jouer en NBA dès maintenant ! À Philadelphie, le développement de nos jeunes joueurs est notre seule préoccupation. Nous essayons d’être aussi bon que possible dans l’aide apportée à nos joueurs sur le plan physique et technique. Saric est l’une de nos belles trouvailles et nous espérons qu’il sera capable de grandir grâce à notre projet. »
Sous les yeux de trois de ses prochains coéquipiers, Michael Carter-Williams, Nerlens Noel et Joel Embiid, tous trois de passage sur le Vieux Continent pour supporter le Croate, Saric a livré un Mondial solide avec 11,7 points de moyenne à 50% au tir, mais aussi 6,7 rebonds et 2,3 assists. Finalement, seuls les Bleus auront su le contrôler en défense pour le limiter à 4 petits points.
Tout le défi est là pour les Sixers. La vérité est que s’il est relativement facile de tanker sa saison régulière pour récupérer des cracks pendant l’été, le plus dur reste de les intégrer au roster par la suite. Ne doutons pas des capacités de Brett Brown – s’il survit jusque là – pour redonner le sourire à Phila dans les prochaines années grâce à un groupe jeune et ambitieux. D’ici là chers fans des Sixers, attendez que ça passe, bien lotis dans vos abris anti-atomiques.
Source : NBC Sports | Image de couverture : www.hoopsfix.com
