Oh le crime : Mark Cuban essaye de construire ses Mavs sur le modèle des… Spurs !

Le 25 août 2014 à 11:17 par Bastien Fontanieu

Parmi toutes les équipes qui se sont montrées ultra-productives sur le marché estival, les Mavericks peuvent aisément annoncer leur place sur le podium final : tout ça grâce à un homme, Mark Cuban bien évidemment.

Le proprio-mégalo n’a pas hésité à sortir le carnet de chèques en or cette année, réalisant des affaires plus intéressantes les unes que les autres pour offrir non seulement à ses fans des ambitions revues à la hausse, mais aussi à Dirk Nowitzki un effectif à la hauteur de son talent. L’Allemand avait d’ailleurs lancé l’été en prolongeant dans sa franchise de toujours pour un prix dérisoire, avant qu’une avalanche de deals ne tombe comme des bombes autour de lui. Jugez plutôt : Tyson Chandler de retour au bercail, Chandler Parsons pour offrir du potentiel sur les ailes, Al-Farouq Aminu en soutien, Jameer Nelson et Raymond Felton à la mène, Richard Jefferson et même Ivan Johnson en cas de besoin. Le genre de troupe assez bien équilibrée, qui pourrait permettre à la paire Nowitzki-Ellis de viser très haut cette saison. Mais pourquoi Cuban a-t-il été aussi agressif en si peu de temps ? La réponse, accrochez-vous, vient d’un voisin texan…

“L’espoir, c’est d’avoir une attaque très variée. Une partie des leçons qu’on a appris lors du titre remporté en 2011 et ce que les Spurs ont confirmé cette année, c’est que ce n’était pas Tim Duncan qui marquait forcément le panier de la victoire. C’était des mecs comme Patty Mills ou Danny Green : tous les joueurs étaient en position pour contribuer au succès de l’équipe. Manu Ginobili n’a pas réalisé de grandes séries, il a été très bon contre nous, mais pas par la suite. Leur équipe était excellente, ils bougeaient tout le temps la balle, obtenaient des tirs ouverts et jouaient intelligemment. Pendant les Finales, Patty Mills prenait littéralement des trois points directement après avoir couru, on aurait dit l’attaque de Don Nelson ! La leçon n’a donc pas été de savoir si un joueur pouvait faire le boulot, mais si toute l’équipe en est capable.”

Des mots justes et pleins de sagesse de la part de Cuban, qui nous étonne tout de même par son honnêteté dans le cas présent. Mark, amoureux des Spurs ? Cette équipe qui a ruiné de nombreux mois d’été ? Cette franchise qu’il avouait détester il y a quelques années ? Chaque match entre San Antonio et Dallas prend des proportions presque bibliques quand on voit la motivation du multimillionnaire, mais peut-être que l’âge a enfin eu raison et que l’heure est au respect de l’adversaire plutôt que la haine la plus pure déversée aveuglement. Un peu de Lao Tseu avant de se coucher, trois doses de Prozac, et on obtient des résultats magiques du côté de Dallas…

Quoi qu’il en soit, Cuban a utilisé la bonne méthode : ses Mavs font partie des équipes qui, sur le papier, pourraient retrouver l’élite dès cette saison !

Source : Dallas Morning News

Source image : ESPN


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