Homme préhistorique : Lionel Hollins découvre la civilisation à Brooklyn

Le 17 juil. 2014 à 21:53 par Clément Hénot

Après avoir entrainé les Grizzlies de Memphis, Lionel Hollins va aujourd’hui débuter une nouvelle expérience dans le coaching chez les Nets de Moscou Brooklyn, sous la houlette du richissime Mikhail Prokhorov. Peu de temps après sa prise de poste, Hollins a une nouvelle fois justifié sa réputation de personne honnête et franche.

Sa dernière déclaration risque de faire jaser chez les Oursons, et c’est peut être justement pour ce genre de citation que Memphis a décidé de s’en séparer à l’issue de la saison 2013.

“J’ai souvent été à New York dans ma vie, et le nombre de choses à faire dans cette ville est vraiment impressionnant. J’aime beaucoup cette ville, je m’y sens déjà bien et je ne pensais franchement pas y vivre un jour. J’ai toujours du mal à y croire, surtout après avoir vécu 12 ans à Memphis, c’était un peu comme si on revenait au Moyen-Age, qu’on n’avait pas d’électricité ou tous ces trucs là.”

Et boum, un bel écran en retard, tous coudes dehors envers une ville longtemps habitée par Lionel Hollins, il faut dire que les attractivités respectives de Memphis et New York reviendrait à comparer le niveau de jeu de Tim Duncan avec celui de Roy Hibbert… Toutefois, le nouveau gourou des Nets a tenu à clarifier ses propos, surtout pour éviter le courroux des fans en fait.

“Ce n’est pas un manque de respect envers la ville de Memphis que j’adore, mais cela montre les différences de développement par rapport à New York. A Memphis, les gens sont posés, parlent lentement, ils ne sont pas pressés et prennent leur temps pour tout. Ici, tout va à 100 à l’heure, les gens marchent vite, parlent vite, on est toujours obligé d’écouter et de demander à notre interlocuteur de répéter sa phrase.”

En conclusion, Lionel Hollins est un entraineur attiré par les spotlights et les paillettes, qui au passage aura su retomber sur ses pattes pour faire la promotion de New York, tout en brossant Memphis dans le sens du poil. Cependant, nul doute que les fans, mais également les joueurs des Grizzlies auront eu vent de ces propos de la part de leur ancien coach, et qu’ils souhaiteront prouver que l’attractivité d’une ville n’influe pas forcément sur ses performances sportives…

Donc maintenant mon bon Lionel, maintenant, il va falloir emmener tes Nets au sommet aussi vite que les paroles des gens, surtout avec le chéquier que tu auras à disposition, sinon, Mikhail Prokhorov pourrait bien vite remplacer par une balle de kalachnikov la Vodka qu’il offrira à ton œsophage lors de tes débuts. Amicalement.

source image : New York – CBS Local
source texte : Pro Basketball Talk


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