Exclusif : Gregg Popovich nous donne la recette pour gagner des titres

Le 09 avr. 2014 à 10:03 par Giovanni Marriette

On le sait, Gregg Popovich n’est pas le mec le plus bavard de la ligue en interview. Néanmoins, sa dernière intervention, concernant le niveau de jeu de Spurs toujours au sommet depuis 2000 ans, est tout sauf une phrase anodine. Un génie ce Pop…

Quand il a été demandé au légendaire coach des Texans les raisons de la domination des siens depuis une vingtaine d’année, le général en chef des Spurs s’est donc fendu d’une toute petite phrase, mais lourde de sens. Du Popovich dans le texte…

“Il suffit d’avoir le top pick à la draft tous les 10 ans, et d’être capable d’en faire un vrai franchise player.”

Ni plus, ni moins. En même temps, en jetant un rapide coup d’œil dans le rétro, on s’aperçoit qu’en effet, la gloire récente des Spurs a bien été construite en l’espace de 2 soirs. Tout d’abord en 1987 quand David Robinson enfila la casquette de San Antonio en tant que n°1 de la draft. San Antonio, la franchise qui allait offrir à l’Amiral 10 sélections dans une All Star Team, 1 titre de MVP en 95 et une place au Hall of Fame.

10 ans plus tard, rebelote. En provenance de Wake Forest, c’est un certain Tim Duncan qui débarque pour offrir quelques années plus tard le premier de ses 4 titres à la franchise Texane, le tout agrémenté de 2 titres de MVP, entre autres.

Jamais, mis à part Sean Elliott, les Spurs n’ont drafté quelconque joueur avant le 20ème pick. Et quand on jette un coup d’oeil à la liste des joueurs draftés très bas par SA, on comprend là toute l’importance d’un scouting intelligent, aux quatre coins du globe de surcroît…

  • Manu Ginobili (No. 57 – 1999)
  • Tony Parker (No. 28 – 2001)
  • John Salmons (No. 26 – 2002)
  • Luis Scola (No. 55 – 2002)
  • Leandro Barbosa (No. 28 – 2003)
  • Beno Udrih (No. 28 – 2004)
  • Ian Mahinmi (No. 28 – 2005)
  • Tiago Splitter (No. 28 – 2007)
  • George Hill (No. 26 – 2008)
  • Goran Dragic (No. 45 – 2008)
  • DeJuan Blair (No. 37 – 2009)
  • Nando DeColo (No. 53 – 2009)

 Et vous pouvez rajouter à cette liste Kawhi Leonard, échangé contre George Hill le soir de la draft 2011…

Fans des Spurs rassurez-vous, même si Tim Duncan n’est pas éternel, un simple coup d’oeil sur la liste ci-dessus peut permettre à la franchise de voir l’avenir avec le sourire tant il semblerait que niveau flair, les décideurs texans aient toujours une longueur d’avance sur leurs adversaires… Alors, une saison off et on repart? Peut être, même si ça ne sera vraisemblablement pour tout de suite. car au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, Tim Duncan est toujours là… 

image: thesportsquotient.com

source: bleacherreport.com