Alors que le contrat de Dirk Nowitzki atteindra son terme cet été, l’allemand compte éteindre tout suspense le plus vite possible sur sa prochaine destination. Lui ne se voit jouer que son un seul maillot, celui de son club de toujours, Dallas.
Pour lui, il est tout simplement inconcevable de revêtir la tunique d’une autre équipe, surtout à bientôt 36 ans, dont la moitié passés dans le Texas:
“J’ai quasiment grandi à Dallas. Je suis arrivé à 19/20 ans, et maintenant j’en ais 35. J’ai donc passé la moitié de ma vie ici. C’est important pour moi d’être un Maverick, car j’ai une relation très proche avec cette franchise. Les fans ont continué de me supporter malgré les défaites en Playoffs. Ils ont toujours été à mes côtés lors de mon épanouissement en tant que joueur. Je ne me vois vraiment pas jouer pour une autre franchise”.
Pas de changement d’employeur à prévoir donc pour Dirk, mais pas pour autant des dernières années en mode retraite anticipée. Le joueur a toujours faim de ballon, et de titre. Il serait prêt à accepter une baisse significative de son salaire (contrairement à d’autres, un certain Kobe B. par exemple), pour permettre aux Mavs d’attirer de gros poissons, et d’être compétitifs.
Mark Cuban, le proprio, a déjà annoncé qu’il donnerait à Dirk Nowitzki ce qu’il voulait au niveau argent, et années de contrat, les deux parties devraient donc facilement pouvoir s’entendre sur ce premier point.
Pour ce qui est du deuxième point, Dallas va devoir cravacher pour enfin pouvoir attirer du lourd dans ses filets. Ce n’est pas faute d’avoir essayé auparavant, mais les Mavs ont loupé successivement des noms comme Chris Paul, Deron Williams, ou Dwight Howard, ces dernières années.
Dallas a certes monté une équipe capable d’aller en Playoffs cette année, mais dans une Conférence Ouest impitoyable, on les voit difficilement passer ne serait-ce qu’un round. Pas assez pour combler les rêves de retour en Finales du grand Dirk.
Toujours est -il que Dirk n’a de cesse de marteler qu’il fera le nécessaire pour ne pas trop peser sur les finances des Mavs, tout en donnant son meilleur sur le terrain. Reste donc au front office à faire le boulot, pour nous offrir le même délire que lors des Finales 2011.
Source: Bleacher Report
Image: Getty Images
