Les opportunités se réduisent pour Ben Gordon

Le 28 févr. 2014 à 11:25 par David Carroz

Avec l’arrivée de Gary Neal à Charlotte, les Bobcats indiquent clairement -pour ceux qui pouvaient encore en douter- qu’ils ne comptent pas sur Ben Gordon. Les deux parties discuteraient actuellement d’un buy out qui permettrait à l’arrière de rejoindre un contender. Mais il lui faut pour cela trouver un accord avec sa franchise d’ici samedi.

Et même plus tôt si possible. Car les équipes susceptibles de le signer sont de moins en moins nombreuses. En effet, les Bulls et les Clippers semblaient sur le coup. Mais les deux franchises devraient signer respectivement Jimmer Fredette et Danny Granger, et leur intérêt pour l’ancien joueur de Detroit n’est plus d’actualité, ou bien moindre. Les Rockets eux sont toujours sur le coup, mais ils souhaiteraient le signer pour deux ans, ce que Ben Gordon refuse. Il veut tester la free agency cet été.

Source: Twitter Ramona Shelburne

Source: Twitter Ramona Shelburne

Ben Gordon n’espère pas signer un gros contrat cet été. Il veut juste pouvoir décider de sa destination. En début de saison, il avait avoué qu’il aimerait bien retourner à Chicago, l’équipe qui l’avait drafté et avec qui il avait réussi ses meilleures saisons, bien au dessus de ses 5,3 points en 14,4 minutes par match de cette année. Étonnant pour un joueur qui avait préféré il y a cinq ans signer chez les Pistons plutôt que de rester chez les jeunes et prometteurs Bulls. Mais comme de nombreux joueurs arrivés ces dernières années à Detroit, la roue a tourné et Ben Gordon n’a jamais retrouvé le niveau et les stats qu’il apportait dans l’Illinois.

Bon shooteur, habitué à sortir du banc, il peut encore apporter des minutes intéressantes à n’importe quelle équipe qui voudra bien lui faire confiance. Et s’il ne trouve pas chaussure à son pied avant la fin de la saison, nul doute qu’il recevra des offres cet été. Espérons pour lui que son choix sera meilleur que lors de sa dernière free agency.

Source: CBS Sports

Source image couverture: Tom Szczerbowski-USA TODAY Sports