Michael si tu m’écoutes : ma déclaration d’amour en ce jour d’anniversaire

Le 17 févr. 2014 à 16:23 par Giovanni Marriette

En ce lendemain de All Star Week End plutôt pété n’ayons pas peur des mots, quoi de mieux que de basculer aujourd’hui, jour d’anniversaire, dans l’autre dimension, celle qui m’a fait aimer le Basket, celle qui m’a fait dépenser des Francs puis des Euros, celle qui m’a fait me lever la nuit et tenter des moves à l’entrainement (sans les réussir mais ça on s’en fout…). Je veux bien entendu parler de la dimension dans laquelle un seul être vit, j’ai nommé “His Airness”, Dieu vivant de mon sport chéri et garant unique de mon amour pour la balle orange…

Quel plaisir en effet de me replonger toute la journée dans des archives vues et revues des centaines de fois mais jamais dépassées, quel plaisir aussi d’enchainer les Top 10 où, tour à tour, à peu près toute la sphère NBA a pu voir de près les genoux de “Sa Majesté” flotter dans les airs durant des secondes paraissant durer une éternité… Des actions d’éclat qui ont fait de Mike une icône, que dis-je, un Dieu vivant du sport.

Puisqu’il est impossible de rassembler ici toutes les performances artistiques ou statistiques de MJ, cela a été fait des milliards de fois et vous n’auriez pas assez de votre vie pour tout lire, je voulais donc simplement faire un Big-up à celui qui me fera rêver jusqu’à mon dernier souffle.

Parce que les 6 titres, parce que les 63 points en 86, parce que les cartons au Madison, les 35 points en 1 mi-temps face aux Blazers, parce que le Flu-Game et Bryon Russell, parce que les buzzer beater et les tomars sur Pat Ewing, parce que le chewing-gum et la langue pendue, parce que Space Jam, parce que tout, parce que Michael is Michael…

51 piges aujourd’hui, quelques kilos en plus, mais toujours le sourire le Mike. C’est qu’il est quand meme redevenu Papa il y a peu, une preuve de plus qu’il n’a rien perdu de son adresse, si je peux me permettre cette sortie de route douteuse…

51 piges donc, et 10 ans loin des parquets. Un deuil que j’ai franchement du mal à dépasser. La faute à qui ? Tout d’abord à ma foi qui m’interdit intérieurement d’idolâtrer n’importe qui d’autre. Mais d’ailleurs, qui d’autre ? Bien sûr, au jeu des comparaisons futiles et inutiles, on peut toujours estimer que dans un millénaire ou le physique l’emporte sur le mental, des mutants comme Lebron ou KD auraient forcément leur mot à dire en 1 contre 1 face à la légende. Mais Jordan c’est plus que ça. Là où nos stars actuelles capitalisent sur 1 voire 2 gros points forts, Michael Jordan a réussi à mettre absolument toutes les qualités d’un basketteur bout à bout pour devenir le joueur ultime qu’il a été. La défense, l’attaque, le mental, la détente, le physique, le cardio, le QI basket, la grâce, l’entourage, le sourire… et des milliers d’autres qualités pour un seul homme.

Alors oui, bien sûr, comme n’importe quel être humain normalement constitué, l’homme avait ses défauts. Qui n’en a pas? Mais aujourd’hui c’est son anniversaire, aujourd’hui Jordan est beau, aujourd’hui Jordan est grand, je ne veux rien entendre de plus.

Alors, si vous faites partie des quelques furieux qui n’ont encore pas vu ça, j’ai donc décidé, pour fêter ce jour spécial, d’enfiler mon costume de Père Noël et de vous faciliter la tache:

Ça, c’est pour les amateurs de ballets aériens:

Et ça, pour un public averti, certaines scènes étant susceptibles de choquer les plus sensibles…

Et pour les plus intéressés, l’adresse officielle pour se régaler, tout voir et tout savoir sur His Airness, entre autres, c’est ici

Voilà Messieurs Dames, dans quelques heures je repasserai donc en mode Saison Régulière, naviguant entre des Jazz-Bucks et des Magic-Pelicans, mais je n’oublierai jamais que si aujourd’hui, je me retrouve capable de me tartiner des doses hallucinantes de NBA chaque semaine, c’est avant tout et uniquement grâce à lui. Alors tout le monde prend sa respiration et tous avec moi, HAPPY BIRTHDAY MICHAEL!


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