Frank Vogel est confiant pour le reste de la saison

Le 17 févr. 2014 à 19:26 par Nathan

Le All-Star Week-end est fini : maintenant, place à des vrais matches avec de la défense. En parlant de défense, les Pacers (meilleure équipe de la Ligue en la matière) entendent bien continuer la deuxième partie de saison sur les mêmes bases que la première. Et ça tombe bien, puisque le coach d’Indiana est confiant pour la suite.

Pour beaucoup de coach, le All-Star break annonce plutôt la période la plus difficile de la saison (jusqu’au 15 mars, début de la dernière ligne droite avant les PlayOffs). Mais dans l’esprit de Coach Frank Vogel, c’est tout le contraire : avec leur bilan de 40 victoires pour 12 défaites, les Pacers ont déjà montré qu’ils avaient les moyens de finir premiers de la Ligue – maintenant, il s’agit de continuer sur la même lancée.

Selon moi, le plus dur est derrière nous. C’est l’hiver entre le Nouvel An et le All-Star break. A partir de là, on peut lancer la  machine en jouant à domicile.

Toujours plus facile à aborder, les matches à domicile restent du pain béni pour Indiana qui prend un malin plaisir à étouffer les attaques adverses. Pour cela, Vogel peut compter sur des joueurs qui ont compris que le Titre se jouait cette année. Comment faire pour aborder la deuxième partie de saison sereinement ? Faire en sorte (merci Larry Bird) davoir des Hibbert, George, Hill, Stephenson, West ou même Bynum – c’est-à-dire :

Eh bien, avoir de bons joueurs. Ca rend les choses plus faciles : ils comprennent ce que l’on veut, et sont plus faciles à coacher et à organiser. Il faut construire à partir de chaque petit succès, et faire en sorte que chaque joueur se sente bien dans ses pompes.

Grâce à Larry Bird notamment, les Pacers sont devenus un modèle d’organisation et de management. Les problèmes entre joueurs restent dans le vestiaire – tous, du verseur de Gatorade à la tête pensante de la franchise, étant concentrés sur un seul objectif : gagner. Dans ce contexte, Vogel peut laisser parler sa psychologie :

Il faut laisser une marge d’erreur aux joueurs, et continuer à les encourager. Mais de toute façon, ils sont tous à fond dans l’équipe.

Mais comment ne pas redouter, comme beaucoup en NBA, l’avalanche de blessures qui peut apparaitre quand on demande à ses joueurs de tourner à plein régime ? Le problème visiblement ne se pose pas dans l’Indiana : pas besoin de prendre soin d’une équipe de trentenaires comme un certain Popovich.

On a une jeune équipe, donc je ne sais pas si nos gars veulent manquer quelques matches comme Popovich le fait avec ses joueurs.

D’accord, on est prévenu : chez les Pacers, il faudra s’attendre à une armée de morts de faim

Source : CBS Sports

Crédit photo : Getty Images

 


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