[Debrief] Game 4 : Les Bulls peuvent planifier leurs vacances…

Le 14 mai 2013 à 03:13 par Alexandre Martin

Nate Robinson : 0 sur 12 au shoot. Carlos Boozer : 3 sur 14. 19 sur 74 au total pour Chicago la nuit dernière dans ce match 4 face à Miami soit seulement 25,7% au shoot ! Le plus bas pourcentage au shoot pour les bulls depuis 1990 et ce match 7 de finales de conférence face aux Pistons. Hier, ce n’était les Bad Boys en face et pourtant…

Comment battre le Heat en envoyant des briques toute la soirée ? Et bien, c’est tout simplement impossible… Même Tom Thibodeau n’a pas la solution quand ses joueurs n’arrivent pas à faire rentrer le ballon dans le panier. Oui, la défense du Heat est féroce quand elle s’applique. Oui, Lebron James a encore été injouable avec 27 points, 8 rebonds et 7 passes décisives. Le King semble avoir pris la mesure du jeune Jimmy Butler qui lui s’épuise à essayer de contenir le MVP. Oui, Chris Bosh a été très propre dans ses tirs et a plutôt bien défendu sur Carlos Boozer. Mais en shootant ne serait-ce qu’un peu mieux, les Bulls auraient eu leur mot à dire dans ce match. Car Dwyane Wade se croit toujours en promenade et passe plus de temps à se plaindre auprès des arbitres ou de petits coups reçus qu’à se concentrer sur son basket. Car on a l’impression que Mario Chalmers ne servait pas à grand chose hier.
Dès l’entame du match, devant un United Center qui ne demandait qu’à s’enflammer, Chicago commençait tranquillement la construction d’un joli mur de briques agrémenté de quelques gros parpaings. Seulement 33 points inscrits en première mi-temps mais la palme revient au 3ème quart pendant lequel les Bulls n’ont mis que 9 points ! Nate Robinson a semblé à bout de forces. Il s’est trop souvent laissé prendre dans les «trappes» du Heat et il a, du coup, perdu plusieurs ballons bêtement.

Menés pendant tout le match, Joakim Noah et ses coéquipiers se sont battus mais dans ces conditions, il est impossible de faire douter le Heat. Et quand les pensionnaires de South Beach sont en confiance, ce Chicago, beaucoup trop court en effectif et en talent, ne peut rien faire. On savait que les points de Boozer seraient vitaux dans ce genre de match. Malheureusement, en étant aussi maladroit l’ancien Jazz a facilité la tâche du Heat en défense. Pas besoin de doubler l’ailier fort des Bulls donc moins de décalages pour les shoots de Robinson, Bellinelli ou Butler.
Du coup, l’attaque de Chicago s’est enrayé très tôt dans le match et les Bulls n’ont jamais pu recoller. L’écart est même monté jusqu’à 25 points avant que les deux coachs ne rappellent leurs titulaires sur le banc pour nous un bon vieux «garbage time» de plus de 7 minutes… Score final : 88 – 65.
La meilleure preuve que Thibodeau n’a pas trouvé la solution dans cette rencontre : Rip Hamilton, qui n’avait joué que deux fois depuis le début des playoffs, profita des fautes de Bellinelli pour jouer 22 minutes et marquer 11 points. Le manque de profondeur a annihilé les éventuelles options tactiques du sorcier de Chicago.

Une soirée cauchemar à oublier pour les taureaux. Le problème c’est que menés désormais 3 à 1 dans cette série avec le prochain match à jouer à l’American Airlines Arena de Miami, les Bulls peuvent commencer à faire des plans pour leurs vacances qui ont de fortes chances de commencer dès mercredi prochain tant on ne voit pas comment Chicago pourrait se relever et revenir dans la course. Le poids des blessures devient trop lourd à porter pour des Bulls qui donnent tout mais qui n’ont pas les armes pour lutter face à ce Heat qui doucement mais sûrement et très sereinement va se retrouver en finale de Conférence…

Résumé vidéo :
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Tags : Bulls, Heat