Darvin Ham assure qu’il a toujours le soutien des dirigeants des Lakers

Le 06 janv. 2024 à 11:37 par Nicolas Meichel

Darvin Ham Lakers 30 septembre 2022
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Avec la très mauvaise passe que traversent actuellement les Lakers, Darvin Ham est de plus en plus sur la sellette. Mais le coach des Purple & Gold assure qu’il a toujours le soutien de ses supérieurs. Pas sûr que ça dure à ce rythme…

Arrivé sur le banc de Los Angeles au début de la saison 2022-23, Darvin Ham ne semble plus être en odeur de sainteté du côté de la Cité des Anges. Et pour cause : depuis la victoire au In-Season Tournament à Las Vegas, les Lakers restent sur dix défaites en treize matchs dont quatre consécutives, un bilan cata qui a fait chuter les Angelinos à la 11e place de l’Ouest.

Interrogé sur son poste en marge du match face aux Grizzlies hier, Ham pense malgré tout que sa position à la tête des Lakers est safe à l’heure actuelle (via The Athletic).

“Avec Jeanie Buss (propriétaire) et Rob Pelinka (président des opérations basket), on est alignés” assure le coach. “Tant qu’ils ne disent rien, j’estime que je suis en sécurité. Je sais ce qu’ils pensent de moi et de la situation dans laquelle nous sommes actuellement. Donc on est sur la même longueur d’onde. Et mes deux capitaines (LeBron James et Anthony Davis, ndlr.), je communique avec eux. On communique très bien.”

Lakers head coach Darvin Ham took issue with “anonymous” reports related to his job security. He said he’s “aligned” with Rob Pelinka and Jeanie Buss and has their support. pic.twitter.com/RXymyTH0o9

— Michael Corvo (@michaelcorvoNBA) January 6, 2024

Critiqué pour certains de ses choix de rotation, mais aussi pour sa tendance à pointer du doigt les blessures pour expliquer les mauvais résultats de son équipe, Darvin Ham veut rester positif, continuer à bosser et réaliser les bons ajustements malgré tout ce qui se dit sur lui. Ce qu’il demande avant tout ? De la patience.

“Je suis fatigué des gens qui vivent et meurent avec chaque match que nous jouons. C’est ridicule. C’est un marathon. On est dans une période difficile. Mais c’est la même équipe. On a joué de très gros matchs il n’y a pas très longtemps, et on doit retrouver ça.”

Mauvaise nouvelle pour lui : la patience à Los Angeles, ça n’existe pas. Et si ça le dérange autant de voir des gens analyser non-stop chaque match de son équipe, ce n’est pas aux Lakers qu’il fallait aller. Tout cela fait partie du deal quand on est coach de la mythique franchise californienne. Et l’histoire nous indique que les entraîneurs qui enchaînent les défaites ne font généralement pas long feu sur le banc de Los Angeles.

Les Lakers vont jouer huit de leurs dix prochains matchs à la maison. S’ils ne redressent pas la barre, le soi-disant soutien des dirigeants angelinos pourrait rapidement s’envoler.

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Source texte : The Athletic