Les Lakers et les Pacers en grosse galère depuis le In-Season Tournament

Le 22 déc. 2023 à 17:00 par Nicolas Meichel

lakers pacers
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Il y a deux semaines, les Lakers et les Pacers étaient en plein boom et s’affrontaient en finale du NBA In-Season Tournament à Las Vegas. Depuis, les deux équipes galèrent. Et ce n’est sans doute pas un hasard. 

5 défaites sur les 6 derniers matchs pour les Lakers. 5 revers en 7 rencontres pour les Pacers.

Pas de doute, les deux finalistes du tout premier NBA In-Season Tournament sont dans le dur. Si les deux équipes possèdent leurs propres problèmes, difficile tout de même de ne pas lier la situation actuelle des Lakers et des Pacers quand on voit leur dynamique respective.

Une fatigue émotionnelle pour les deux équipes

Une saison régulière de 82 matchs est faite de hauts et de bas. Sur le plan physique comme sur le plan mental. C’est encore plus le cas avec le NBA In-Season Tournament. La mise en place de ce tournoi a ajouté de l’excitation, de l’enjeu et de l’intensité, en particulier pour les équipes qui vont loin. En se qualifiant pour la grande finale à Las Vegas, les Lakers et les Pacers ont eu droit à un avant-goût des Playoffs, avec le pic émotionnel qui va avec. On voit aujourd’hui que la redescente peut être douloureuse.

Pour les expérimentés Lakers, vainqueurs de la NBA Cup, c’est pas facile de retrouver la routine de la saison régulière quand vous venez tout juste de soulever un trophée et que vous vivez pour ces grands moments. Pour les jeunes Pacers, finalistes de la NBA Cup, c’est difficile de relancer la machine suite à une défaite en finale et après avoir goûté pour la première fois à l’ambiance “Playoffs” accompagnant le In-Season Tournament. De part et d’autre, le mini-trip à Las Vegas était une belle parenthèse mais les deux équipes en payent aujourd’hui le prix fort, manquant d’énergie et de volonté. Comme une gueule de bois après une belle soirée.

“C’est une combinaison de plusieurs choses. Il y a la fatigue émotionnelle, il y a la fatigue physique, il y a la fatigue liée au rythme de la saison. Et quand vous ne gagnez plus, il y a aussi la fatigue liée à la frustration.”

– LeBron James

Pas aidés par le calendrier

Le calendrier n’a pas été clément non plus pour les deux équipes.

Après leur week-end à Las Vegas, les Lakers et les Pacers sont partis en road-trip pour disputer plusieurs matchs en déplacement. Pas toujours face à des cadors, mais ça s’est ressenti de part et d’autre au niveau de la fraîcheur.

Depuis la finale du In-Season Tournament, les Californiens ont joué six matchs dont cinq en déplacements, avec deux back-to-backs dans le lot. Parmi leurs adversaires : Dallas, New York, Minnesota, ou encore des Bulls en pleine forme. Du côté d’Indiana, cinq des sept matchs ont été joués en déplacement, avec également deux back-to-backs. Tyrese Haliburton et ses copains ont notamment dû affronter Milwaukee, Minnesota, les Clippers, et les Grizzlies du revenant Ja Morant.

Pas évident.

Une cible supplémentaire sur le dos

Quoi qu’on dise sur le NBA In-Season Tournament, il a été pris suffisamment au sérieux par les équipes NBA pour pouvoir tirer certaines conclusions de début de saison. Pour ceux qui doutaient des Lakers, LeBron James et Anthony Davis ont rappelé à tout le monde à quel point ils pouvaient être redoutables dans les matchs à élimination. Pour ceux qui ne connaissaient pas trop les Pacers, ils ont prouvé qu’ils étaient une équipe très compétitive qui n’avait pas peur des spotlights.

Les deux équipes ont donc réussi à faire passer un vrai message à travers leur beau parcours jusqu’à Vegas. Le revers de la médaille, c’est que les adversaires ont encore plus envie de vous battre. Le coach des Pacers Rick Carlisle a parfaitement résumé la chose après une récente défaite face aux Clippers.

“Nous avons une grosse cible sur le dos car nous avons gagné quelques matchs lors du tournoi, donc on ne surprend plus personne.”

Difficile en effet de passer sous les radars quand on joue la finale du In-Season Tournament, même quand on est Indiana.

On peut parler de la défense des Pacers pour expliquer leurs galères actuelles, on peut pointer du doigt les mauvaises performances du supporting cast des Lakers ou leurs blessures, mais au final on a surtout deux équipes qui peinent à se remettre dans le bain tiède de la saison régulière après avoir goûté à la chaude atmosphère de Las Vegas. À Darvin Ham et Rick Carlisle de réaliser les bons ajustements pour vite rallumer la flamme. 

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