La saison 2023-24 des Houston Rockets… dans leur pire cauchemar
Le 28 sept. 2023 à 14:27 par Giovanni Marriette
C’est la nouveauté de la saison à la rédaction de TrashTalk. Les 30 previews en 30 jours c’est bien, analyser chaque joueur de chaque équipe pourquoi pas, mais se laisser aller à sa propre imagination, parfois, ça ne fait pas de mal et ça empêche même de vieillir. Tout au long de ces previews l’équipe vous proposera donc le scénario… cauchemar pour chaque franchise NBA en 2023-24. Et si d’aventure votre équipe lâchait une masterclass cette saison et que vous n’avez pas envie d’être heureux, vous pourrez toujours relire ce papier en avril et vous convaincre que tout s’est mal passé. Aujourd’hui ? Les Houston Rockets !
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Jalen Green et Jabari Smith Jr. en concurrence pour devenir Buddy Hield
Même si quelques promesses sont envoyées par les deux J en tout début de saison, très vite le problème est identifié à Houston. Jalen Green et Jabari Smith Jr. rêvent de devenir Stephen Curry mais ne parviennent même pas à être Buddy Hield. Concrètement ? 23 points à 36% au tir dont 31% du parking pour Jalen (9 tentatives par match tout de même) et 18 points par match pour Jabari mais à 34% dont… 26% à 3-points, sur un volume atrocement trop dense. Les deux pépites jouent à qui cassera la planche en premier et ça dessert évidemment le semblant de collectif mis en place par Ime Udoka, et forcément les copains font la tronche, les rookies ont le pire des exemples et les anciens hallucinent car ils n’ont jamais vu ça. Le feu d’artifice de cet énorme gênance ? La participation des deux rêveurs… au 3-pts contest du All-Star Week-end, lors duquel les deux termineront bons derniers avec respectivement 6 et 8 points.
Dillon Brooks a ramené sa version sale à Houston
On voulait du Dillon interdit aux moins de 18, et on se retrouve avec du Dillon interdit dans sa propre salle. La raison ? Une sortie du pitbull dans la presse dès le premier match de la saison, lors de laquelle il se laisser aller à une belle sortie de piste. “Incroyable de voir qu’un mec pareil a sa place en NBA, on dirait un influenceur qui a raté sa vocation, à chaque fois que je le vois je le prend pour l’ambassadeur 2K”. Très bien très drôle, sauf que Dillon Brooks parlait de Jalen Green et c’est assez problématique pour les Rockets. Sur le terrain ? Non seulement DB attaque comme le Tony Allen de la grande époque en reconstruisant dans toute la banlieue de Houston avec ses briques, mais le plus gros souci c’est qu’il défend désormais comme le… James Harden de la grande époque, le tout après s’être fait tatouer un gros 80 sur le biceps en hommage à son contrat. Du Dillon Brooks comme on l’aime, sauf si on fait partie de la franchise qui le paie.
Victor Wembanyama commercialise un paillasson Rockets
Les Rockets attendaient impatiemment de croiser Victor Wembanyama, lui qui avait signifié sans une once de retenue qu’il était très heureux de ne pas avoir atterri à Houston. Piège tendu en attendant le duel, mais dès le deuxième match de la saison le V claque un monumental 36/17 sur la tronche des Fusées avec un poster façon Statue de la Liberté sur Jabari Smith Jr. et un cross bien sale sur Dillon Brooks. Les réseaux sociaux sont en feu, Alperen Sengun invoque le 49-3 pour la Draft 2021 et rejoint San Antonio, Ime Udoka démissionne et retrouve le staff de Gregg Popovich avant le coup de grâce de Victor Wembanyama et sa cellule comm : la commercialisation d’un paillasson aux couleurs des Rockets, portant les empreintes du 54 de pointure du V. En 48h les Spurs vendent plus de paillassons que les Rockets de maillot, et comme un symbole c’est carrément la franchise toute entière des Rockets qui est ingérée par les Spurs, façon Cell dans DBZ. Est-ce temps de terminer cette folie des 30 Previews en 30 Jours ? Il faudrait, mais il nous reste encore 25 jours.