La saison 2023-24 des Houston Rockets… dans un monde idéal

Le 28 sept. 2023 à 14:17 par Giovanni Marriette

Source image : TrashTalk

C’est la nouveauté de la saison à la rédaction de TrashTalk. Les 30 previews en 30 jours c’est bien, analyser chaque joueur de chaque équipe pourquoi pas, mais se laisser aller à sa propre imagination, parfois, ça ne fait pas de mal et ça empêche même de vieillir. Tout au long de ces previews l’équipe vous proposera donc le scénario… parfait pour chaque franchise NBA en 2023-24. Et si d’aventure votre équipe lâchait une disasterclass cette saison, vous pourrez toujours relire ce papier en avril et vous convaincre que tout s’est bien passé. Aujourd’hui ? Les Rockets de Houston !

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Alperen Sengun n’est pas le futur Jokic, il est déjà Jokic

A force d’entendre qu’il est le futur Nikola Jokic, le pivot turc s’énerve et nous oblige à nous rendre à l’évidence : Alperen est en avance sur Nikola au même âge. A titre de comparaison, pour sa troisième saison en NBA le Nik avait 22 ans et tournait à 18,5 points, 10,7 rebonds et 6,1 passes. L’Alperance ? Laissez-nous rire. 22 points, 11 rebonds et 7 passes de moyenne, les Rockets qui sont dans le positif en janvier et ce qui devait arriver arriva : Alperen Sengun est All-Star en février, seul Rocket présent au rendez-vous mais symbolisant tout de même le renouveau de la franchise texane. Les Spurs se gavent peut-être avec Wemby mais se bouffent les doigts d’avoir laissé passer le Turc à la Draft il y a deux ans, et les petiots qui découvrent la NBA cette saison se demandent qui est ce grand machin qui squatte les podiums des Top 10 toutes les nuits ou presque. Victor à San Antonio, Luka à Dallas et Alperen à Houston, Texas is on fire, comme à la grande époque.

Ime Udoka ça prend, ça prend même grave

Il fallait un guide à cette équipe de jeune maboules, et Ime Udoka prend son rôle avec beaucoup de sérieux. Tellement de sérieux que Jalen Green se trouve une passion inattendue pour l’altruisme, que Jabari Smith Jr. n’apprécie plus tant que ça shooter de loin, et que Dillon Brooks et Fred VanVleet se sentent investis d’une mission divine : celle d’être les parfaits relais d’Ime sur le terrain, car selon les propres dires de Dillon notamment “Ime est comme un père”. La relation entre l’ancien technicien de Boston et la jeune garde houstonienne est très saine et les résultats s’en suivent, et au final le bilan des Rockets (44-38) permet à Udok de pécho le trophée de Coach Of the Year et de lancer officiellement une nouvelle ère à Houston. Qui l’aurait cru ? Certainement pas le père Lustucru, ouais on n’a plus rien à dire alors on passe au paragraphe suivant.

Le projet Thunder est dans les cordes, l’avenir se passe à Houston

Ce qui ravit le plus la fanbase des Rockets après cette saison réussie ? Ça n’est pas forcément la réussite de leur équipe mais davantage le fait que cette réussite… met celle du Thunder dans l’ombre. Depuis quelques années on assiste à une guéguerre sur les réseaux entre deux fanbases qui jouent au célèbre jeu du “qui est le moins nul” , et après une saison 2022-23 passée à voir l’ennemi d’OKC gonfler les pecs, au tour des Texans désormais de ricaner en visualisant la prochaine campagne victorieuse de leur équipe en Playoffs, autour de 2037 environ. On assiste en tout cas en avril à une incroyable passe d’arme entre les Killian et les Melvin de Twitter, ceux-là même qui ne savent d’ailleurs même pas que Twitter est l’ancien nom de X. Vivement dans un an, que les deux équipes se retrouvent au premier tour des Playoffs, dans une joute verbale digne des meilleures embrouilles de collégiens.