Les 10 bonnes raisons de suivre les Houston Rockets sur la saison NBA 2023-24

Le 28 sept. 2023 à 13:44 par Giovanni Marriette

Alperen Sengun 22 septembre 2023
Source image : NBA League Pass

La saison NBA 2023-24 reprendra le 24 octobre et d’ici-là, c’est la tradition, TrashTalk vous propose un tour d’horizon complet des 30 franchises qui composent la Grande Ligue. Au cœur de ce calendrier très complet des 30 Previews en 30 Jours ? 10 bonnes raisons de suivre chacune des trente franchises NBA. Aujourd’hui les Rockets et beaucoup de talent individuel qu’il faudra transformer en collectif.

#1 : Jalen Green, on veut la confirmation

22,1 points, 3,7 rebonds et 3,7 passes en année 2.

Brut de pomme, dit comme ça, Jalen Green est – déjà – un crack. Sauf qu’en réalité il y a beaucoup, beaucoup de travail. On vous arrête tout de suite chers fans des Rockets, on place la barre très haut car le gamin le mérite. En soit Houston possède son leader offensif, mais l’impression demeure que le jeune arrière de 20 ans en a bien plus sous la pédale. Attention, on ne demandera pas à un ado d’être un patron, pas cette année, pas avec Dillon Brooks, Fred VanVleet ou même Jeff Green dans le vestiaire. Pas besoin. Mais Jalen doit prouver qu’il en a l’envie, qu’il en a les capacités. Les Rockets ont besoin de ces garanties là, et nous on veut un Jalen Green qui rajoute de la constance et du sérieux à son génie offensif. Deal ?

#2 : Les échauffements des Rockets

K.J. Martin est parti, mais les autres sont restés et d’autres sont arrivés. Dans le désordre ? Jeff Green, Jalen Green, Jabari Smith Jr., Amen Thompson, Cam Whitmore, Tari Eason. Quel point commun entre ces mecs-là ? Leur goût, entre autre, pour le spectacle, et leurs qualités athlétiques. Mélangez les deux et vous obtenez des warm-ups de gamins lors desquels chacun voudra y aller de son rider, de son 360 ou de son windmill, et si on était mauvais langue on dirait presque que les échauffements des Rockets s’annoncent plus intéressants que leurs matchs. On a dit ça nous ? Non, on n’aurait pas osé.

#3 : Le trashtalking de Dillon Brooks

Il était l’une des raisons de la hype à Memphis, son histoire avec les Grizzlies a terminé en eau de boudin mais Didi le Teigneux a reconquis notre cœur cet été avec le Canada. Le pitbull a la peau abîmée arrive à Houston pour dire aux jeunes de se sortir les doigts du c*l, pour dire à Victor Wembanyama et Luka Doncic que le Texas lui appartient, et pour dire encore à LeBron James qu’il est fini pour le haut niveau. Spectacle permanent, flex sur chaque grosse défense et célébration hors du temps au moindre lay-up réussi ? Damn, Dillon est à Houston et ça va déménager.

#4 : Alperen Sengun au poste

Oh la symphonie. les moves qu’on mate sur le NBA League Pass en sifflotant de bonheur, et en engloutissant des biscottes au pâté. Ok, la fin de la phrase précédente n’a rien à faire ici mais peu importe, parlons d’Alperen Sengun et de son génie balle en main. Alperen Sengun ? Disons qu’il porte plutôt bien ses initiales. Espèce de Nikola Jokic sans les bourrelets, on voit très souvent cette comparaison, le pivot turc est surtout un mec de 21 ans, titulaire en NBA depuis une saison et déjà propriétaire d’une petite feuille de stats moyenne à 15/9/4/1/1. Pourquoi est-ce qu’on n’en parle pas plus ? Parce qu’il joue à Houston. La bonne nouvelle ? Le projet se met en place, doucement, et on devrait bouffer de plus en plus de Sengun, jusqu’à en exploser, et très franchement on adore ça. La passe dans le dos, la coupe intelligente, la feinte du regard et la douceur des moves ? Bienvenue à Houston en 2023, montez dans le train, il y a encore beaucoup de places mais les wagons pourraient très vite devenir étroits.

#5 : Le retour d’Ime Udoka sur un banc

On l’avait quitté avec de sacrées casseroles sur le dos, mais on l’avait aussi quitté sur une Finale NBA. Ime Udoka a quitté Boston par la petite porte mais veut revenir en NBA par la grande, si possible en faisant de l’escouade talentueuse des Rockets une équipe qui compte en NBA. Peut-être pas dès cette année, quoique, mais à moyen terme, au moins. Ime a des jeunes pétris de talent et de vrais bons relais sur le terrain, il a montré qu’il était à la fois capable d’être un tacticien et un meneur d’hommes, tout en gérant – aussi – des All-Stars et l’ego qui va avec. En cas d’échec à Houston ce sera un VRAI échec, car tout semble assez réuni pour faire du bon boulot. Alors… au boulot ?

#6 : Jabari Smith en sortie de Summer League

Il a commencé sa carrière en faisant la gueule, car il pensait plutôt être appelé en tant que n°1 et non pas n°3 de Draft. Sa première saison ? 13 points, 7 rebonds, des pourcentages pas terribles, beaucoup de tirs de loin, un bordel monstre tout autour. On est d’accord, on est sur un départ à la Christophe Lemaître et on en veut plus. Bonne nouvelle, lors de la Summer League de juillet dernier le Jab a montré à tout le monde qu’il n’avait rien à faire là et qu’il était capable de dominer face à de “vrais” joueurs. Parfait, on va pouvoir en juger à partir du 25 octobre, et quelque chose nous dit que parmi les pépites des Rockets JSJ fait partie de ceux qui ont des choses à prouver et les moyens de le faire. Des deux côtés du terrain Jabari doit montrer qu’il a passé un cap, qu’il n’est pas n°1 de draft mais qu’il est bien l’un des tous meilleurs jeunes du pays. Chiche ?

#7 : Les débuts de Cam et Amen

Le premier est une voiture bélier qui adore tirer, le second est une mobylette qui aime le show. Le premier a 19 ans et a été drafté en 20 après avoir été annoncé dans les 10, le second a 20 ans également et a été sélectionné en 4. Les deux débarquent dans une équipe qui fait la part belle à la jeunesse, les deux semblent avoir les moyens de s’imposer dans la rotation dès cette saison. Dans le roster, dans les highlights, dans le projet, dans nos cœurs. Les débuts de “Camen” en Summer League ont été satisfaisants, les conneries de Kevin Porter Jr. libèrent déjà un peu plus de place pour Amen, pas mal de gens se demandent déjà quelle mouche a piqué une dizaine de franchises de laisser passer Cam à la Draft, bref les feux sont verts chez les rouges et tant pis pour les Daltoniens.

#8 : Le leadership du duo VanVleet – Udoka

On parle beaucoup de la jeunesse des Rockets mais les leaders, ceux qui font gagner des matchs maintenant tout de suite, ce sont les grognards, les mecs d’expérience, ceux qui savent “déjà” gagner. Fred VanVleet ? Signé pour 130 millions sur 3 ans (!!!) par Houston, l’ancien meneur des Raptors est l’exemple parfait de ce qu’est un “leader attendu”. Par le salaire on vient de le dire, FVV n’a pas vraiment le choix, mais de par son expérience, aussi. Champion NBA en 2019 avec Toronto après être sorti de nulle part, VanVleet s’est forgé depuis une solide réputation de patron. Parfait pour les Rockets et parfait pour… Ime Udoka, qui devra incarner un peu plus qu’un coach dans le Texas. Un coach, un éducateur, un tonton, un flic… Ime a du boulot et en cela son duo avec FVV (trio avec Dillon Brooks ?) sera très important pour driver les jeunes Fusées.

#9 : Les nouveaux commentateurs des Rockets

Finie la purge Clyde Drexler, tellement nul que c’en n’était même plus marrant. Au micro dorénavant lors des matchs des Rockets ? Craig Ackerman et Ryan Hollins, lequel est au moins aussi pertinent à l’analyse qu’il était nullissime sur un terrain. Vrai one-two punch de la déclaration d’amour ou de la diatribe, le duo fonctionne et cette saison l’actu de la franchise pourrait coïncider avec quelques envolées lyriques so Texas. Mais, mais… est-ce qu’on ne serait pas hypé par les Rockets du sol au plafond cette saison ? Hum, joker.

#10 : Chaque match face aux Spurs

Quand Victor Wembanyama a su qu’il ne se serait pas drafté par les Rockets, il a serré le poing et n’a même pas dissimulé un grand “Yesss”. Immédiatement la fanbase de Houston a recraché son café, rivalité régionale en plus. La jeune garde de Houston n’a qu’une envie, faire taire cette immense girafe et jouer à qui a la plus grosse, Dillon Brooks sera lâché sans muselière, et on attend donc avec impatience les dates des affiches entre voisins texans. Et c’est quand du coup ? Dès le 28 octobre à San Antonio, le 12 décembre au Toyota Center, le 6 mars de nouveau à Houston et le 13 mars à l’AT&T Center. Sortez les kevlars, et envoyez le 25/17/6 de Vic, qu’on le veuille ou non.