Le conseil de classe des Philadelphia Sixers pour la saison 2022-23 : un joueur, une évaluation !

Le 16 juin 2023 à 10:00 par Gaspard Devisme

Joel Embiid. 15/06/23
Source image : Youtube

En cette fin de saison, la majorité des joueurs NBA sont en vacances et les évaluations peuvent donc commencer. Chez TrashTalk, on a décidé de faire un conseil de classe pour chaque franchise, avec une évaluation pour chaque joueur : 30 équipes, 450 joueurs diagnostiqués ! Chez les Sixers, spéciale dédicace au leader de promo de la saison régulière, mais plus de soucis lorsqu’on arrive au printemps.

Joel Embiid : JoJo a dominé, JoJo est MVP, rien à dire sur la régulière. Mises à part les absences classiques du Camerouno-franco-américain, on est encore sur une énorme cuvée de sa part. 33 points, 10 rebonds, 4 passes, pas besoin d’en rajouter beaucoup plus. En Playoffs par contre, le monstre des Sixers a un peu plus souffert. Entre une série moyennasse et écourtée face à Brooklyn, et une élimination au second tour face aux Celtics, Embiid galère toujours à faire passer le cap du deuxième tour à son équipe. Joel si tu veux te consoler, on connait une équipe tricolore qui joue la Coupe du Monde cet été (clin d’œil, clin d’œil).

James Harden : ça y est, c’est officiel, le James Harden scoreur n’est plus. Place au James Harden playmaker. Meilleur passeur de la ligue avec une moyenne de 10,7 caviars par match, la Barbe assume parfaitement son rôle en Pennsylvanie, exceptée une grosse absence en début de saison. En plus de ça, le MVP 2018 a balancé l’une de ses meilleures saisons derrière l’arc (38,5% pour 7 tentatives par match). En Playoffs, JH a été mon-stru-eux sur le début de la série face aux Celtics avant de peu à peu s’éteindre. Moche comme fin, mais sans lui la fin serait sûrement arrivée plus tôt. James va désormais décliner sa player option et devenir free agent. Philadelphie, Houston, ailleurs, mais où finira donc le barbu ?

Tyrese Maxey : Tyrese poursuit sa progression et dépasse les vingts points de moyenne avec un mignon 43% à 3-points. Comme ses collègues du Big Three, le T-Max a connu quelques absences, notamment entre novembre et décembre. Et en Playoffs, on reste sur notre faim. Déjà, parce que ça n’a pas duré assez longtemps, mais ça ce n’est pas que de sa faute, et parce qu’un peu plus de régularité n’aurait pas été de refus. Un départ de James Harden et Tyrese prend les rênes des lignes arrières chez les Sixers ? À suivre.

Tobias Harris : 38 millions de dollars, ça fait cher le role player. Bon, ça fait trois ans qu’on le sait, Tobias a un contrat dégueulasse. Au final, Tobi fait ce qu’on attend de lui au niveau stats mais la constance est sans doute un mot absent de son vocabulaire. 15 points, 6 rebonds à 50% au tir et 39% de loin, c’est même très bien pour une quatrième option. Malheureusement, quand il faut prendre le relai des leaders en difficulté, l’ancien Clipper ne fait pas la diff’. Exemple parfait : une série beaucoup trop discrète face aux Celtics. La saison prochaine ça fera 39 patates, c’est le banquier qui fait la gueule.

De’Anthony Melton : voilà ce qu’on appelle une belle prise. Récupéré aux Grizzlies l’été dernier, l’arrière a parfaitement assumé son rôle. Dans le cinq ou en sortie de banc, De’A a défendu, attaqué, role playé en gros. Auteur d’une très grosse série contre les Nets, l’ancien de Memphis a en revanche complètement foiré les quatre derniers matchs contre les Cs. Dommage, mais on retiendra d’abord son bel exercice.

Shake Milton : “classic Shake”, l’arrière fait la même chose depuis qu’il est arrivé en NBA. 8 points par match à quasi 50% au tir, une vingtaine de minutes en sortie de banc, le S est fidèle à ses habitudes. Pas du tout utilisé en Playoffs par Doc Rivers, il est free agent cet été et aura forcément quelques offres sur la table.

Georges Niang : Georges est un shooteur, Georges shoote. 40% à 3-points et pas grand chose d’autre pour l’ancien du Jazz, et en même temps on ne lui demande pas beaucoup plus. Comme un bon paquet de ses copains, Georgie sera agent libre cet été.

Montrezl Harrell : Sixième Homme de l’Année 2020, Montrezl se rapproche de plus en plus du 15ème spot. Utilisé sporadiquement puis carrément sorti de la rotation, Trez n’a goûté à rien d’autre qu’au garbage time en Playoffs. À voir s’il active sa player option… Bien sûr on déconne, c’est peut-être le dernier chèque de son aventure NBA alors il faut le savourer.

Paul Reed : une utilisation irrégulière, mais un joueur qui répond présent quand on fait appel à lui. De belles performances lors des absences de JoJo pendant la postseason. Si le titulaire du poste n’était pas un joueur All-Time, Paul serait un sûrement un back-up pris plus au sérieux.

P.J. Tucker : le collectionneur de sneakers est venu en ville pour mettre des torgnoles, il a mis des torgnoles. Pas grand chose en attaque mais toujours quelques tirs qui tombent dedans, P.J. est en revanche dans tous les bons coups de l’autre côté du terrain. Anthony (oui, c’est son vrai prénom) s’attendait sûrement à mieux en fin de saison, mais il a fait ce qu’on attendait de lui.

Matisse Thybulle : des débuts encourageants, quelques trois et une énorme défense, puis une lente descente dans la hiérarchie chez les Sixers, voilà le résumé de l’aventure de ‘Tisse chez les Sixers. On t’a aimé, mais voilà un billet pour Portland.

Jalen McDaniels : chipé aux Hornets pour apporter sa défense, Jalen a fait le boulot, sans faire vraiment plus. Peu utilisé en Playoffs et en fin de contrat, le profil de Jalen intéressera tout de même un paquet de franchises dans l’Association.

Danuel House Jr. : une saison sans plus, des Playoffs au bout du banc et une player option activée. Pas grand chose à se mettre sous la dent si ce n’est un paquet de biftons pour la saison prochaine.

Furkan Korkmaz : Goatmaz a demandé un trade à la deadline. À 9 minutes et 3 points par match, on appelle ça le culot, et on respecte.

Jaden Springer : pas vraiment intégré à la rotation mais une team option activée pour 2023-24, tout bénef pour Jaden Printanier.

Louis King : un match, le dernier de la saison. 29 minutes, 20 points, 60% au tir et 4 bombes du parking, une entrée (et une sortie) de Roi.

Mac McClung : pour parler de basket NBA, pas grand chose, mais une belle victoire au Dunk Contest pour l’inconnu le plus connu de la Grande Ligue.

Dewayne Dedmon : arrivé de Miami pour faire le nombre sur le banc, Dewayne a rempli son rôle à merveille. 8 matchs de régulière, 5 minutes de Playoffs, merci pour les travaux.

Julian Champagnie : bazardé par les Sixers mais signé par les Spurs, Julian peut déboucher le Champagn(i)e.

Michael Foster, Saben Lee : pas de blague à balancer, mais merci d’être passés.