Le conseil de classe des Milwaukee Bucks pour la saison 2022-23 : un joueur, une évaluation !

Le 11 juin 2023 à 15:31 par Nicolas Vrignaud

Jrue Holiday 18 janvier 2022 Bucks
Source : NBA League Pass

En cette fin de saison, la majorité des joueurs NBA sont en vacances et les évaluations peuvent donc commencer. Chez TrashTalk, on a décidé de faire un conseil de classe pour chaque franchise, avec une évaluation pour chaque joueur : 30 équipes, 450 joueurs diagnostiqués ! Chez les Bucks, tout le monde a fait son boulot… mais c’est passé à un dos en vrac près. 

Giannis Antetokounmpo : saison de calibre MVP. 31,1 points, 11,8 rebonds, 5,7 passes. Voilà, pas besoin d’en dire plus. Il a détruit nombre d’équipes, fait ce que l’on attendait de lui. La seule avarie notable intervient au pire moment possible. Et ça fout tout le monde dans le jus. N’en reste pas moins que le Grec est dans son prime, et qu’il a dégoûté une nouvelle fois beaucoup de vis-à-vis. Propre, mais frustrant.

Jrue Holiday : Quelle saison ! Le meneur des Bucks a su prendre le relai quand son leader était absent, et ça donne notamment deux nuits consécutives au delà des 35 points en janvier, deux matchs très marquants. Défensivement, il est toujours le même genre de poison qui vous pourrit la vie le temps d’un match de basket. Et si c’était lui, le meilleur lieutenant de Giannis ?

Brook Lopez : Splash Mountain a envoyé de la ficelle, mais a surtout été l’une des clés du succès des Daims en régulière. Avec sa carrure bien imposante, il a dissuadé nombre de garçons d’aller se frotter à lui sous le panier, tout en étant impeccable lorsque certains s’aventuraient quand même au contact. La frustration de voir ce groupe éliminé est d’autant plus grand quand on voit tous ces talents qui le composent pratiquer leur meilleur basket.

Khris Middleton : l’homme de main numéro 1 de Giannis n’a joué que 33 matchs cette saison, encore miné par les blessures. Son dossier reste correct lorsqu’il est là et surtout en forme, mais attention à ne pas laisser la santé lui plomber sa carrière. Car les Bucks ont changé de coach. Et que si son talent n’est plus à prouver, le projet des Bucks doit encore montrer qu’il est au sommet du basket mondial. Ce serait bête d’être laissé au bord de la route.

Bobby Portis : Chef de la seconde unité. Parfois titularisé, mais souvent utilisé en soutien du Greek Freak lorsque ce dernier s’est reposé. Il a rempli sa mission, à savoir continuer de mener la vie dure aux défenses pendant que son leader soufflait. Sa présence au rebond est aussi bien intéressante, et prouve qu’il sait défendre et être présent pour enquiquiner l’adversaire. Efforts à continuer, mais va-t-il rester à Milwaukee ?

Grayson Allen : La gâchette. On lui demandait de mettre ses tirs, il les a mis. Avec une chouille de rebonds et de passes. Propre.

MarJon Beauchamp : Qui n’a pas été ému lors de l’appel entre MarJon et Budenholzer après la Draft ? Le rookie des Bucks a fait du mieux possible cette année, avec ce qu’on lui a donné compte tenu du projet sportif d’élite dans lequel il est tombé. Ses statistiques auraient sans doute été meilleures dans une autre équipe, mais on note un beau potentiel.

Jevon Carter : De retour à Milwaukee cette année, le garçon s’est montré particulièrement à l’aise, avec 81 matchs joués dont 39 en tant que starter. Sa meilleure saison en carrière. Et une belle trouvaille pour les Bucks, qui auront à coeur de continuer à bosser avec un gars qui a prouvé sa fiabilité cette année.

Pat Connaughton : La gâchette, version banc. Il a aussi planté ses tirs quand on le lui a demandé.

Joe Ingles : Le papy. Il vient, met des brins, boit une bière, et fume aussi parfois ses adversaires. Insolent.

Jae Crowder : Arrivé à Milwaukee cet hiver pour renforcer le groupe en Playoffs. N’a quasiment pas joué en Playoffs. Voilà.

Goran Dragic : Est passé dire bonjour.

Wesley Matthews : 15 minutes pour 3,4 points de moyenne. Le luxe de pouvoir faire jouer ce genre de profil prouve que Milwaukee a fait le boulot en régulière.

George Hill : Un début de saison discret, avec 35 matchs avant un transfert à Indiana. Ne s’est pas franchement fait remarquer, avec seulement 5 points en 19 minutes de moyenne.

Sandro Mamukelashvili : Eh ça y’est le nom est LONG.

Thanasis Antetokounmpo : Ne joue pas, gueule très fort, le principe d’une pom pom girl comme on en voit en NCAA . Payé des millions, en revanche.

Meyers Leonard : Venu chercher un début de rédemption chez les Daims, il a apporté un peu en sortie de banc.

Jordan Nwora : Un petit début de saison pas dégueu, avant le transfert chez les Pacers.

AJ Green : Définitivement beaucoup trop de mecs s’appellent “Green” en NBA.

Lindell Wigginton : Le blaz’ d’une actrice de télécrochet diffusé sur la 1 à 13h50 pendant les vacances de Noël. Mais c’est un joueur de basket.