Le conseil de classe des Charlotte Hornets pour la saison 2022-23 : un joueur, une évaluation !

Le 25 mai 2023 à 11:21 par Giovanni Marriette

LaMelo Ball 11 octobre 2022
Source image : NBA League Pass

En cette fin de saison, la majorité des joueurs NBA sont en vacances et les évaluations peuvent donc commencer. Chez TrashTalk, on donc a décidé de faire un conseil de classe pour chaque franchise, avec une évaluation pour chaque joueur : 30 équipes, 450 joueurs diagnostiqués ! Côté Hornets, des leaders passables et une jeunesse qui peine à se montrer. On fait le point, tête par tête !

LaMelo Ball : 23,3 points et 8,4 passes, ses meilleures stats en carrière, mais 36 matchs seulement pour une saison tronquée par les blessures et par conséquent les absences. La cheville du crack a trop fait crack et demeure aussi solide que le projet de sa franchise, ça promet. Deuxième plus jeune joueur de l’histoire (derrière LeBron) à atteindre la triple barrière 1000 points, 1000 rebonds, 1000 passes, pas sûr que ça ne suffise à l’appétit de LaMelo LaFrance, en espérant que le pick 2 des Hornets soit un petit boost dans un début de carrière stylé individuellement mais compliqué collectivement.

Terry Rozier : l’ancienne nounou d’Eric Bledsoe garde sa place d’incontournable à Charlotte (268 matchs, 268titularisations), assez paradoxal quand on sait qu’à chaque fois que l’on parle de Terry c’est dans la colonne des transferts. Boarf, ça doit vouloir dire qu’il est très bon donc qu’il est très désiré. L’arrière épineux a en tout cas sorti en 2022-23 sa meilleure saison en carrière. Petite absence quinze jours en début de saison, énorme mois de janvier (25 points par match) avec notamment des cartons face aux Bucks, aux Hawks ou au Heat, et une saison qui se stoppe fin mars parce que le pépère n’a plus l’âge pour ces conneries. Encore 50 millions à toucher jusqu’en 2026, c’est long mais c’est parfois bon donc ça passe.

Miles Bridges : sur le flanc compte tenu de ses problèmes extra-sportifs, Miles Bridges n’a pas joué de la saison et a “officiellement” purgé 20 de ses 30 matchs de suspension ordonnés par la Ligue. Ne sait toujours pas où il jouera la saison prochaine et honnêtement on s’en fout un peu.

P.J. Washington : lui aussi a lâché sa meilleure saison en carrière, c’est à se demander pourquoi les Hornets ont pourtant été aussi nuls. Titulaire lors de tous les matchs de son équipe, Pièce Jointe est un vétéran d’à peine 25 ans, mauvais nulle part mais excellent nulle part non plus. Un record en carrière en fin de saison avec 43 pions à OKC, tout le monde s’en fout, mais globalement PJW a donné satisfaction cette saison et entrera cet été sur le marché des agents libres. L’équipe qui remportera la mise ? Celle qui ne comptera pas sur lui pour être le héros mais un simple soldat.

Kelly Oubre Jr. : vous n’allez jamais nous croire mais lui aussi a lâché sa plus grosse saison statistique en carrière. Et de loin. Kelly n’est plus seulement un immense beau gosse avec ses yeux de loup, son bol de nouilles sur la tête et ses tenues d’avant match à faire rougir Lady Gaga, non, Kelly est devenu un acteur majeur de la NBA, l’un de ses snipers les plus prolifiques pour être plus précis. Promu titulaire cette saison, KOJ a passé les 20 pions de moyenne et a collé quelques cartons à quelques défenses… en carton. Lui aussi est free agent cet été, alors foncez si vous voulez un troubadour solide en sortie de banc.

Gordon Hayward :âge du boug 33, ressenti 52. Un bon début de saison et une sortie de All-Star Weekend solide, mais sinon on souffle. On regretterait presque sa pecou de jeune premier époque Jazz, car aujourd’hui on est clairement limité en hype pour vous parler de sa saison. Pour performer les Hornets auraient eu besoin d’un Hayward en mode directeur de colo, et en 2023 on a surtout eu un poids supplémentaire dans une balance déjà bien chargée. Moche, comme sa pecou époque Jazz.

Mark Williams : Roy Hibbert 2018 en début de saison, Roy Hibbert 2014 à partir de février. Le rookie a mis du temps à se faire connaitre de son coaching staff et après quelques cartons à l’étage inférieur il a terminé sa saison rookie en trombe, prenant la place qu’il aurait du prendre beaucoup plus tôt. Un nom terriblement random mais un potentiel à terriblement dominer. A revoir vite, très vite, en tant que titulaire indiscutable.

Théo Maledon : saison mi-figue mi-G League pour Tété. Une traversée du désert en plein milieu de la saison pour faire le mariole avec le Swarm de Greensboro, bonjour tristesse, et une fin de saison lors de laquelle, comme d’hab, il a montré qu’il avait largement le niveau NBA. En espérant pour lui qu’il évolue la saison prochaine dans une franchise avec les yeux en face des trous, à Charlotte ou ailleurs.

Jalen McDaniels : rien à signaler si ce n’est qu’il est devenu le moins bête des McDaniels lorsque son frère Jaden s’est fracturé la main en frappant dans un mur. A quitté Charlotte pour Philadelphie à la trade deadline.

Mason Plumlee : les meilleures vannes sont rarement les plus longues, sachez donc qu’avant de partir pour les Clippers Mason Plumlee a claqué à Charlotte ses meilleures stats en carrière. Mdr. 12,2 points et 9,7 rebonds à 67% au tir, vu comme ça c’est un peu la folie mais ses 56 titularisations en 56 matchs furent surtout autant d’occasions de boucher la route à des gamins qui auraient mérité des minutes. C’est un peu méchant pour ce grand machin, mais quand on voit sa mécanique de “tir”, mérite-t-il un autre traitement ?

Dennis Smith Jr. : il a parfois tenu la baraque compte tenu des absences sur le poste 1, notamment en tout début de saison, mais l’avion DSJ fait toujours partie de la catégorie “carrières décevantes”. La TNT est toujours là, quelque part dans les mollets, ça suffit d’ailleurs pour faire de lui une rotation bien pratique, mais pour ce qui est de passer un cap on repassera. Pour la même conclusion, probablement.

Svi Mykhailiuk : il est arrivé en février mais a surtout joué en mars et avril. En avril il s’est d’ailleurs transformé en Ray Allen, et il a donc terminé son passage chez les Hornets avec les… meilleures stats de sa carrière. Spoiler, on continue de Googliser son nom pour ne pas faire de faute.

Nick Richards : Jamaïcain, pivot, solide, meilleure saison en carrière, c’est même plus drôle.

Cody Martin : prolongé l’été dernier pour 4 ans et un peu plus de 30 millions de gratins, le frère jumeau de Caleb n’a pas connu le même genre de saison que le fraté… Genou abimé, réparé mais pas assez, et seulement sept matchs au compteur cette saison.

James Bouknight : incroyable quadruple-double du jeune meneur de Charlotte puisque le 18 octobre dernier James Bouknight a réussi à enchainer alcool au volant / flingue dans la voiture, refus d’obtempérer et tentative de délit de fuite. La suite ? Quelques cartons en G League et à peine plus de 30 matchs avec les Hornets. Encore un crack, assurément.

Jonathan Cohen 23 mai 2023

Bryce McGowens : une bonne Summer League, yeah.

JT Thor : a joué quasiment tous les matchs de la saison mais reste encore beaucoup trop brut de décoffrage. Expression de vieux ça.

Kai Jones : a des qualités athlétiques et les cheveux teints en turquoise, yeah.

Kobi Simmons : un prénom de star, un nom de famille de maçon, une carrière de boulanger.