Fuck Vegas : les Pacers sont à 3 victoires de déjouer les pronostics de début de saison

Le 04 janv. 2023 à 14:06 par Nicolas Vrignaud

Tyrese Haliburton Bennedict Mathurin Pacers
Source : YouTube

Comme chaque année au début de saison NBA, les bookmakers américains diffusent leurs prévisions de victoires pour chaque franchise de la ligue au terme de la régulière. Parmi ces pronostics, celui des Pacers qui était fixé à 23,5 victoires en avril. Le souci ? Les gars de l’Indiana ont déjà remporté 21 matchs. Dans ta face, Vegas ! 

Quel meilleur sentiment que celui de montrer à tout le monde que vous n’êtes pas aussi rincé qu’attendu dans votre discipline ? C’est en tout cas avec ce feeling que doivent très certainement se lever Tyrese Haliburton et sa bande tous les matins, puisque comme vous avez pu le lire en titre, les Pacers sont à seulement trois succès d’aller taper leur prédiction de victoires sur la régulière ENTIÈRE. Attendez, mais on est qu’au début du mois de janvier en fait…

C’est là tout l’exploit de ces Pacers, dont visiblement personne n’attendait grand chose cette saison hormis l’apparition du logo dans l’enveloppe d’Adam Silver lors de la lottery au printemps prochain. Pourtant, Indiana est aujourd’hui sixième de la conférence Est avec 21 victoires pour 17 défaites. Devant notamment le Heat, les Hawks, les Bulls et les Raptors, quatre équipes ayant participé aux Playoffs l’an passé. Ils sont certes la 28e défense de la ligue, mais surtout la 16e attaque globale. Alors celle-ci, messieurs les pronostiqueurs ne l’avaient pas vu venir.

Menés par un trio composé de Tyrese Haliburton – meilleur passeur actuel de NBA – Buddy Hield et Bennedict Mathurin, les Pacers se sont offerts le scalp de plusieurs grosses écuries de la Ligue, comme les Warriors par deux fois, mais aussi les Nets et les Celtics. Ajoutez à cela un Myles Turner dans ses standards, une alchimie collective plutôt kiffante et vous obtenez une belle darling à l’Est qui était initialement cochée comme “victoire facile” dans les calendriers de tout le monde pour être finalement désignée comme “oh vas-y relous eux”.

Un groupe mené avec brio par Rick Carlisle, qui sait profiter des temps de transition comme créer du jeu sur demi-terrain, en gros être vraiment très désagréable à gérer pour tout adversaire. Avancer “sous les radars” est aussi un énorme avantage pour les Pacers, qui n’avaient pas grand chose à jouer sur papier en début de saison et qui ont donc une moindre pression qu’une bonne partie de la Ligue. Dans le registre “on aime faire mentir les bookmakers“, on peut citer aussi les Nets, qui n’ont plus que cinq victoires à gratter pour renverser leur pronostic initial.

Ces Pacers étonnent autant qu’ils ennuient tous ceux qui se présentent à Indianapolis pour taper un basket. Un groupe soudé, qui ne joue certes pas parfaitement, mais qui y parvient suffisamment bien pour renverser de grosses équipes. C’est beau, alors il faut continuer !