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ISG Sport Business Management : cocorico, voici la première école des métiers du sport à devenir partenaire officiel de la NBA en France

Le 23 mars 2022 à 16:42 par Alexandre Martin

ISG Sport Business Management
Source : ISG

Depuis une vingtaine d’années, le milieu du sport s’est énormément professionnalisé. Du côté des athlètes bien sûr, de leur entourage également mais aussi, et surtout, au niveau de tous les métiers qui gravitent autour de l’activité et du spectacle du sport. C’est dans cette optique que l’ISG, Institut Supérieur de Gestion, école de commerce appartenant au groupe IONIS a lancé une école filiale spécialisée dans les métiers du sport : l’ISG Sport Business Management. Et chose intéressante, cette école est la première à devenir partenaire officiel de la NBA.

Les métiers dits du sport sont de plus en plus nombreux et les compétences requises pour les exercer sont de plus en plus larges. Comme depuis toujours, tout part du spectacle sportif dans les stades, salles et autres arènes les accueillant. Ces dernières années, la façon dont les fans peuvent (et veulent) vivre ou partager l’expérience d’une compétition s’est considérablement diversifiée. On peut toujours aller au stade donc mais on peut aussi rester dans son canapé et avoir plusieurs options pour suivre sa discipline préférée. On a plus de moyens pour s’informer ou voir des images. On peut aussi plus facilement organiser des déplacements, des rencontres, etc… Toutes ces nouvelles manières de profiter d’un spectacle sportif génèrent de nouveaux besoins en termes de métiers, et donc de compétences, de la part des acteurs qui contribuent à la diffusion (au sens large) du sport. Afin de mieux comprendre la finalité de cette nouvelle école et de son partenariat avec la NBA, nous avons posé quelques questions à Pascal Aguillou, le responsable national du programme Sport Business Management de l’ISG.

TrashTalk : Comment est né l’ISG Sport Business Management ?

Pascal Aguillou : Le groupe IONIS a toujours eu des programmes pour préparer des étudiants aux métiers du sport avec notamment l’ISEFAC pour tout ce qui est événementiel du luxe et du sport. Aujourd’hui on veut tout rassembler sous l’égide d’une école qui ne fait que les métiers du sport. J’ai été recruté à l’origine en tant que responsable de la filière Sport Event & Management (du groupe IONIS) et depuis octobre dernier, on m’a confié les rênes d’ISG Sport Business Management qui n’est pas un simple programme ou un cursus mais bien une école à part entière au sein du groupe IONIS et sous la houlette de l’ISG.

TT : En combien d’années peut-on faire cette école et comment se déroule le cursus ?

PA : C’est un Bac+3, un Bachelor, et après il y a les Master 1 et Master 2. On est passé de filière du groupe IONIS à programme et maintenant on devient une entité. Du coup, la première rentrée officielle de l’ISG Sport Business management se fait en septembre prochain. L’idée c’est d’être sur le même principe et dans la lignée de l’enseignement donné à l’ISG qui a 54 ans d’existence. En première année, les étudiants vont avoir les fondamentaux d’une grande école de commerce. En deuxième année, ils vont voir l’ensemble des expertises majeures, comme on les appelle. Et ils choisiront vraiment, en troisième année, une ou plusieurs de ces expertises pour poursuivre ensuite en Master. Mais au moins, en deuxième année, ils verront l’ensemble de ces expertises. Si certains sont plus attirés, par exemple, par le monde de l’événementiel et de la communication, ils auront eu une base généraliste quoi qu’il arrive. En première année, vous intégrez un de nos trois parcours : le parcours Sport business, le parcours international , le parcours Sport US Industry. Il faut avoir le bac, ensuite il y a un concours qui nous est propre et qui est fonction du parcours que l’étudiant veut intégrer.

TT :  Pourquoi avoir développé une école spécialiste des métiers du sport ?

Aujourd’hui pour travailler dans le domaine du sport, il faut des gens passionnés. On n’est pas une école de journalisme, on n’est pas une école de communication, d’audiovisuel ou de graphisme mais on forme à tout cela. Il y a 20 ans, il fallait être automatiquement issu d’une école de journalisme (pour beaucoup de ces métiers) mais ça c’est fini. Et c’est ce qu’on veut valoriser. Aujourd’hui, vous pouvez venir dans notre école et quel que soit le chemin que vous allez choisir, vous allez être formé. L’idée c’est d’être passionné et de transformer ça en métier. Et surtout de bien faire attention et prendre conscience qu’on fait des métiers très techniques dans le sport. Nous, dans notre pédagogie, on a des aspects très techniques. On forme nos étudiants sur la suite Adobe PAO, en montage vidéo avec Premier Pro, en scénographie 3D et on les forme à Excel évidemment aussi puisque c’est quand même savoir tenir un budget reste souvent le nerf de la guerre. Donc ça veut dire que demain, les étudiants qui choisiront d’approfondir l’option “technique rédactionnelle, journalisme sportif” devront réaliser un magazine de 100 pages en fin de deuxième année. Le contenant, le contenu et l’aspect business : quel est le prix, la cible, la concurrence, la périodicité, etc… Nos étudiants vont faire à la fois de conception événementiel et la conception budgétaire qui va avec mais aussi des cours de management des équipes, de plan d’actions commerciales, sans oublier la dimension RH. Le tout avec de nombreux stages pour toujours mettre en pratique ce qui est vu en cours.

TT : Vers quels métiers les personnes passées par votre école vont-ils pouvoir se diriger ?

PA : On se veut généraliste mais en même temps, on apprend des choses très concrètes. On croit vraiment à la formation par la production. J’apprends quelque chose, je le mets en application. On leur (les étudiants qui vont arriver sur le marché de l’emploi NDLR) demande de la poly-compétences. On est avant tout une école de business. Le sport repose sur trois piliers : l’événementiel (c’est d’abord un événement), la communication et le pole marketing/sponsoring/merchandising. Venir à l’ISG, c’est travailler sur ces trois piliers avec des programmes de cours mêlant oralité, écrit et apprentissage de logiciels en plus de notions juridiques (droit du sport et droit des marques notamment), d’anglais, de culture, histoire du sport et beaucoup d’autres choses. Donc, en terme de métiers vers lesquels nos étudiants vont se diriger, c’est un panel très large qui va s’ouvrir devant eux.

TT : Pourquoi avoir un partenariat avec la NBA spécifiquement ?

PA : Le groupe IONIS est le premier groupe en France d’enseignement privé qui s’est construit dans le temps. Cela fait longtemps qu’on propose des formations en lien avec le sport avec des voyages d’études et c’est ainsi que des liens se sont créés avec des gens de la NBA. Il y avait une volonté à la fois de la NBA de découvrir le monde de la formation à travers un parcours orienté Sport US. Pour nous, en tant qu’école, il s’agit de pouvoir apprendre auprès de ceux qui travaillent et pour la NBA (en France, en Europe et aux Etats-Unis) pour ensuite continuer à développer le sport en France, pourquoi pas en s’inspirant de certains aspect du modèle NBA. Apprendre et comprendre le sport US au sens large, pas que la NBA d’ailleurs. Nous aurons des projets communs à venir.

TT : Qu’est-ce qui distingue vraiment votre école des autres cursus existant autour du business du sport ?

PA : Nous sommes une école à part entière et pas seulement un programme dans une école ou une université. Ensuite, nous sommes une école privée qui ne touche pas de subventions mais qui n’appartient pas à une multinationale ou un fond de pension. Et comme dit précédemment, nous formons, sur le principe de l’ISG qui a fait ses preuves, des étudiants avec un bagage généraliste qui leur servira de base pour leurs projets professionnels quels qu’ils soient.

Au final, il est très intéressant de voir notre grande ligue préférée intégrer l’ISG au sein de ses partenaires à travers son école ISG Sport Business Management. Le travail sur la professionnalisation du sport et de ses métiers est encore bien en-cours et la pédagogie fait partie intégrante de cet élan.