Klay Thompson explique pourquoi il a tendance à cartonner face aux Kings : “En 2011, avec le 10e choix, ils ne m’ont pas sélectionné”

Le 04 févr. 2022 à 16:36 par Nicolas Meichel

Source image : NBC Sports Bay Area

Quasiment un mois après son retour sur les parquets, Klay Thompson est en train de préchauffer et ce sont les Kings qui ont pris tarif la nuit dernière, eux qui sont toujours au mauvais endroit au mauvais moment. Mais est-ce pour autant un hasard ? Pas vraiment si l’on en croit le Splash Bro.

Jeudi soir, Klay Thompson n’a pas perdu de temps pour sortir le lance-flammes : 23 points en 23 minutes, dont 20 en première mi-temps et 12 rien dans le deuxième quart-temps, le tout avec sept banderilles du parking en neuf tentatives (8/11 au tir au total). Pas de doute, Killa Klay était bien chaud face aux Kings et on parle même de sa meilleure performance de la saison au scoring, à égalité avec les 23 points marqués face aux Wolves le 27 janvier dernier. “Lance-flammes”, “Kings”, “banderilles”, tiens tiens ça ne vous rappelle rien ça ? Bah si, forcément. Comment ne pas faire le rapprochement avec l’incroyable explosion au scoring de Klay Thompson un soir de janvier 2015, où il a planté 37 de ses 52 points dans le troisième quart-temps face à Sacramento. À l’heure de ces lignes, c’est toujours un record NBA et quelque chose nous dit qu’il n’est pas prêt de tomber celui-là. Sachez également que lors de sa campagne rookie en 2011-12, l’arrière des Dubs avait sorti son record de points sur la saison face à Sacto, avec 31 unités au compteur. Vous l’avez compris, Klay adore jouer les Kings. Bon, c’est le cas de beaucoup de monde en NBA et ce n’est pas parce qu’ils vous poussent à vous surpasser. Non, dans le cas de Thompson, c’est beaucoup plus personnel. Après la rencontre hier soir, le Splash Brother a expliqué les raisons qui se cachent derrière ses grosses perfs contre les Kings.

“‘Draft NBA 2011, avec le dixième choix, les Sacramento Kings ne me sélectionnent pas’.

Les gens n’oublient pas, c’est tout ce que j’ai à dire.”

Sacré Klay ! Réponse validée.

Si vous êtes fan des Kings, on vous conseille d’arrêter la lecture de cet article ici-même car le reste pourrait être un peu douloureux. Justement, parlons-en de la Draft NBA 2011. Celle de Kyrie Irving, Kemba Walker, Kawhi Leonard, Jimmy Butler, et donc Klay Thompson. Du beau monde, que des All-Stars, mais aucun qui ne termine dans les filets de la franchise de Sacramento. Les Kings avaient pourtant le septième choix cette année-là mais ont préféré miser sur… Jimmer Fredette en #10 après un trade avec Charlotte et Bismack Biyombo. Jimmer Fredette, un nom qui continue de provoquer des cauchemars au sein de la Kangz Nation. Juste derrière, les Warriors possédaient le onzième pick qui s’est donc transformé en Killa Klay. Vous connaissez la suite. Alors que Thompson a aidé Golden State à se transformer en véritable dynastie grâce à ses qualités de sniper et de défenseur, Fredette fait partie de ceux qui ont dû aller en Chine pour cartonner. Ah bah oui, c’est pas vraiment le même délire. Un choix déjà assez difficile à accepter comme ça pour Sacramento – même une décennie plus tard – mais ne comptez pas sur Klay Thompson pour retirer le couteau de la plaie.

Même si Klay ne portera sans doute jamais le maillot des Kings, son nom sera pour toujours associé d’une manière ou d’une autre avec la franchise de Sacramento. Surtout s’il continue à cartonner à chaque fois qu’il rencontre l’équipe de la capitale californienne…

Source texte : NBC Sports Bay Area

Klay hasn’t forgotten the Kings passed him up in the 2011 draft 😲 pic.twitter.com/jcQPAcQuFZ

— Warriors on NBCS (@NBCSWarriors) February 4, 2022

Klay Thompson in 9 minutes

17 PTS
6-6 FG
5-5 3P

— Antonin (@antonin_org) February 4, 2022

Mais c'est QUOI son problème à Klay avec les Kings ?!

— TrashTalk (@TrashTalk_fr) February 4, 2022