Stephen Curry et Klay Thompson pilonnent les Wolves : 52 points et 11 missiles télécommandés, les Splash Brothers sont de retour

Le 28 janv. 2022 à 07:45 par Alexandre Taupin

Klay Thompson 28 janvier 2022 Splash Brothers
Source image : Youtube

Les Warriors recevaient les Wolves dans la deuxième et dernière affiche de la nuit. Bien menés par des Splash Brothers bouillants et un Andrew Wiggins qui a fêté son premier All-Star Game comme il se doit, Golden state s’offre une quatrième victoire de rang. 

Pour les stats maison du pilonnage des Warriors, c’est ici que ça se passe. 

Voilà une performance qui ne nous rajeunit pas, loin de là. On pensait que ce match allait tourner autour du nouveau All-Star Andrew Wiggins, voire d’une revanche de Karl-Anthony Towns par rapport à son absence du cinq de départ à l’Ouest, mais on a finalement eu droit à un épisode vintage façon Warriors. Pas de Draymond Green, pas d’Andre Iguodala mais deux acolytes qui, le temps d’un match, ont retrouvé cette complicité légendaire et cette capacité à prendre chaud au même moment pour enlever toute solution à l’adversaire. Il aura fallu attendre plus de deux ans mais cette fois on peut le dire : le tandem des Splash Brothers est de retour ! La recette n’a pas changé depuis tout ce temps : toujours ces fausses pistes, ces coupes, cette capacité à attirer la défense pour bouger intelligemment la balle vers un shooteur qui est assis dans un fauteuil et qui n’a plus qu’à sanctionner. Toujours ces shoots hallucinants qui font que la défense perd toute envie de se battre car rien ne stoppe la machine dès lors qu’elle est lancée. Derrière les 52 points et les 11 bombes du duo, c’est tout Golden State qui a décidé d’activer le mode Splash avec un insolent 58% de loin. Même à 2K on ne voit pas des stats comme ça !

Dans ces conditions, compliqué pour Minnesota de tenir la distance, même si Karl-Anthony Towns (31 points, 12 rebonds, 6 passes) a longtemps piétiné la raquette adverse. Comme à leur habitude, les Dubs ont monté d’un cran au retour des vestiaires et le chat s’est retrouvé avec des prises à deux voire à trois. Les Wolves auraient pu profiter de ces shoots ouverts pour sanctionner mais les coéquipiers d’Anthony Edwards avaient visiblement envie de balancer de la brique ce soir. Le match en lui-même n’est pas mauvais et la révolte en début de quatrième quart-temps a sans doute donné des frisons au Chase Center mais la marche était tout simplement trop haute et il n’y avait rien à faire. Quand il ne s’agissait pas d’un Splash Bro, il fallait aussi se coltiner les Splash cousins Wiggins et Poole, létales comme jamais et parfaits pour tenir le scoring dans les moments où les Warriors cherchaient des solutions. Autant dire que face à un tel arsenal, Chris Finch et les siens ne pouvaient que sortir le drapeau blanc.

Stephen Curry et Klay Thompson ont repris leurs vieilles habitudes contre les Wolves. Une explosion de loin, une défense en PLS et une grosse victoire pour les Dubs (la cinquième en six matchs). On ne change pas une recette qui gagne du côté de San Francisco.