Les notes de Knicks – Clippers : Julius Randle et RJ Barrett mettent les gauchers à l’honneur et contrôlent le rainté

Le 24 janv. 2022 à 04:19 par Clément Hénot

RJ Barrett
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Une saison NBA ce sont des matchs, des mecs qui les regardent et qui en parlent, mais aussi des mecs qui les regardent et qui les notent. Vengeance probable après une jeunesse passée à collectionner les zéros, et occasion rêvée en tout cas de lâcher de la punchline au kilo. Cette saison encore la Team Notes vous ravira donc de son imagination sans faille, en essayant tout de même de parler un tout petit peu de basket. Chiche ?

Aujourd’hui, on se retrouve pour un “cocorico”. En effet, Batum VS Fournier, et c’est le coq qui chante de bonheur à l’idée de voir les deux Français s’affronter. Au final, l’attention chez les Clippers et chez les Knicks a été monopolisée respectivement par Ivica Zubac et Reggie Jackson, mais surtout par Julius Randle et RJ Barrett. On aurait pu citer Marcus Morris chez les Clippers, mais dans un autre registre. Bref, envoyez les notes, on a faim. 

# New York Knicks

Mitchell Robinson (5,5) : la cheville a malheureusement vrillé pour lui au cours du match, alors qu’il n’était pas mauvais. On lui souhaite un prompt rétablissement, mais au moins il ne sautera plus sur toutes les feintes pendant ce temps-là.

Julius Randle (7) : il a tendance à forcer ses choix et à avoir du déchet dans son jeu, mais dans le sillage de l’autre lefty RJ, JVLIVS a cette fois-ci assuré face à ses fans. Fadeaway, coup de sang, domination, victoire. Un résumé de match en mots-clés comme SCH, parce que le J c’est le S.

RJ Barrett (7,5) : insaisissable tout au long du match et faisant un véritable chantier dans la défense des Angelinos comme au shoot, RJ Barrett a fait un véritable go-fast aujourd’hui. Même les Peugeot 3008 tunées chez Los Santos Customs n’ont rien pu faire. Assez surréaliste de faire un aussi bon match avec des yeux aussi fermés.

Alec Burks (4,5) : il a participé au coup de chaud initial avec ses coéquipiers, avant d’en avoir marre et de simplement faire du cardio. Et ceci nous conduit inévitablement à parler de la faute de frappe dans son prénom.

Evan Fournier (6,5) : en plus de l’épilation définitive qui se profile, un match plutôt constant et régulier, inscrivant tout de même quelques paniers importants et sachant insuffler une bonne dynamique. L’élève de la promo qui propose “juste une bière” un vendredi soir après les cours.

Immanuel Quickley (5,5) : il n’a pas eu de réussite dans ses finitions de près mais a su faire jouer ses coéquipiers. Et ça nous permet au moins de parler d’autre chose que de la faute de frappe dans son prénom.

Quentin Grimes (4) : rangé parmi la catégorie des shooteurs et balancer un 2/10. Quentin Grimes est un pain aux raisins, il est considéré comme une viennoiserie, mais n’est pas aussi bon que les autres.

Nerlens Noel (6) : il a plutôt fait un bon match pour quelqu’un à qui Arnett Moultrie a refusé de donner son numéro de maillot à l’époque. Vous ne savez pas qui est Arnett Moultrie ? C’est normal, ça s’appelle la mémoire sélective.

Cam Reddish (5) : il a marqué ses premiers points en tant que Knick, puis il est retourné s’asseoir sur le banc pour laisser les meilleurs jouer. Le fils du coach, surclassé avec les seniors.

Obi Toppin (6) : il vient clairement d’Uranus pour envoyer des tomars pareils et encore plus voler que Dwyane Wade lors d’un Slam Dunk Contest, le tout sans avoir de cou. Obi TopTen mérite ce surnom officieux, et le statut de chouchou du MSG.

Taj Gibson (4,5) : 4 fautes en 5 minutes pour celui qui porte encore des TN et des survêtements Sergio Tacchini. Après le match, il a prévu de se rassembler avec des amis et de se donner des coups de têtes dans un hôtel abandonné en écoutant du rock.

# Los Angeles Clippers

Ivica Zubac (6) : un match très propre de la part du pivot qui a fait danser les intérieurs adverses par ses feintes et ses moves au poste. Et ça fait Zubac cafew, cafew carnaval.

Marcus Morris Sr. (2,5) : la saison des vendanges est ouverte pour l’aîné des frères Morris avec aucun panier marqué en neuf tentatives d’homicide. Ça ressemble beaucoup à une vanne et on se croirait au spectacle de Waly Dia, mais non, le cerveau n’a visiblement pas été livré à la naissance.

Nicolas Batum (5) : il a plutôt bien commencé son match avec quelques tirs de loin et une défense 4 étoiles sur Julius Randle, mais il a peu à peu disparu des radars. Ja Rule après son beef avec 50 Cent.

Amir Coffey (3,5) : 2 points et une seule passe pour lui aujourd’hui. Avant le match, on n’était pas sur un Coffey bien serré, mais plutôt sur une bonne grosse pinte de tisane nuit tranquille pour être autant endormi sur le parquet.

Reggie Jackson (7) : la principale arme du côté des Clippers. Reggie Jackson a sorti ses gros yeux pour bien voir le panier et tout mettre dedans. La principale arme du côté des Clippers ressemblait à Bobby Shmurda et entendait bien dompter le Garden, malheureusement sans succès.

Luke Kennard (5) : il aurait pu repartir avec le titre de la plus belle patte gauche du match, mais il y avait RJ Barrett, il aurait pu repartir avec la victoire, mais il y avait Julius Randle, il aurait pu repartir avec le titre de la plus belle calvitie du match, mais il y avait Evan Fournier. Luke Kennard, le Poulidor des USA.

Brandon Boston Jr. (5,5) : pourquoi c’est écrit “Boston” derrière son maillot ? Ils jouent pas à Los Angeles les Clippers normalement ?

Serge Ibaka (4,5) : en attaque il apporte toujours, mais en défense il s’est vite fait cuisiner par Julius Randle. Il pourra au moins poster cette nouvelle recette sur sa chaîne YouTube dédiée à la gastronomie.

Eric Bledsoe (4) : à part quelques assists il n’a rien proposé de positif, pas même des shoots tentés. Bon, au moins, vu ses veines, on peut lui faire une prise de sang sans garrot.

Terance Mann (5) : malgré de nombreuses hésitations dans son jeu, il a gardé une bonne présence défensive et une hargne qui ont abouti à quelques dunks en contre-attaque et qui ont servi aux Clippers. Un jeu très old-school. Pac Mann.

Isaiah Hartenstein (4,5) : des mains aussi carrées que sa tête et des coups distribués sous les panneaux, sans rien proposer d’autre. Meyers Leonard sans les dérapages sur Twitch.

Et voilà, encore un match du dimanche où les Clippers sont totalement rincés. Si même les Knicks, ayant également pour habitude d’être jetés les dimanches, arrivent à disposer d’eux, c’est qu’il va falloir se remettre en question. Allez, à la semaine prochaine pour un nouveau bulletin.