Joel Embiid continue son massacre : 36 points face aux Raptors, montez sur ses épaules et il s’occupe du reste

Le 29 déc. 2021 à 06:24 par Giovanni Marriette

Joel Embiid 29 décembre 2021
Source image : NBA League Pass

S’il y en a un qui se régale actuellement c’est bien lui. 43/15/7 à Charlotte, 42/14 contre les Wolves, 41/10/5/4/2 à Boston, 36/13 avant-hier à Washington et donc une nouvelle démo de puissance cette nuit face à de vaillants Raptors, qui a dit qu’il faisait froid au mois de décembre.

Les stats maison de ce match entre le FC Embiid et le SC COVID c’est juste ici

A un moment donné, il va bien falloir que les Philadelphia Embiiders se rendent à l’évidence. Se démerder pour faire partir Ben Simmons au plus vite, récupérer ce qu’il y a à récupérer, tant pis si c’est moins solide que désiré, et tout le monde sur les épaules de la bête Joel Embiid pour les prochaines saisons. On est comme ça nous, on tranche dans le vif. Parce qu’elle est relou cette équipe des Sixers. Parfois on a l’impression qu’il y a tout ce qu’il faut, la jeunesse (Matisse Thybulle et Tyrese Maxey) offre quelques garanties, les role players font le taf par-ci par-là (Seth Curry, Danny Green ou un George Niang très efficace cette nuit) et Tobias Harris remplit parfaitement son rôle de lieutenant (triple-double cette nuit malgré une belle… maladresse). Puis il y a Joel Embiid. Bon sang de bonsoir, tonnerre de Yaoundé. Cette nuit, face à des Raptors toujours privés de Fred VanVleet, Scottie Barnes ou encore OG Anunoby et qui ont donc pu compter sur un très gros duo Pascal Siakam / Chris Boucher mais surtout pas sur un backcourt Trent Jr. / Flynn un peu bourré (2/12 au tir pour Malachi et 6/24 pour Gary), Joel a fait du Joel, entendez par là qu’il a fracassé tout ce qu’il y avait sur son passage.

36 points à 11/16 au tir dont 2/3 du parking, 11 rebonds, 4 passes et 1 contre en 34 minutes

Cannibalisme habituel en attaque, de près comme de loin grâce à un toucher aussi soyeux que son footwork est léger, grâce à une puissance qui n’a d’égal que son adresse mi-distance. Cannibalisme en attaque mais également tellement dominant en défense, lorsqu’il fallait stopper le duo le plus chaud de Toronto, lorsqu’il fallu valider une victoire qui aura mis très, très longtemps à se dessiner. Un match de MVP, tout simplement, un de plus dans une besace bien pleine cette saison, et l’on en revient du coup à ce que l’on disait en préambule : donnez-lui les clefs du camion bordel, de tous les camions de la région même, car peu importe ce qu’il se passe et qui joue dans les prochains mois en Pennsylvanie une chose seulement parait tout à fait certaine : Joel Embiid est injouable et les Sixers doivent l’entourer autrement, au plus vite et intelligemment.

Dommage pour des Raptors courageux mais dans un terrible mood covidien, et une victoire essentielle mine de rien pour des Sixers qui galèrent à faire leur trou à l’Est. Un conseil ? Filez donc un marteau-piqueur à Joel Embiid, vous allez voir la gueule du trou.