Preview Slovénie – Australie : une médaille de bronze dans le viseur, et Luka Doncic qui prend les Boomers pour un punching-ball ?

Le 06 août 2021 à 15:23 par Giovanni Marriette

Slovénie Australie 6 août 2021
Source image : FIBA - TrashTalk

Toujours difficile de se remobiliser pour jouer une médaille de bronze, on a d’ailleurs vu passer cette réflexion à de nombreuses reprises ces dernières semaines, mais demain c’est bien pour monter sur un podium olympique que Slovènes et Australiens s’écharperont à 13h, pour clore ce tournoi olympique masculin après la “grande” finale disputée quelques heures plus tôt.

Des Australiens auteurs d’un parcours parfait jusqu’en demi (Italie, Allemagne, Nigeria, Australie) mais défaits logiquement par une équipe des Etats-Unis flippante lorsqu’elle démarre sans prévenir. Des Slovènes affolants pendant quatre matchs avec une attaque de feu drivée par un génie de 22 ans, mais battus au bout du suspense et des doigts de Nico Batum par des Français plus forts d’un millimètre seulement. Deux magnifiques équipes, l’une en fin de cycle, l’autre peut-être à l’aube d’une grande domination, mais demain peu importe l’avant et l’après puisque c’est bien le pendant qui offrira à l’une ou ou l’autre de ces deux nations une médaille de bronzer méritée.

Patty Mills d’un côté, Luka Doncic de l’autre, ça c’est pour les icônes locales. Matisse Thybulle, Jock Landale, Joe Ingles et Dante Exum en facteurs X pour les Boomers, Mike Teubé, Klemen Prepelic, Vlatko Cancar ou Zoran Dragic en catalyseurs offensifs pour les Slovènes, et un match qui pourrait bien se terminer aux alentours d’un petit 115-110 des familles pour son vainqueur, tant ces deux équipes envoient du bois, tant une fin de tournoi peut aussi être synonyme de lâcher prise défensif, de lâcher prise tout court.

On ne va pas se mentir, ce Slovénie – Australie est à peu près la cinquième chose la plus importante du week-end, on est Français ou on ne l’est pas. Quoiqu’il en soit il faudra garder un œil sur ce dernier match du tournoi, ne serait-ce que pour apprécier une nouvelle fois celui qui pourrait s’assoir sur le basket mondial pour les dix ou quinze prochaines années, et on ne parle pas de Matthew Dellavedova bien sûr.