Les Pacers sont officiellement en vacances : avis aux gars de la ville, les paysans débarqueront bientôt dans vos villages-vacances

Le 21 mai 2021 à 09:08 par Giovanni Marriette

amour est dans le pré 21 mai 2021
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Le blow-out assez sanguinolent reçu cette nuit des mains des Wizards a donc pour conséquence directe d’envoyer les gentils Pacers en vacances prématurément, pour la première fois depuis cinq saisons. Les raisons à cette déroute sont nombreuses et un paquet d’entre elles ne sont pas du fait de la franchise (blessures notamment), mais le constat reste néanmoins implacable : c’est une déception pour la franchise de l’Indiana.

Le delta est énorme. Le delta est énorme entre les ambitions des Pacers si l’équipe avait été au complet au moins une fois cette saison (T.J. Warren n’a joué aucun match) et les ambitions d’une équipe dont Oshae Brissett et Kelan Martin furent deux des leaders sur la fin de saison. En effet, il y avait – au complet – un groupe largement capable de passer ce satané premier tour de Playoffs, mais l’absence de Caris LeVert dès son arrivée couplée à celle de Jeremy Lamb puis de Myles Turner sur le dernier tiers de la saison et à celles, plus ponctuelles, de Malcolm Brogdon et Domantas Sabonis, auront jeté un gros coup de froid sur la dynamique qu’essayait d’instaure tant bien que mal la franchise d’Indianapolis. Au final une saison tronquée, passée à graviter entre des rêves utopiques de Top 4 et le spectre d’un play-in même pas assuré à dix jours de la fin de la régulière. Des circonstances atténuantes donc mais de la déception quand même, pour une équipe qui possédait malgré tout une profondeur de banc suffisante pour aller s’échouer – au moins – à son habituel premier tour à l’Est.

Domantas Sabonis aura joué comme un MVP, puis comme un All-Star, puis comme un MVP bien trop seul en fin de saison, Malcolm Brogdon aura été le capitaine parfait lorsqu’il était sur ses deux jambes, Caris LeVert apprend encore à mettre du froid dans son chaud, des role palyers qui eux ont rempli leur part du taf (T.J. McConnell et Doug McDermott notamment) mais globalement l’impression laissée par cette équipe nouvellement coachée aura été celle d’un groupe jamais en mesure de prendre ses marques, trop friable défensivement et par la force des choses vite distancé par les grands pontes de l’Est (Sixers, Nets, Bucks, Heat, Celtics) et les nouvelles têtes d’affiche 3.0 (Knicks, Hawks, Wizards voire Hornets). Résultat des courses ? Une place grattée au play-in tournament, une victoire trompe l’œil face à des Hornets encore plus crevés qu’eux, et donc cette branlée reçue cette nuit des mains d’une équipe des Wizards pour sa part bien plus Playoffs ready.

La suite ? Des questions, notamment autour de la place de Nate Bjorkgren, coach rookie donc demandant indirectement un peu de patience, mais coach dont le discours n’a pas toujours semblé passer comme une lettre à la Poste dans l’Indiana. Pour le reste ? Solidifier les bases, affiner les contours, et… offrir les clés de la baraque à Oshae Brissett ? Nan, on déconne, mais imaginez quand même.


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