Damian Lillard s’est (encore) essuyé les pieds sur le Thunder : 4/4 du parking dans le money time, merci et à la prochaine !

Le 17 févr. 2021 à 05:34 par Giovanni Marriette

paillasson Thunder 17 février 2021
Source image : montage via YouTube
Ce petit Blazers-Thunder des familles s’annonçait intéressant à plus d’un titre. Primo ? Cette jeune équipe d’OKC qui n’e finit plus d’étonner en jouant les yeux dans les yeux avec tout ou presque du gratin NBA. Secundo ? Le retour aux affaires de notre Théo Maledon national après une quinzaine de jours sur le flanc à cause de la maladie en cinq lettres majuscules. Tertio ? Damian Lillard, Thunder, Damian Lillard, Thunder… you know what i mean.
  • Victime : personne qui subit les injustices de quelqu’un, ou qui souffre d’un état de choses.
  • Bourreau : personne qui martyrise, physiquement ou moralement.

Prenons les choses dans l’ordre : oui, une nouvelle fois le Thunder a fait beaucoup plus que jouer le sparring partner. Toujours pas de Shai Gilgeous-Alexander et une mène laissée à un rookie français de retour dans le cinq, des jeunes qui jouent sans pression aucune, un Luguentz Dort qui sera bientôt aussi utile en attaque qu’en défense, et un duo Daigneault/Horford parfait au coaching. Suffisant pour tenir tête à des Blazers qui, mine de rien et sans deux de leurs titulaires, restaient avant ce match sur une série de quatre succès et un petit 6/7 tout mignon depuis deux semaines. Un gros premier quart de Portland mais derrière ça joue au basket, simplement. La second unit du Thunder fait le taf, Muscala, Diallo et Roby pour ne pas les citer, et si on a durant tout le match cette sensation de valeur supérieure du côté des joueurs de Terry Stotts… en face on ne lâche pas le steak, on est là pour apprendre et tant qu’à faire autant le faire en gagnant des matchs. Résultat des courses ? 21-4 OKC pour attaquer le dernier quart, les Blazers jouent aux cons alors on prend ce qu’il y a à prendre. Un mantra cette saison pour le Thunder, mais si vous suivez la NBA au moins depuis deux saisons… vous êtes donc forcément au courant qu’à Portland un certain DL a également son propre mantra.

Son nom ? Damian Lillard, you know who he is. Ce fameux mantra quel est-il ? S’essuyer les pieds sur le Thunder, boire les espoirs de cette belle franchise, les terminer coûte que coûte à chaque match et de la manière la plus sauvage qui soit. On ne refera pas l’histoire, avril 2019, bad shot, bla, bla, bla. Damian Lillard is a bad man, encore plus face à sa victime préférée, et la fin de match sera donc logiquement une pièce de plus à ajouter à sa collection. 4,50 à jouer, le Thunder mène 102-97. Un petit quart d’heure plus tard en comptant les changements de slip ? Victoire des Blazers 115-104. 18-2 pour finir, propre, Gary Trent Jr. et Robert Covington sont passés par là mais Damian Lillard a surtout claqué son 4/4 du parking dont un step back monstrueux sur Luguentz Dort pour passer à +7 et mettre KO définitivement de biens naïfs adversaires. Dame time, on s’en doutait mais lui le SAVAIT, car le Thunder c’est cette ex dont tu sais qu’un repas chez elle se finira au pieu, le tout sans qu’elle ne te demande la lune le lendemain, le tout en sachant que tu pourras lui refaire le coup le mois suivant.

Qu’est-ce que tu veux faire…

Rien. Exactement.

Dame Time.pic.twitter.com/2bLwbCdtna

— TrashTalk (@TrashTalk_fr) February 17, 2021

Au final c’est 31 points, 7 rebonds et 10 passes, mais c’est donc – surtout – une nouvelle démonstration de la gloutonnerie du meneur des Blazers. Portland qui tourne à plein régime, son leader qui s’essuie les groles sur OKC ( sur… tout le monde depuis quelques semaines), et voilà donc un nouveau candidat qui pointe le bout de son nez… dans la course au trophée de MVP. Ouais, rien que ça.

stats Blazers Thunder 17 février 2021