Bienvenue dans le laboratoire du Docteur Frankenstein : à quoi ressemblerait l’ailier parfait aujourd’hui ?

Le 04 mai 2020 à 15:54 par Benoît Carlier

frankenstein
Source image : YouTube/MovieClips

Ce matin comme tous les matins depuis le début du confinement, on allume la console pour avoir notre dose quotidienne de NBA. Puis d’un coup, une lubie puisque c’est notre thème de la semaine. Et si on essayait de construire un ailier infaillible ? Alors on enfile une blouse blanche et on s’amuse à assembler, membre par membre, trait de caractère par trait de caractère, le small forward ultime en puisant parmi les caractéristiques des postes 3 de cette saison 2019-20. La mission est simple : faire atteindre à notre avatar la moyenne générale de 100 sur 2K.

Le physique

Du bout des cheveux jusqu’aux orteils, on passe notre prototype au rayon X en essayant de ne rien oublier. Des caractéristiques physiques aux habilités particulières, chaque détail compte !

# La mèche de Gordon Hayward : elle s’est allégée et laquée avec le temps, mais elle est toujours aussi efficace pour le BG de la Ligue.

# La polyvalence de LeBron James : oui exactement, comme au poste de meneur. On aurait même pu le rajouter dans l’article des arrières, des ailiiers-forts et des pivots vu qu’il sait jouer partout.

# Les mensurations de Kevin Durant : il a beau être encore un peu léger sur la balance, on dirait qu’il est passé à l’étireuse de guimauve dans Charlie et la Chocolatrie.

# Les bras de Brandon Ingram : même principe pour le All-Star de New Orleans sauf qu’il est passé sous un rouleau compresseur ensuite. Cela reste néanmoins très pratique pour tirer au-dessus d’un adversaire ou gêner son vis-à-vis avec des longs tentacules devant les yeux.

# Le poignet de Duncan Robinson : si jeune et déjà si soyeux et prolifique. On tient peut-être là le futur vainqueur du Three Point Contest pour les cinq prochaines années.

# Les mains de Kawhi Leonard : il en a même fait le logo de sa marque avant que Nike ne gagne le procès autour de la parenté de son surnom “The Klaw”. Mais ça ne change pas la taille de ses grosses mimines qui peuvent tenir deux Taille 7 sans se déployer complètement. Il faudrait plutôt dire des palmes à ce niveau-là.

# La défense de Paul George (sauf sur Damian Lillard) : candidat au MVP et au DPOY l’année dernière, Paulo permet aux Clippers d’être la meilleure défense de la Ligue sur le papier et lorsque tout le monde est en bonne santé. Il faut juste éviter de le laisser s’occuper du numéro 0 des Blazers avec une dernière possession à jouer en Playoffs.

# Les cuisses de Justise Winslow : déjà utilisé sur quatre postes différents depuis le début de sa carrière, Juju s’est surtout démarqué par sa vision du jeu et sa défense rugueuse, peu importe la carrure de l’aversaire. Il faut être bien en cannes pour réussir à suivre De’Aaron Fox un jour et déranger Draymond Green le lendemain. Et aussi un coach visionnaire.

# Les mollets de Derrick Jones Jr. : le vrai faux vainqueur du Slam Dunk Contest 2020. Ce qu’on ne peut pas nier, c’est la TNT qu’il a dans les jambes pour décoller aussi haut.

# Les appuis de Kyle Korver : toujours impeccables avant de déclencher un tir, la seule raison pour laquelle il a toujours une équipe en NBA.

# La fluidité de Jayson Tatum : parmi les joueurs les plus plaisants à regarder, avec ses déplacements, sa mécanique de tir et ses pénétrations. Comme s’il flottait quelques centimètres au-dessus du sol.

 

Le profil psychologique

Avoir un corps parfait c’est bien, mais encore faut-il que ça tourne bien là-haut. C’est ce dont on veut s’assurer avec ces traits de caractère.

# Le blaze de Louis King : Roi Soleil représente, jusqu’au numéro !

# Le swag de Kelly Oubre Jr. : un gros manteau de fourrure ou des petites lunettes rondes, il a toujours l’accessoire ultime pour attirer tous les regards avant les matchs. Et ça se poursuit jusqu’au terrain.

# Le mental de Paul George : les images de sa terrible blessure à l’été 2014 n’ont pas quitté notre tête mais il a réussi son pari en revenant encore plus fort de cette horrible fracture du tibia.

# La régularité de Tobias Harris : on peut le changer d’équipe ou de poste au milieu de la saison, RAF. Il apportera toujours les mêmes stats border All-Star sans prononcer un mot plus haut que l’autre. On dit Monsieur.

# Le trashtalking de Joe Ingles : spécialiste du bâtiment, il est capable de construire un HLM dans le cerveau de son adversaire en moins d’une mi-temps. Ses meilleures armes ? Sa langue et son sourire narquois.

# La recette de l’elixir d’immortalité de Vince Carter : le secret de la longévité de Half-Man, Half Amazing. Vivement 2050 pour le voir remporter à nouveau le Slam Dunk Contest.

# Le mentor de Cedi Osman : tout le monde n’a pas eu un LeBron James dans son prime pour nous enseigner les fondamentaux. Mais ça ne l’a pas empêché de rater des lancers-francs cruciaux contre Team USA lors du dernier Mondial.

# Le respect des traditions de DeMar DeRozan : 15 tirs à 3-points réussis seulement depuis deux saisons, mais c’est simplement parce que personne n’a pris le temps de lui expliquer l’utilité de cette ligne à plus de 7 mètres. A l’époque, ils jouaient très bien sans et c’est ce qu’essaye de montrer DMDR en se dédiant au jeu proche du panier.

# Le killer instinct de Kawhi Leonard : il a fait mille fois plus de victimes en un seul tir que de rebonds sur le cercle de la Scotiabank Arena. Et c’était pas gagné.

# La témérité de Jared Dudley : rien ne le prédestinait à faire du basket sa profession et pourtant, le voilà en train de terroriser les Sixers lors d’une série de Playoffs. Comme quoi la vie… A moins que ça ne soit Philadelphie qui ait un problème de mental (cf. ci-dessus).

# Le potentiel défensif de Michael Kidd-Gilchrist (sans les blessures) : toujours désigné comme un grand spécialiste de la défense, on n’a jamais pu le constater à cause de ses nombreuses blessures. Du coup, on va faire confiance à ses coachs au lycée. Apparemment il a mérité notre bienveillance.

# Le diplôme en zoologie de Kevin Durant, spécialité reptiles : pas la peine d’aller plus loin, il paraît que KD vit dans un vrai terrarium pour se rapprocher encore plus de ses amis les serpents qu’il aime tant.

# Un jumeau comme Caleb ou Cody Martin : ils ne sont pas nombreux a avoir eu la chance de partager leur quotidien en NBA avec leur jumeau. Clairement la belle histoire de la saison du côté de Charlotte même si ça pourrait ne pas durer.

# Le sens de l’humour de Kawhi Leonard : le MVP des Finales a énormément de qualité et c’est pourquoi il est beaucoup cité mais on ne pouvait pas terminer sans un petit mot sur son humour qui lui a valu le surnom de Funny Guy. Sa saison est un one-man show à elle toute-seule, surtout quand ça se passe dans un club d’Atlanta et que c’est diffusé sur les réseaux sociaux.

Normalement, quand on rassemble tout ça dans un seul corps et qu’on laisse les neurones faire les connections, le résultat est absolument imbattable sur un terrain. D’accord ? Pas d’accord ? Dites-nous si on a oublié de citer les skills de Mario Hezonja ou de Danuel House pour faire l’ailier le plus complet qui soit.


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