Avis de la rédaction – Les meilleurs meneurs de la saison NBA 2019-20 : place numéro 6, chacun donne son avis !

Le 20 avr. 2020 à 14:49 par Giovanni Marriette

Top 6 rédaction
Source image : montage TrashTalk

Voici le dernier petit jeu auquel la rédaction de TrashTalk s’est livré ces derniers jours : établir un Top 6 par poste, qui prend en compte uniquement la saison 2019-20 attention, car sinon le cinq de rêve de la rédac serait probablement composé de J.R. Smith, Lance Stephenson, Nick Young, Carlos Boozer et Joakim Noah. Huit rédacteurs, huit avis, une petite moyenne et let’s go, l’occasion aussi de revenir sur le bout de saison de nos loulous préférés. La suite vous la connaissez, on met les kevlars et les casques et on se retrouve en section commentaires ?

Bastien

Trae Young : plouf-plouf, entre Simmons, Ja et Trae il n’en faut qu’un, au bout de trois, un, deux, trois. Choix numéro 6 complètement random car n’importe lequel de ces trois garçons mérite cette place. Il me semblait donc important de faire le gros fan et en placer une pour Trae Young. Résultats collectifs compliqués, jeunesse et suspensions autour de lui, certes. Mais réalise-t-on la saison sophomore de Young ? Déjà dans le Top 5 de la NBA en scoring et à la passe, avec un jeu d’une excitation rare et un vrai flair dans le money-time ? Saisissant.

Alex

Trae Young : voir le jeune meneur des Hawks ici (et donc devant pas mal de gars) va sûrement faire bondir certains fans et observateurs de notre bien aimée NBA. C’est vrai que Young a des lacunes défensives qu’il aura bien du mal à combler tout au long de sa carrière et c’est vrai que cette saison, Atlanta n’a pas gagné beaucoup de matchs. Pour ce deuxième point, on peut tout de suite argumenter en disant que sans Young les hommes de Lloyd Pierce n’aurait peut-être même pas 5 victoires au compteur et que cette tendance devrait changer au fur et à mesure que les dirigeants entoureront leur prodige offensif. Car oui, Trae Young est un prodige offensif du poste 1. Du haut de ses 140 centimètres, il est le 4ème meilleur scoreur (29,6 points) et le 2ème meilleur passeur (9,3 passes déc) de la ligue cette saison. Il est créatif, il est efficace car il voit tout, il a un toucher phénoménal et il n’a peur de rien ni personne. Rappelons qu’il a cassé la bouche des Nuggets presqu’à lui tout seul (victoire des Hawks au passage), qu’il a mis la misère à l’arrière-garde des Pacers à deux reprises, qu’il a envoyé du lourd face à la grosse défense des Raptors ou encore qu’il ne s’est pas gêné pour défoncer les Wolves, les Mavs, les Knicks et le Heat. This kid is for real comme ils disent là-bas.

Ben

Trae Young : désolé Benjamin mais en 2020 un meneur doit savoir rentrer des tirs à plus de cinq mètres du panier. Aussi complet soit le pur-sang australien, le Minimoys des Hawks mérite sa place parmi l’élite des joueurs à son poste comme il méritait d’être présent au match des étoiles à Chicago. Malgré des résultats collectifs crados, on ne peut que s’incliner devant l’insolence du gosse de 21 ans. Vous voulez qu’on vous rappelle où en était Stephen Curry au même âge ? L’alter-égo a beau avoir des abdos en quinconce, il est au moins aussi précoce que son cuir chevelu en pré-retraite. Et en plus il n’oublie pas de servir les copains dès qu’il en a l’occasion. Un futur grand. Enfin pas par la taille. Enfin vous avez compris.

Nico

Ben Simmons : grosse hésitation avec le sniper des Hawks Trae Young, qui mérite forcément de la considération vu la mixtape offensive qu’il a réalisée lors de sa campagne sophomore, mais c’est bien Ben Simmons qui démarre mon Top 6. Pourquoi ? Parce que c’est un monstre défensif, parce qu’il est très polyvalent, parce qu’il a l’impact physique, parce qu’il est un passeur génial, parce qu’il est un élément clé d’une équipe de Philly certes décevante mais tout de même dangereuse. On peut pointer du doigt – à juste titre – l’absence complète de shoot extérieur, mais il fait tellement de choses sur un parquet et possède un tel talent qu’il mérite d’être cité parmi les top meneurs de la NBA.

Gio

Trae Young : à la base le bilan devait trancher mais en réfléchissant bien… comment ne pas récompenser la saison monstrueuse du meneur des Hawks. J’adore Ben Simmons mais Benny m’a déçu au même titre que sa franchise, j’adore Ja Morant, j’adore Raul Neto et Andrew Albicy, mais Trae Young m’a tellement fait lever de mon siège cette saison. Beaucoup de défaites d’accord, mais une production statistique tellement phénoménale… Trashtalking, shoots du milieu de terrain quasiment tous les soirs, money times croustillants et j’en passe, chaque match des Hawks était peut-être synonyme de branlée mais il était surtout synonyme de Trae Young show. Même pas 22 ans et déjà parmi les meilleurs scoreurs de toute la Ligue, même pas 22 ans et déjà parmi les meilleurs passeurs de toute la Ligue, même pas 22 ans et déjà starter dans un All-Star Game, même pas 22 ans et déjà l’un des chouchous de la planète basket. Tout va beaucoup trop vite.

Alexandre T.

Ja Morant : c’était un choix compliqué mais c’était aussi le choix du coeur pour Ja Morant. Cela voulait dire zapper un Ben Simmons qui ne fait que s’améliorer ou un Trae Young sophomore en 30/10 mais comment laisser de côté ce jeunot qui joue avec l’insouciance de son âge et la malice d’un vieux briscard ? Il y a du Russell Westbrook en lui mais aussi un peu d’Allen Iverson dans son style de jeu. On attendait Memphis entre 13 et 15 et les voilà solidement accrochés à leur 8ème place avec un leader qui n’est qu’un rookie… mais un rookie spectaculaire, explosif, assez propre dans son jeu et tellement confiant dans ses capacités. Le show à Memphis ne fait que commencer et les grosses lunettes seront de sortie, pour notre plus grand plaisir.

Clément

Ja Morant : l’envie de parler de la très grosse saison de Trae Young, qui tourne quand même en 30/10 et est un All-Star titulaire dès sa deuxième année était très grosse, mais j’ai finalement penché pour la propreté et le bilan collectif de Ja Morant. Véritable coup de coeur cette saison, le gamin a tout pour plaire : une grande gueule qu’il n’hésite jamais à ouvrir, des baloches en acier inoxydable, un jeu propre avec très peu de déchets et un style de jeu qui n’est pas sans rappeler un mix entre Russell Westbrook et Penny Hardaway, rien que ça. Prenez tout ça, mettez-le dans un seul joueur et vous obtenez une reconstruction éclair réussie en moins de 6 mois du côté du Tennessee. Si les Grizzlies sortent les griffes de façon ultra inattendue dans la très relevée Conférence Ouest, c’est en immense partie grâce à ce petit insolent de Ja Morant.

Arthur

Ben Simmons : un exercice collectif bien en deçà de nos attentes et une sombre perte de cojones des sept mètres. Pour le reste, il a été grandiose avec une sérieuse candidature de DPOY et le titre de meneur le plus chelou du continent : une saison en 17-8-8 à quasiment 60% au tir, bruh. Difficile d’affirmer que les Sixers représentent la meilleure équipe pour qu’il s’épanouisse, tant la raquette ressemble à l’A43 Lyon – Chambéry en période de vacances scolaires. Un problème de spacing qui se résoudra soit par des bombinettes de l’Australien (1.80), soit par un Joel Embiid qui s’écarte davantage (5.40), soit par une bonne vieille rixe de vestiaire (1.02). Une chose est sûre : le potentiel est All-Time.

Rédacteur

#6#5#4#3#2

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NicolasBen Simmons
GiovanniTrae Young
BenTrae Young
Alex T.Ja Morant
ClémentJa Morant
ArthurBen Simmons
Alex M.Trae Young
BastienTrae Young

Le n°6 c’est fait, et nous voilà donc partis pour six semaines d’arrachages de cheveux entre amis. Le prochain rendez-vous ? On vous laisse réfléchir, mais logiquement vous avez compris.