La journée d’un accro de la TTFL au 2 janvier 2020 : à quoi bon gâcher une bonne résolution, vous serez pareils dans un an

Le 02 janv. 2020 à 08:34 par Alexandre Taupin

TrashTalk Fantasy League
Source : Youtube

Addictive, imprévisible, impitoyable, la TTFL enflamme notre réveil et nos nuits au point que notre quotidien ne peut plus s’en passer. Vous pensez qu’il ne s’agit que d’un jeu mais en réalité vous montrez déjà des signes de dépendance prononcée… On vous donne les symptômes qui le prouvent. 

La TrashTalk Fantasy League dite TTFL pour les initiés… La drogue virale qui accompagne tes nuits du 15 octobre au 15 juin chaque année, limitant ton sommeil, aggravant ta colère et ta mauvaise foi contre tout et tout le monde. Le jeu qui détruit toutes tes certitudes de basket. Comment ça je suis 15 000 au classement ? Pourtant je connais tous les joueurs sur le bout des doigts, je devrais faire des 50. Bah non coco, la TTFL c’est une étude des matchups, de la forme des joueurs, des stratégies d’équipe et une bonne grosse dose de chatte à Dédé au moment de choisir ton pick. Tout ça c’est la partie théorique mais ce qui nous intéresse aujourd’hui ce ne sont pas les picks mais les “pickers”, c’est à dire vous, nous, bref ceux qui sont passionnés de la balle orange et qui se croient bien malin chaque soir au moment de se connecter. Vous vous dîtes sans doute qu’il ne s’agit que d’un passe-temps un peu fun pour chambrer les potes… mais sans le savoir vous êtes déjà infecté par le virus TTFL. Celui qui influe sur ton humeur du matin, qui te donne envie de foutre des pains aux joueurs NBA, d’avancer l’heure de l’horloge pour prendre ta revanche la nuit suivante. Toujours pas convaincus ? Voici une liste non exhaustive de toutes ces petites choses que nous connaissons sur votre quotidien et qui prouvent votre addiction. On est chaud ? C’est parti !

  • Comme tout addict, tu as mis la page Twitter du TTFL Lab dans tes favoris.
  • Sur cette même page, tu consultes le tableau des stats avancés, que tu suis… ou pas. A minuit cinq, tu es au garde à vous pour mater quels sont les joueurs les plus choisis.
  • Tu ne peux pas t’empêcher un petit sourire de malice en voyant Kemba – Carotte of the Year – Walker en Popular Pick parce que la victoire c’est aussi voir les autres dans la merde.
  • Ton deck est toujours rempli à l’avance sur la semaine, voire même sur la quinzaine et tu jubiles intérieurement en te disant que ta stratégie est parfaite. Malheureusement une carotte n’arrive jamais seule.
  • Lorsqu’on te demande si tu préfères un Hell Pick (vous savez très bien ce que c’est) ou une gastro le matin, tu prends 5 bonnes minutes pour réfléchir.
  • Tu t’intéresses davantage au score de ton joueur qu’au score du match. A dire vrai, tu ne regardes plus que les scores TTFL, les résultats tu verras bien en Playoffs.
  • Un mauvais score matinal est souvent accompagné d’injures de toute sorte sur le joueur que tu adorais la veille.
  • Tu as déjà insulté un joueur qui sortait sur blessure.
  • Quand Jusuf Nurkic s’est gravement blessé, tu as direct maté le calendrier des Blazers pour voir quand pick Enes Kanter. Un peu d’empathie que diable !
  • Lorsqu’un joueur est dans le dur et que rien ne rentre, tu souhaites qu’il fasse le minimum pour sauver les meubles, quitte à dire ne shoote pas devant ta télé. Dommage qu’il ne puisse pas entendre.
  • Tu es déjà allé mater les conseils sur des sites spécialisés ricains pour trouver les bonnes affaires.
  • Quand tu prends un joueur qui enchaîne les 50 depuis une semaine et qu’il te fait un pauvre 20 tu es convaincu que le karma de l’univers tout entier est contre toi.
  • Tu as déjà supporté un joueur pour qu’il plante contre ton équipe préféré. Il n’y a aucune fidélité en TTFL.
  • Tu as déjà cru en Kemba Walker ou Kyle Lowry pour faire le taf. Seuls les vrais savent.

Alors on a tapé dans le mille hein ? Si vous n’êtes concerné par aucune de ses phrases juste au-dessus c’est que vous n’êtes pas un vrai joueur de TTFL et vous pouvez encore être sauvé. Dans le cas contraire, pas de panique joueurs et joueuses, vous n’êtes pas seuls en ce monde, on sera toujours là dans un an pour rager, se plaindre, se lamenter puis exulter devant chaque match, chaque brique, chaque and-one, parce que c’est ça aussi la TTFL, un bon moyen d’épicer notre quotidien avec l’adrénaline du match. Bref, la meilleure façon de rendre un vieux match tout pourri sympa à regarder.

Vous avez choppé le virus de la TTFL vous aussi ? Pas de problème, vous êtes de plus en plus nombreux à nous rejoindre dans la grande famille des addicts. On en profite pour faire la bise aux copains du Lab, car sans eux il n’y aurait pas autant de kiff. Allez, à bientôt pour un nouveau top pick, ou pas.