Tim Duncan a fait ses premiers pas en tant que… coach des Spurs : Gregg Popovich exclu, 100% de défaites pour Timmy, le ROY attendra

Le 17 nov. 2019 à 05:29 par Giovanni Marriette

Tim Duncan 17 novembre
Source image : NBA League Pass

Si cette rencontre entre les Blazers et les Spurs était surtout l’occasion pour l’une des deux franchises de sortir du couloir bien sombre dans lequel elle est engagée depuis le début de la saison, elle aura surtout été le théâtre d’une scène étonnante. Tim Duncan coach principal des Spurs, première, action.

Il restait environ neuf minutes lorsque Gregg Popovich nous a fait sa spéciale. Les Spurs sont nuls (comme depuis un mois), les Blazers sont donc logiquement à +15 car le duo McCollum / Whiteside passe pour le duo Kobe / Shaq, et lors d’un temps-mort ce bon vieux Gregouse entre sur le parquet pour probablement intimer l’ordre aux arbitres de lui faire des choses un peu coquines. Pour parler poliment hein, parce que dans la vraie vie ça doit bien donner du su*k et du fu*k, car si le coach des Spurs aime les bons mots, on sait aussi que dans ces moments là on n’a que peu envie de réciter du Baudelaire. Résultat des courses… retour aux vestiaires pour Poppy et ce sont donc Becky Hammon, Mitch Johnson, Will Hardy, Chip Engelland et… Tim Duncan qui officieront en tant qu’entraîneurs “en chef” jusqu’à la fin du match. Becky Hammon qui n’en est d’ailleurs pas à son coup d’essai et qui ressemble de plus en plus à ce qu’il se ferait de mieux pour prendre la succession de “Grincheux” mais… une première évidemment pour Tim Duncan. Tim Duncan messieurs dames, ses cinq titres NBA et ses deux trophées de MVP bien calés au fond de ses immenses poches, immenses poches d’un immense costard évidemment aussi mal taillé que mal porté. A cet instant du match ? Blazers 79, Spurs 64, et une nouvelle fois un match bien embarqué pour les Texans, décidément ça commence à faire. Mais comme si une bonne étoile demeurait encore éclairée au dessus de la tête du GOAT des années 2000, LaMarcus Aldridge se souviendra pour quelques minutes de la signification du mot dureté, Rudy Gay rappellera à tous qu’il est l’un des vétérans les plus utiles du circuit et neuf minutes plus tard c’est un 32-11 qui était validé par les Spurs et un score qui semblait avoir choisi son camp…

Au final et ce malgré un dernier quart équilibré ce sont finalement les Blazers qui s’en tireront et qui vont pouvoir souffler un peu, alors que les Spurs enchaînent là leur cinquième revers consécutif, le septième en huit matchs, et s’enfoncent dangereusement dans ce que l’on appellera la fange de la Conférence Ouest, vous savez, celle où ne sont plus les Suns ni les Mavs. La fin de match aura beau être gérée d’une manière peu catholique par les arbitres, il n’empêche qu’avec cinq victoires mais huit défaites, des leaders qui n’en sont pas, des jeunes qui déçoivent et des role players incapables d’outrepasser leurs droits, les Spurs sont malades comme ils l’ont très rarement été depuis vingt ans. Côté Blazers on prépare tranquillement l’intégration de Carmelo Anthony et quoiqu’on dise, le faire suite à une petite série de wins sera toujours plus intéressant. Damian Lillard a retrouvé un peu de son leadership, C.J. McCollum a profité de l’un des derniers jours où il pourra apercevoir le ballon, Hassan Whiteside a cru pendant deux heures qu’il était un bon joueur de basket, bref tout va bien dans le meilleur des mondes, comme pour chaque équipe ayant croisé les Spurs depuis deux semaines finalement…

Sursis pour Portland, nouvelle défaite pour des Spurs au plus mal mais tant pis, on a pu voir la dégaine de Tim Duncan sur un banc, on a pu voir Tim Duncan s’exprimer pendant un temps-mort. Même si entre nous on est presque sûrs que le mec leur a sorti un gros “démerdez-vous” des familles, osez dire que vous n’y avez pas pensé.

stats Blazers 17 novembre stats spurs 17 novembre