Officiel : Domantas Sabonis prolongé pour 4 ans et 77 millions de dollars chez les Pacers, pas touche au fils d’Arvydas

Le 22 oct. 2019 à 01:59 par Bastien Fontanieu

Domantas Sabonis
Source image : NBA League Pass

On en parlait en long et en large il y a quelques jours, notamment car ça sentait le cramé dans l’Indiana. Finalement, Domantas Sabonis et son clan ont trouvé un accord avec le management des Pacers, permettant au Lituanien de continuer à poser du gros poster dans les raquettes locales.

Et beh voilà ! Tout est bien qui finit bien, en gros. Pourtant, c’était loin d’être gagné quand, dernièrement, Sam Amick de The Athletic nous lâchait gentiment que les Pacers cherchaient à transférer leur intérieur dans les jours à venir. Forcément, au premier abord, on se bouffait les doigts en se demandant quelle team allait pouvoir récupérer Domas. Puis, une fois l’orage passé, on a fait notre gentil petit taf d’investigation et on en est revenus au point numéro 1 au départ de chaque négociation contractuelle alimentée dans les médias : à qui profite l’info. En voyant le reporter américain envoyer cette bombe, il y avait trois issues possibles. Soit c’était vrai, soit c’était un coup en douce glissé par les Pacers, soit c’était une pression mise par l’agent de Sabonis. On va garder l’option B, chef ? Allez. En pleine négociation avec les dirigeants d’Indianapolis, Domantas et les siens ont probablement dû revoir leurs intentions à la baisse et réaliser que la meilleure des choses serait de prendre le bag maintenant qu’il est posé sur la table. Adjugé, vendu : 77 millions de dollars sur 4 ans, soit un quasi-équivalent de Myles Turner qui a été prolongé précédemment, la raquette des Pacers est connue pour les prochaines années. L’accord a été passé entre Indy et Greg Lawrence, l’agent du Lituanien, et il permettra aux copains de la campagne d’éviter une free agency restreinte assez stressante en 2020. En effet, l’hypothèse qui tenait du monde sur la pointe de pieds ces derniers jours était la suivante. Et si Sabonis, pas prolongé d’ici lundi, nous claque une saison de grand malade en tant que titulaire et devient agent-libre restreint au 1er juillet 2020 ? C’est à ce moment-là que la transpi a commencé à couler abondamment chez certains, comprenant alors que Domantas pourrait demander une blinde et mettre les Pacers dans une sale situation. On ne voulait pas en arriver là, donc on a menotté le gaucher sur le long-terme.

Un peu moins de 20 millions l’année pour le fils d’Arvydas, sur le papier c’est pas tout mal. Statistiquement parlant, Domas est un garçon qui envoie du petit pâté en TTFL grâce à un jeu d’ailier-fort throwback à la David Lee. Tu veux du point, du rebond, des bons pourcentages et tout ça sans trop de déchets, bah tu vas être servi frère : plus de 14 points et 9 rebonds de moyenne à 59% au tir en 25 minutes de moyenne, rapportées sur 35 minutes on est sur un 20-13 en toute peinardise. Alors certes, on peut projeter ces chiffres et se dire que Sabonis sera un All-Star dans très peu de temps, mais si on fonctionne ainsi Rudy Gay serait au Hall of Fame depuis perpète. Malheureusement, concernant notre ami Lituanien, il existe deux terrains au panier-ballon et disons qu’en défense Domantas a jusqu’ici eu l’efficacité d’un lampadaire en plein carrefour. On est méchants, mais les comparaisons avec Enes Kanter ont tout leur sens. Incroyable d’efficacité et de ténacité en attaque comme au rebond, Sabonis ressemble à ta tante perdue en plein Solidays quand il faut repérer du monde. Backdoor, ça veut dire quoi en lituanien ? Parce que vu ce qu’offre Domas de manière régulière, ça doit probablement être une formule de politesse ou un compliment. Bon, ça suffit pour les tacles gratuits, on aime bien le blondinet et on pense qu’il peut réellement créer une raquette du tonnerre avec Myles Turner, grâce à une complémentarité étonnante. Tout ce qu’on espère, c’est que les progrès défensifs seront là, afin que les Pacers ne regrettent pas leur choix.

Myles Turner et Domantas Sabonis, la voilà la raquette des prochaines années dans l’Indiana. Féroce en attaque, Domas a des bouches à fermer en défense, en montrant de vrais progrès dans les mois à venir. Au moins, les discussions contractuelles n’existeront plus vraiment, donc on sait de quoi parler si le gaucher nous gave prochainement. 

Source : ESPN