Dennis Rodman va avoir droit à son propre documentaire : mais du coup ça va parler de coiffure ou de basket ?

Le 12 août 2019 à 12:22 par Maxime Thoinnet

Dennis Rodman Hall of Fame
Source image : YouTube

L’année prochaine, un gros projet d’ESPN devrait voir le jour sur la plateforme Netflix. “The Last Dance”, une série qui ranimera les grandes années des Chicago Bulls version nineties et dans lequel on retrouvera donc Michael Jordan, Scottie Pippen et bien évidemment… Dennis Rodman. Mais en attendant, c’est bien le troisième qui va avoir droit à tout un documentaire rien que pour lui. 

C’est ce qu’on a appris récemment via Arash Markazi, rédacteur pour le Los Angeles Times. Ce dernier a en effet indiqué qu’un “30 for 30” spécial Rodzilla sortira le 10 septembre sur la chaîne américaine ESPN. Ouh nice. Bah oui, le grand Dennis est quand même un sacré personnage et joueur phare de son époque. On ne surprend personne en disant cela. Membre des Bad Boys et double champion avec Detroit avant d’aller choper encore trois bagouzes aux côtés de Jojo et Pippen, il a toujours su se faire bien voir remarquer sur les parquets NBA. Rugueux, très bon défenseur et surtout doté d’un excellent sens du rebond, Rodman était un véritable kamikaze sur un terrain, prêt à se jeter sur des journalistes en bordure de terrain pour sauver la balle, et ce en toutes circonstances. En soi, l’homme parfait pour permettre à ses compères d’être dans la lumière. Mais aujourd’hui, c’est à son tour de briller.

“Rodman jouera un rôle majeur dans « The Last Dance », une série en dix parties sur les Chicago Bulls des années 1990 qui fera ses débuts l’année prochaine. Rodman, cependant, obtiendra son propre documentaire 30 for 30, qui sera diffusé le 10 septembre sur ESPN.”

– Arash Markazi (Los Angeles Times)

Commenté par Jamie Foxx, ce docu racontera la carrière de Rodman et tous ses grands exploits sur comme en dehors du terrain. Et il y a de la matière. Grosses bagarres sur les parquets, des coupes de cheveux que personne sauf lui n’aurait pu porter aussi bien et une véritable science du basket, Dennis Rodman était et demeure encore le symbole de l’excentricité dans tout le microcosme NBA. Rien d’étonnant quand on sait que dans sa dernière saison (en 1999-2000 chez les Mavs), il s’est carrément assis dans la raquette pour “bouder” après avoir pris une faute technique, pour ensuite se faire exclure. Mais bon, du grand Dennis. Ce qu’on préfère retenir le plus de Rodzilla, c’est particulièrement sa science du rebond exceptionnelle. Karl Malone, Shaquille O’Neal, Hakeem Olajuwon, David Robinson, il y en a eu des légendes à l’intérieur dans les années 1990. Mais aucune d’elles n’a réussi à lui choper le titre de meilleur rebondeur NBA, qu’il a remporté sept fois d’affilée entre 1992 et 1998. Pas mal pour un ailier fort de seulement 2m01.

Au milieu de tous ces géants de la balle orange, Dennis s’est fait sa propre place. Pas dans le scoring évidemment (une seule saison à plus de 10 points par match), mais dans son propre jeu. Les rebonds, il a vite compris que c’était son petit truc à lui, avec la coiffure, les femmes et tout le reste. Bref, Dennis Rodman demeure une icône du basket-ball pour tout ce qu’il représentait sur comme en dehors des parquets. Vivement septembre ! 

Source texte : Los Angeles Times