Le best-of des Spurs 2018-19 : alors si eux aussi se mettent à faire des trucs de fous, on est clairement mal barré

Le 07 août 2019 à 10:12 par Julien Dubois

En attendant la reprise des hostilités, TrashTalk paye une nouvelle fois son mois d’août et vous offre chaque jour le best-of 2018-19 de l’une des trente franchises NBA. Histoire de se mettre bien avant la reprise, histoire de ne pas oublier que le basket est le plus beau sport du monde, juste devant la pétanque du dimanche, celle qui se pratique une boule dans la main gauche et un verre de rosé dans la droite. Allez, highlights, les vacances c’est pour les autres.

C’est parti, sixième best-of de cette série spéciale N-1, synonyme d’un début de saison qui se rapproche inexorablement. Ça c’était pour la bonne nouvelle, mais passons tout de suite aux choses sérieuse.

On ne parle clairement pas aujourd’hui de l’équipe la plus spectaculaire de la Ligue. À San Antonio, on préfère l’efficacité et la sobriété au show et aux fioritures, en témoignent les couleurs du club, noir… et blanc. On ne s’attend donc pas forcément à des folies en se matant notre dose quotidienne de highlights et pourtant… D’abord, on doit souligner la présence de quelques shoots clutchs bien agréable à l’œil nu, encore plus pour les accrocs à la pression et à l’adrénaline. Ensuite, on retrouve un sacré paquet de contres et pas toujours en douceur : on ne va pas s’accrocher à l’arceau de San Antonio sans en payer le prix de son corps. Petite dernière pour Derrick White qui s’est illustré par quelques actions qui méritent d’être mentionnées. On passe maintenant aux MSPs du jour :  les Most Spectacular Players.

D’abord DeMar DeRozan, ensuite Rudy Gay. Le premier donc, a planté tout un tas de gros dunks, notamment un sur la tronche du MVP de la saison, le tout sans jamais donner l’impression de forcer. À force de le voir prendre des tirs à mi-distance, on oublierait presque que l’arrière est vraiment capable de monter. Petite spéciale également : le lay-up 360° qu’il a réalisé deux fois cette saison, un combo efficacité/classe/innovation quasi-parfait. Rudy Gay, lui, est le mec qui nous fait clairement peur. Touché par une rupture du tendon d’Achille, il est monté toute la saison au dunk et sans considération pour les conséquences : rienafoutr. Donc il nous fait peur pour lui, parce qu’on ne veut pas que ça s’arrête et on serre les dents avec lui à chaque fois, mais aussi parce qu’il nous rappelle que Kevin Durant va peut-être revenir aussi fort qu’avant… En tout cas, messieurs les arbitres, merci de siffler les fautes sur les dunks de Rudy, qu’on puisse crier des grands and-one derrière notre écran, à l’ancienne.

Même quand c’est les Spurs… on se régale toujours avec cess best-of proposé par la NBA. Petit conseil du jour, allez au playground tenter le 360 lay-up ça peut être marrant, et surtout carrément dévastateur au H.O.R.S.E. Mais si vous le faites ne dites pas que c’est de nous hein, on veut pas avoir 500 chevilles cassées sur la conscience.