NBA Flashback 2018-19 #22 : ce jour où Londres a découvert Thomas Bryant et la signification du mot “goaltending”

Le 22 juil. 2019 à 10:05 par Giovanni Marriette

Thomas Bryant
Source image : YouTube

La saison 2018-19 est à peine écoulée qu’elle nous manque déjà. Comme chaque été, TrashTalk vous propose donc de revenir sur ces événements qui nous ont fait vibrer, sursauter, rire ou pleurer, histoire aussi de garder notre belle NBA en tête H24 et douze mois sur douze. Allez, coup d’œil dans le rétro histoire de se rapprocher tranquillement… de la reprise. Comment ça on se repose l’été ? Comment ça on est des geeks ? 

L’Europe du basket s’était déplacée en masse à l’O2 Arena pour se prendre sa dose annuelle de NBA. L’affiche n’était pas forcément excitante hein, mais ne boudons pas notre plaisir, pas tous les jours que la plus grande ligue de basket au monde se déplace à quelques kilomètres seulement de notre domicile. L’occasion d’ailleurs de rappeler qu’en janvier prochain les Bucks de Giannis Antetokounmpo défieront les Hornets de Tony Parker Kemba Walker Terry Rozier à Paris mamène, l’occasion de vous rappeler qu’il faudra en mettre plein la vue à la planète orange afin de prendre rendez-vous avec l’avenir, histoire de prouver à Geneviève NBA qu’elle peut passer nous voir chaque année. C’est noté ? On espère.

Mais revenons plutôt à notre tea-time du jour, à savoir cette rencontre ô combien attendue entre les Wizards et les Knicks. Wow. Ce jour-là ? Plus de 19 000 fans sont rassemblés à l’O2 Arena, dont 12 000 invités, et si la rencontre ne nous offre pas forcément de basket champagne, la fin de match va finalement rentrer de plein fouet dans le grand livre de la saison 2018-19. Allez, saut de 47 minutes et des brouettes, nous voici dans le money time. Quelques secondes à jouer, les Knicks mènent 100 à 99 et ont la possession, bref ça sent très bon pour les gars de David Fizdale. Sauf que les Knicks restent les Knicks… Trois secondes entre la fin des 24 et le chrono, de quoi voir venir, sauf que Manu Mudiay (auteur d’un gros match avec 25 points à 11/18) va choisir d’aller la jouer héros solitaire. Mauvaise idée. Ballon qui glisse, semelle qui glisse, Kevin Knox obligé de balancer une praline au buzzer et c’est désormais Washington qui a la balle de match avec trois secondes brûlantes à gérer.

Remise en jeu Otto Porter pour Bradley Beal, lequel sert un Thomas Bryant qui arrive lancé en trailer et qui lâche son finger roll au buzzer. Un tir en course… contré par Allonzo Trier, mais contré un chouïa trop tard car à en juger la réaction des Wizards, Iso Zo s’est élevé un peu tard et le contre semble en phase descendante. Le review sera incontestable, c’est donc un magnifique goaltending au buzzer et une victoire finale des hommes de Scott Brooks. Les Knicks sont au sol, les trois quarts de la salle n’y comprennent rien mais sourient quand même car il vient apparemment de se passer quelque chose de dingue et c’est bien là le plus important. Thomas Bryant ? On avait déjà vu le bien nommé taper un petit 14/14 des familles en décembre et voilà que la bonne surprise de la saison se met à devenir clutch, clairement la bonne nouvelle du jour pour la franchise de la capitale fédérale.

Un match un peu fade mais une conclusion folle, peut-être vaut-il mieux ça que le contraire. La NBA s’éteindra à Londres sur cette fin étonnante, laissant ainsi à Paris la flamme de la NBA made in Europe. Bucks, Hornets, la France n’attend plus que vous, personne n’est prêt pour le zbeul du 24 janvier 2020.


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